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LA MONDIALISATION : BENEDICTION OU MALEDICTION POUR LE CONTINENT AFRICAIN ?

Publié le 27/06/2012

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Dans un contexte d'endettement permanent, l’Afrique ne cesse de demander une aide permanante, aux organisations internationales dans le but d'assurer le minimum de fonctions régaliennes. Bien que les pays membres de l’Organisation de Développement et de Coopération Economiques (OCDE) se soient engagés à consacrer 0,7 % de leur PIB à l’aide publique au développement, les versements n’en représentent en moyenne que 0,25 % actuellement. En valeur absolue, la différence entre le montant engagé et versé se chiffre à 100 milliards de dollars par an.    1 Les effets de PAS (programmes d’ajustement structurels)    Nous avons vu dans la première partie que les différents programmes d’ajustement structurels ont favorisé le progrès et ont poussé certains gouvernements à agir pour d’accroitre leurs stabilités.. Néanmoins, ces prêts ont été soumis à des conditions souvent bien contraignantes et n’ont pas toujours servi à la population africain. Tout de même, dans la plupart des cas, les pays en développement ont obéissent à la lettre aux instructions qui leur ont été imposées. Malheureusement, 20 ans plus tard, les résultats attendus sont mauvais.    Le faible tissu industriel existant a ensuite été fragilisé par l'application des PAS qui a conduit à une véritable désindustrialisation du continent. Quant aux IDE, ils sont peu nombreux en l'Afrique : seulement 2% du total mondial mais la majorité est uniquement investi dans le secteur minier et pétrolier. Enfin, l'implantation des filiales des FMN n'entraîne pas la constitution d'un tissu industriel local.

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« 3.1.

L'Afrique, passager clandestin de la mondialisation 213.2.

Le jeu victimaire 213.3.

L'Afrique – enjeu pour la stabilité mondiale 22CONCLUSION 24BIBLIOGRAPHIE 25 CHAPITRE I :L'Afrique est-elle intégrée à la mondialisation ? Les étapes de l'arrivée de la mondialisation sur le continent Africain Avant d'être ce qu'elle est aujourd'hui, l'Afrique a subi plusieurs périodes d'invasion ou les pays extérieurs ont joué un rôle important dans le développement ducontinent.

Sans que l'on utilise le mot «mondialisation » à l'époque, nous considérons qu'il est important de rappeler quelques points d'histoire.

Selon MakhtarDIOUF, la mondialisation a suivi deux étapes en Afriques, XXIème siècle : 1 .

La colonisation Durant le partage de l'Afrique à la fin du XIXe siècle, les puissances européennes ont divisé l'Afrique et ses ressources en zones politiques à la Conférence de Berlinde 1884-85. En 1905,le territoire africain, à l'exception du Liberia et de l'Abyssinie, est complètement contrôlé par les nations européennes.

La Grande-Bretagne et la France ontles plus grandes possessions, mais l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie, la Belgique et le Portugal sont également plus ou moins largement possessionnés.

Certains pensentque l'Afrique a souffert, à long terme, des effets de la colonisation et de l'impérialisme, à cause de l'exploitation abusive d'une partie de ses ressources naturellescomme l'or et le caoutchouc. Ainsi, les pays européens ont colonisé la majorité des pays africains.

La France a établi son pouvoir dans presque 30 pays.

Quoiqu'on puisse dire sur le caractèreéthique et démocratique de la colonisation, il est clair que ce sont ces pays colonisateurs qui ont accéléré le développement des pays africains et les ont poussés àparticiper aux échanges mondiaux. 2 La période des indépendances Toujours selon Makhtar DIOUF, la seconde étape de l'intégration de l'Afrique dans la mondialisation a commencé dans les années 1960.

A ce moment-là, un grandnombre de pays africains issus principalement des empires coloniaux britanniques et français ont accédé à l'indépendance. En 1941, Roosevelt et Churchill se rencontrent pour discuter du monde de l'après guerre.

Il en résulte la Charte de l'Atlantique.

L'une des clauses de ce document,introduite par Roosevelt, était justement l'autonomie des colonies impériales. À l'exception de la Guinée qui dès septembre 1958 rejette la Communauté proposée par le général de Gaulle, tous les pays des anciennes Afrique-Occidentalefrançaise et Afrique-Équatoriale française accèdent à l'indépendance au cours de l'année 1960 et entrent à l'O.N.U.

dans les mois qui suivent.

Depuis lors, la Franceconserve des liens étroits avec la plupart de ses anciennes possessions africaines, notamment grâce à une politique de coopération économique. En ce qui concerne les populations des anciennes colonies allemandes, elles sont placées sous mandat français et britanniques et se sont prononcées par référendumsur leur pays de rattachement : le Togoland fut partagé entre Togo et Ghana et le sud-ouest de l'ancien Kamerun entre la République du Cameroun et le Nigeria. À la suite de la décolonisation, l'Afrique a affiché une instabilité politique, un désastre économique et une dépendance à la dette.

Ceci a mené à des guerres civiles eta des mouvements nationalistes noirs qui ont participé à des attaques violentes à l'encontre des colons blancs, tentant de mettre fin à la "dominance de la minoritéblanche" dans les gouvernements. D'autres violences ont eu lieu à cause du désaccord relatif au découpage géographique fait durant la colonisation.

Malgré une acceptation très répandue de cedécoupage, des conflits frontaliers comme ceux entre le Tchad et la Libye, l'Éthiopie et la Somalie et le Nigeria et le Cameroun ont surgi, parfois encore aujourd'hui. Depuis 1960, la situation a beaucoup changé à l'intérieur de chaque pays africain.

Dans chacun des Etats, la population a été multipliée par trois au moins, etl'urbanisation a beaucoup progressé : 50% des subsahariens vivent aujourd'hui en ville.

La croissance rapide des métropoles africaines et les stratégies géographiqueset économiques de leurs élites témoignent de leur insertion dans les flux mondialisés. Cependant, la dépendance liée à l'exportation des matières premières peu transformées demeure et exclue le continent des principaux échanges de biens manufacturésmondiaux.

En effet, un autre résultat du colonialisme, suivi de la décolonisation, fut l'appauvrissement en ressources naturelles de l'économie africaine sanspossibilité de diversification de l'exportation de ses cultures commerciales vers les pays colons.

Souffrant de famine et de sècheresse, l'Afrique a lutté pourindustrialiser sa main-d'œuvre frappée par la pauvreté, avec des fonds insuffisants. Ainsi, les États-Unis et l'Union soviétique ont prêté de la nourriture et de l'argent à l'Afrique.

Pour nourrir, éduquer, et moderniser ses populations, l'Afrique aemprunté des sommes importantes à diverses nations, banques et compagnies.

En retour, les créanciers ont contraint les pays africains à dévaluer leurs monnaies etont tenté d'exercer une influence politique en Afrique.

Cependant, l'argent emprunté n'a pas relevé l'économie dévastée.

Les énormes capitaux empruntés étanthabituellement dilapidés par la mauvaise gestion des dictateurs corrompus, les problèmes sociaux comme l'éducation, la santé, et la stabilité politique ont été ignorés. La nouvelle mondialisation du 21ième siècle L'Afrique célèbre cette année le cinquantenaire de ses indépendances et s'apprête à accueillir sa première Coupe du monde de football en juin 2010.

Ce fait, est unepreuve que l'Afrique fait désormais partie de la planète.

Le mondial va permettre de développer le continent en infrastructure en créant de nouveaux aéroports et denouvelles routes et en attirant des IDE dans les villes de province telles que Pietersburg ou encore Port Elisabeth. Cependant, selon l'Insee, l'intégration du continent africain dans les échanges commerciaux internationaux reste faible.

La part des échanges africains dans lecommerce international est égale à 2% en 2006.

Cette marginalisation actuelle n'a pas toujours été le cas car le continent africain représentait 1% des échangesmondiaux en 1880, 3% en 1913, 8% en 1960, avant de chuter à 2% en 2006. Nous avons donc l'impression que l'Afrique ou plutôt ses dirigeants n'arrivent pas à tirer profit de la mondialisation.

Le phénomène accentue les inégalitéséconomiques et politiques entre les pays africains alors que les pays développés ont tendance à tirer profit de ce phénomène. Nous venons d'expliquer comment la mondialisation a touché l'Afrique.

Pour mener à bien notre étude, nous allons nous demander si l'Afrique profite de sonintégration dans le processus de la mondialisation ou si elle le subit ?. »

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