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L'analyse des prix : la formation des prix relatifs les prix individuels dans une économie de marché; les prix individuels dans une économie planifiée

Publié le 06/11/2011

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Dans une économie de marché, les prix individuels se forment en principe d'une manière spontanée sur des marchés où seules les conditions structurelles qui y prévalent sont déterminantes. Néanmoins, cette vue schématique mérite d'être complétée afin de tenir compte des interventions, plus ou moins « hors-marché «, pratiquées par l'Etat et certaines collectivités publiques sur les prix. Les prix libres sont, en effet, le résultat d'une confrontation aveugle des prétentions des offreurs et des demandeurs. Ils ne sont pas nécessairement conformes à l'intérêt général. Les prix contrôlés tendent au contraire à se plier aux exigences du bien-être social.

« Enfin, la pbiode uUra -lonque est celle au tours de laquelle les inventions techniques et les goûts ont le te mps de se modifier .

Les courbes d'offre et de de mande sont alors, non pas seulement déplacées, mais deviennent tout à fait différentes _ 2.

- Les prix de concurrence parfaite Dans la période infra-courte, le prix mo­ mentané se fixe au niveau auquel se ren­ contrent l'offre ct la demande.

Il convient de souligner que la loi de l'offre et de la demande, souvent invoquée hors de pro­ pos, ne vaut que sous les conditions très restrictives de la concurrence parfaite et dans le seul cadre de la période infra­ courte.

Ce prix instantané est un prix d'équilibre stable en ce sens qu'il se situe à un point dont il ne saurait s'écarter, car la hausse accroîtrait l'offre et diminuerait la demande et inversement de la baisse, de sorte que la position d'équilibre serait automatique­ ment rétablie.

Ainsi, compte tenu des dispositions des acheteurs et des vendeurs, c'est le prix qui permet de réaliser le plus grand nombre possible de transactions .

Dans la courte période, chaque vendeur tend à faire coincider son coftt marginal avec le prix du marché - qui constitue pour lui une donnée (Cf.

graphique n• 1).

Grnph ique n• 1 P, Quan tit és En effet, de deux choses l'une : - ou bien, le prix du marché est inférieur au coilt marginal : l'entrepreneur n'a alors qu'à disparaître ou à réduire son coût marginal; - ou bien, le coût marginal est inférieur aux prix du marché : l'entrepreneur peut alors accroître sa production et ses ventes jusqu'au point où le coût marginal rejoin­ dra le prix du marché.

Or, cette position d 'équilibre de co urte période laisse apparaître une différence po­ sitive entre le coût marginal ct le coût moyen par unité de sorte que les entr epre­ neurs réalisent un « super-bénéfice » .

Ce dernier incite donc de nouv eaux entrepre­ neurs à « entrer » dans la branche .

D'ail­ leurs , le fait que le s acheteurs acceptent de pay er un prix supérieur au coût moyen Graphiqu e n • 2 P, QutJnt it é s > prouve l'existence d'une d emande poten­ tielle (celle qui ne peut pas pay er le prix actuel).

On peut donc prévoir que l'accrois­ sement de production consécutif aux nou­ veaux investi ssem ents s'écoulera sans dif­ ficulté .

Ainsi, on passe à la longue périod e dans le cadre de laquelle un nouveau prix d'équi­ libre se forme.

En accroissant l'offre, le cou­ rant d'investissements provoque la baisse du prix.

Ce courant s'arrête donc de lui­ même quand le prix du marché coincide avec le coftt moyen le plus bas.

A ce point, le « super-bénéfice » disparaît complètement et, avec lui, le motif de l'investissement (Cf.

graphique n• 2).

Toutefois, les entreprises n'ayant pas des coftts identiques, c'est le coût moyen le plus bas de l'entreprise marginale qui fixe la limite de la baisse des prix.

L'entreprise marginale est, en effet, celle qui produit dans les conditions les moins favorables, mais dont la production est encore néces­ saire à l'approvisionnement du marché.

Ainsi, dans la longue période, le prix de concurrence est aussi bas que possible et. »

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