La relation travail-croissance
Publié le 22/05/2012
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La production économique dépend de la combinaison de deux facteurs : le capital et le travail. Pour augmenter la croissance, il convient en particulier d’organiser du mieux possible la relation du travail avec la machine, c’est-à-dire le capital.
I - Notions de base
La division du travail qualifie une organisation du travail consistant à décomposer en multiples tâches la fabrication d’un bien. Elle s’oppose à la conception traditionnelle où la réalisation du produit est entièrement assurée de façon autonome par un seul ouvrier.
L’augmentation de la production due à la division du travail entraîne pour l’entreprise une baisse du coût unitaire du produit, ce que l’on appelle des économies d’échelle. Produire en plus grande quantité implique en effet :

«
Le néo taylorisme caractérise le maintien global des principes de Taylor et de
son organisation du travail dans la s ociété actuelle.
On peut citer le travail minuté des femmes de chambre dans les grandes
chaînes d’hôtels ou celui des hôtesses de caisse dans les supermarchés.
Le fordisme, créé par Henry Ford (1863 -1947), se caractérise, outre par le
travail à la chaîne, par un système de production :
• réalisant un produit unique, standardisé et sans options, comme la célèbre
voiture Ford T ;
• une volonté d’abaisser le prix de vente du produit tout en augmentant le
salaire des ouvriers en les associant au partage d es gains de productivité de
l’entreprise.
Le toyotisme, conçu par Taïchi Ohno, ingénieur chez Toyota, se définit comme
une nouvelle méthode de production et d’organisation du travail dans
l’entreprise.
Cette méthode repose sur deux principes :
• la demande du consommateur détermine la réalisation du produit ;
• le personnel doit être polyvalent, autonome et s’impliquer dans la réalisation
d’un produit sans défaut.
Le « juste à temps » caractérise le toyotisme dans sa méthode de production.
Une fois la commande du client enregistrée, il convient de réaliser très vite le
produit.
Mais comme il n’y a volontairement pas de stocks en attente, les
quantités nécessaires à la product ion doivent être rapidement livrées.
Cette politique est également qualifiée de « flux tendus ».
Les cercles de qualité traduisent l’implication des salariés dans l’entreprise.
Ils
ont pour fonct ion de conduire les ouvriers à proposer des perfectionnements
dans le système de production au cours de réunions auxquelles i ls participent
volontairement, parfois même en deho rs de leurs heures de travail.
Enfin le management participatif désigne, au contraire du taylorisme , un mode
de gestion de l’entreprise qui a pour objet de faire prendre des initiatives et
des responsabilités aux salariés dans le cadre de leur travail.
Les cercle s de
qualité font partie de ce type de management..
»
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