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La lutte contre le chômage

Publié le 18/03/2012

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Aujourd'hui, la France compte 2.874.500 demandeurs d'emploi soit 9.3% de chômeurs selon les Echos. C'est un record depuis 1999, la France n'avait pas connu un tel nombre de chômeurs aussi important. A l'approche des élections présidentielles, la question du chômage semble être l'un des points les plus importants des programmes électoraux des candidats à la présidentielle.

Delà, nous pouvons nous demander en quoi la lutte contre le chômage est-elle primordiale pour la survie sociale et économique de la France ?

Nous verrons donc les caractéristiques de ce profond chômage avant de mettre en évidence les désaccords qui découlent de ce dernier.

« que la catégorie B et C.

Le chômage partiel serait-il alors une solution qui permettrait la diminution du chômage profond quitouché aujourd'hui la France? Le nombre de chômeurs de longue durée s'est accru de janvier 2006 à décembre 2011, passant de 1.400 à 1.619,6chômeurs de longue durée, toutes catégories comprises.

On constate une nette augmentation à partir de 2008 donc au débutde la crise.

(Cf.

graphique 4) On en déduit donc que c'est en réglant le problème de la crise que l'on pourra régler lesproblèmes de chômage.

Cependant le chômage de longue durée met les personnes concernées dans une situation précairecar leur pouvoir d'achat se voit diminuer et la consommation, un des facteurs importants de la croissance, se voit délaissée.

Iln'est donc pas possible de voir le PIB s'accroitre sans consommation, d'autant plus que les chômeurs de longue durée sontceux qui ont le moins de chance de retrouver un emploi.

Etant donné la perte d'aptitude professionnelle, les préjugésdéfavorables des entreprises et le risque de difficultés psychologiques.

C'est donc un cycle vicieux qui s'établie.

D'où lesdifférentes solutions qui cherchent à être mises en place par les différents partis politiques.

II.

...

source de discordes politiques.

A.

Dispositifs envisagés selon les avis de certains candidats à la présidentielle Heures supplémentaires, chômage partiel, accords de compétitivité-emploi et TVA social, sont au menu de cette luttecontre le chômage mais d'autres pistes sont sollicitées par certains candidats dont les propositions ont un but identique maisdont la manière d'y aboutir est différente.

Afin que les demandeurs d'emplois de certaines catégories ne soient pas freinés etaient une facilité d'accès dans le monde professionnel, les candidats ont un point de vue bien défini afin d'y remédier.Le chômage partiel est l'un des dispositifs le plus discuté, qui permet aux entreprises confrontées à des difficultéséconomiques de réduire ou de suspendre temporairement leur activité, tout en assurant aux salariés une indemnisation encompensation de la perte de salaire qui en découle, cela permettrait donc de limiter les licenciements.Cette indemnisation, assurée par l'employeur, est partiellement prise en charge par l'État.

Autres perspectives, l'augmentation des embauches avec les emplois aidés, le principe général est de diminuer, par desaides indirectes ou directes, les coûts d'embauches et/ou de formations pour l'employeur.Exemple : Hollande propose le « contrat de génération » dans lequel l'employeur conserve un senior jusqu'à sa retraite et quien même temps embauche un jeune afin d'être dispensé de cotisations sociales sur ces deux emplois, ou encore Bayrou quipropose une déduction des charges sur les deux premières embauches d'une entreprise.

D'autres solutions sont envisagées comme faciliter la formation des jeunes grâce à la formation initiale en mettantl'accent sur la formation et l'alternance car 22% des chômeurs sont âgés de 15 à 24 ans.

Nicolas Sarkozy et Marine Le Penveulent permettre l'apprentissage dès 14 ans au lieu de 16ans.

Bayrou, lui, préfère créer de nouveaux centres de formation.Ou encore, rendre plus souple le salariat, selon la gauche et la droite, avec la formation continue (dispositif qui repose surl'obligation des employeurs de participer au financement de la formation continue et sur le droit des salariés à se former surleur temps de travail) des salariés en ayant un meilleur accès surtout pour les salariés déjà qualifiés.

La réduction du temps de travail peut être aussi un levier pour relancer l'emploi, soit une mise en place du dispositif de32 heures afin d'aller vers une société où tout le monde travail mais moins.

Certains pensent que la diminution du temps detravail s'accompagnera d'un impact sur les salaires.

Mais selon Mélenchon, la meilleure solution est un retour effectif aux 35heures.

B.

TVA social rencontre des oppositions La TVA sociale est une des solutions importantes de Nicolas Sarkozy.

En effet, il a expliqué que le financement dusystème sociale reposait essentiellement sur les cotisations sociales et donc sur l'emploi (Le Monde).

La mise en place de laTVA sociale peut créer une hausse de la compétitivité car on va créer un écart important des prix du produit.

La TVA socialepourrait entrainer une diminution des prix à l'exportation grâce à la suppression des cotisations ici patronale.

Car lescotisations sont en partie la cause d'un coût de produit élevé.

Elle pourrait également créer une augmentation des prix desproduits importés par addition de la TVA sociale en plus de la TVA fiscale en vigueur.

En diminuant les coûts de productions laTVA sociale que Nicolas Sarkozy propose serait un moyen d'atténuer les délocalisations des entreprises et donc favoriserl'emploi.

Comment fonctionne la TVA sociale ? Examinons le cas d'un produit qui est vendu, avant l'instauration de la TVA sociale, au prix de 100 € hors TVA.

Autaux de TVA de 19,6 %, ce produit est offert à 100 € à l'exportation et à 119,6 € sur le marché français.

Supposons,de plus, que la contribution de ce prix de vente au paiement des cotisations sociales soit de 12 %, soit 12 € (partiegauche du schéma).

Si maintenant on supprime les cotisations sociales (partie droite du schéma), et qu'on les remplace parune TVA sociale d'un même montant, le prix hors TVA passe de 100 à 88 € mais le prix total des produits vendus sur lemarché national reste inchangé puisque la TVA sociale se substitue aux cotisations "au franc le franc".

Remarquons en outreque, pour une contribution de 12 €, le taux de TVA sociale appliqué aux nouveaux prix hors toutes taxes, soit 88 €,. »

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