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LA MONNAIE EST ELLE NEUTRE

Publié le 12/05/2023

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« La monnaie est elle neutre ? La monnaie joue-t-elle un rôle dans le système éco ? Si oui lequel ? Est-elle neutre ? Ce débat est ancien et remonte au moins aux mercantilistes. —> Le bullionisme considère que la richesse correspond à la quantité détenue de métaux précieux.

Or, un peu plus tard on se rend compte que ça n’est pas su sant et que cette forme de conservation de richesse est source d’in ation. —> Cette ré exion est poursuivie avec notamment Smith qui sépare l’analyse réelle de l’analyse monétaire de l’économie.

Son analyse repose sur la ction du marché : avant l’éco de marché à l’état de nature, les échanges se faisaient selon un système de troc.

La valeur des marchandises est fondée sur des relations réelles (temps d’exécution, …).

Le marché est un système de troc organisé et généralisé dans lequel la monnaie est nécessaire.

Mais les relations éco sont réelles.

La monnaie est un intermédiaire des échanges mais ne crée pas de richesse, elle n’impacte pas la sphère réelle. —> Plus le système éco, puis bancaire, se développe plus il est di cile de tenir cette position : la monnaie est nécessaire au nancement de l’activité éco, et source souvent de désordre (crise, …). ==> La monnaie est-elle juste un facilitateur, ou faut-il l’utiliser comme outil de régulation de l’économie ? 1) Les partisans de la neutralité de la monnaie restent attachés à la ction du marché 1.1) la monnaie n’in uence que les prix nominaux. 1.1.1) Fondements et enjeux de l’analyse dichotomique de la monnaie. Dans l'approche NC la monnaie est neutre, en créer plus ne crée pas de richesse.

La neutralité de la monnaie est à rapprocher à l’approche en terme de marché dans laquelle les prix sont étudiés relativement.

On considère que la monnaie in uence les prix nominaux et non les prix réels, sur lesquels sont fondés les échanges.

L’approche NC est une approche dichotomique de l’éco : séparation entre les sphères réelle (activité éco : niveau de P°, emploi, abondance matérielle, consommation, …) et monétaire (regroupe la quantité de monnaie en circulation, le niveau général des prix = in ation) Approche dichotomique repose sur quatre éléments : - Théorie classique de xation de la P° et de la détermination de la combinaison : la fonction de P° est donnée, et les agents éco veulent max ffi fi fi fl fi fl fl ffi fi fl fl 1 la techno et de la quantité de facteurs dispo … et pas de la monnaie ! - La loi de Say : des débouchés, repose sur l’idée selon lq toute épargne est investie (M-A-M).

La monnaie n’est pas demandée pour elle-même, toute la valeur produite est forcement demandée. - La TQM (théorie quantitative de la monnaie) : autre côté de la sphère réelle, quantité de monnaie en circulation qui xe le niveau général des prix. D’ou vient cette idée que l’abondance de richesse n’a qu’un aspect d’augmentation des prix ? 1.1.2) Pour les classiques, la relation entre quantité de monnaie et niveau des prix est mécanique. La monnaie est nécessaire. La monnaie est « semblable à l’huile qui adoucit les mouvements d’une machine compliquée » (Say) « Pour les gouvernements, l’abondance ou la rareté de métal précieux est absolument indi érente » Hume ==> L’abondance monétaire est indi érente pour les gouvernements, ce qui est cohérent avec la vision des avantages comparatifs absolus.

La richesse se crée dans l’échange tout court, car permet la spécialisation et l’amélioration de la capacité productive et de l’e cacité des facteurs de P°. Un équilibre automatique se met en place dans le commerce international. Ce qui fait la richesse c’est la capacité à mieux utiliser ses facteurs de P°. Riccardo considère que la monnaie joue un rôle de force de rappel à LT. Si elle est abondante elle perd de sa valeur.

Cela découragera la prospection minière, création monétaire est donc ralentie.

Si l’or/la monnaie (période ou monnaie métallique à 90%) est rare il a plus de valeur et cela encourage la prospection minière, il y a création de richesse.

La prospection minière permet de réguler le niveau de la monnaie. 1.1.3) Pour Walras la monnaie vient compléter ex-post le schéma ctif du marché. Quel est le lien entre la quantité de monnaie en circulation et le niveaux des prix ? Fisher : pose les bases de la théorie quantitative de la monnaie (TQM). Mv=Py —> M(asse monétaire) x V(itesse de circulation de la monnaie : dans une période donnée combien de fois chaque unité est échangée) = valeur de la ffi fi ff 2 ff fi - leur situation, la richesse produite ou la capacité à en produire dépend de monnaie utilisée = P(niveau général des prix : en moyenne combien vaut une transaction) x T ou Y(nombre de transactions) Cette équation apparait à premier abord purement comptable : la valeur de la monnaie utilisée est égale à la valeur des échanges. Créer trop de monnaie ne permet pas de créer de la croissance. Dans cette approche là, la monnaie est neutre puisque créer de la monnaie n’a aucun impact a long terme sur l’économie. La richesse économique a long terme est fondé sur les capacités de production.

Depuis le XIXe.

Siècle on a identi é les cycles économiques accompagnés de l’évolution des prix, des taux d’inertes… On a une régulation macroéconomique a long terme.

Less néoclassiques montrent que la monnaie peut avoir des e ets transitoires a court terme. Les n marchés sont à équilibre car il existe un système de prix.

Quand on a n marchés, il su t que n-1 marchés soient à l’équilibre pour que n-ième le soit. Ce dernier marché c’est celui de la monnaie.

De considérer la monnaie comme un marché permet de raisonner en terme de prix monétaire et plus de prix relatif. 1.1.4) Hypothèses et limites de la TQM On fait di érentes hypothèses : - M exogène : il est di cile de faire augmenter la quantité de monnaie, elle est décidée à l’extérieur de l’éco, ou parce que BC décide d’en injecter. - V constante car dépend des structures bancaires et des modalités de paiement. - Y (= T si on considère que le PIB détermine le nombre de transactions) est exogène à cet équation —> déterminer par l’activité économique donc sphere réelle La quantité de monnaie en circulation ne détermine que le niveau général des prix.

Pas d’impact sur l’activité réelle donc le niveau du PIB. ==> Synthèse de ces approches sous forme de schéma fi ff ffi ffi ff 3 La sphère réelle est constituée d’une capacité à produire.

La richesse produite est liée à la fonction de P°, en particulier à la quantité de L qui détermine le niveau de P° + toute o re crée sa propre demande. —> Sphère monétaire : si on crée de la monnaie, la valeur de la monnaie diminue car tout est déjà à l’équilibre, cela augmente le niveau général des prix. ==> Classiques et NC ont une approche de l’économie réelle, la monnaie est nécessaire mais ne permet pas création de richesse.

Le seul e et de la monnaie est qu’elle augmente le niveau général des prix quand on en ajoute à l’économie. P = MV/Y => variation de P = variation de M + celle de V - celle de Y On peut passer d’une relation quantitative à une relation en terme de variation issue de la TQM, qui explique le fait que créer de la monnaie conduit à une augmentation des prix.

L’accroissement des prix est égal à la di érence entre le taux de variation de la masse monétaire et le PIB. ==> lié en fait à des hypothèses de départ (cf avant) Créer de la monnaie n’a pas d’impact à LT sur la sphère réelle.

Attention, cela ne veut pas dire que la monnaie n’est pas utile.

Au contraire, les auteurs classiques se rendent compte que la monnaie a souvent des e ets perturbateurs sur l’éco. 1.2) La monnaie peut avoir des e ets transitoires mais ne peut modi er l’échange. 1.2.1) De la demande de monnaie aux e ets d’ « encaisses réelles ». Les agents souhaitent détenir de la monnaie pour faire des transactions qui vont conduire les auteurs a dé nir une fonction de la monnaie. MD (demande de monnaie) = kP.Y On a besoin de monnaie pour consommer même si on a as eu de revenu.

Il y a donc un comportement de demande de monnaie.

Elle est l’élément le plus liquide des agents ==> valeur essentielle de transaction.

Si il a trop de monnaie, il épargne La demande de monnaie fonctionne sur le mécanisme d’encaisses réelles. Pigou et Marshall : Ils s’intéressent à la demande de monnaie des agents pour motif de transaction. fi ff ff ff ff ff fi ff 4 La demande de monnaie varie proportionnellement au revenu et peut s’écrire sous forme : MD (demande de monnaie) = kP.Y Ils demandent une proportion du PIB.... »

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