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Le concept d'EMPLOI en économie

Publié le 14/08/2014

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Ce coût élevé peut s'expliquer par des exigences impor­tantes de la part des travailleurs, mais il est clair que ceux-ci ne supporteraient pas longtemps d'être privés d'emploi s'il n'y avait pas d'alternative au travail rémunéré. En fait, les économistes libéraux expliquent le chômage, dans les pays occidentaux, par le poids élevé des cotisations patro­nales (les sommes qu'un employeur doit payer à l'État pour la couverture sociale de ses employés), par un salaire mini­mum trop important qui dissuade les entreprises d'embau­cher des travailleurs peu qualifiés, et par une indemnisation des chômeurs qui rend préférable le chômage à un travail pénible et mal rétribué.

Ainsi, pour les néo-classiques, la solution au chômage consiste à libéraliser le marché du travail. L'abaissement du salaire minimum, des indemnités chômage et des cotisations patronales doit permettre le jeu de l'offre et de la demande, qui a été faussé par l'intervention de l'État. On devrait ainsi revenir au plein emploi.

 

Bien entendu, cette vision libérale oublie un peu les conséquences sociales d'une déréglementation. Par exemple, que se passe-t-il si le fameux «salaire d'équilibre« est un salaire de famine ? Qu'advient-il de ceux qui n'ont pas la qualification nécessaire pour trouver un emploi, si les indemnités de chômage sont réduites à trois fois rien ? Le libre jeu de l'offre et de la demande risque d'avoir, sur le marché du travail, des résultats inacceptables sur le plan humain.

« volontiers le caractère laborieux de ces activités et leur importance économique.

• Nous admettrons une fois pour toute que l'exercice d'un travail rémunéré, quelle que soit sa forme, constitue un moyen privilégié d'intégration dans la société et, en particu­ lier, dans le circuit économique.

Il est vrai que l'on peut contester le caractère laborieux de certaines activités rému­ nératrices (par exemple, les métiers artistiques ou para-artis­ tiques ), ou même contester le principe de cette intégration, mais ce débat nous entraînerait en dehors du cadre de ce chapitre.

Population active et marché du travail Quelques définitions On appelle population active la fraction de la population totale d'un pays qui exerce ou cherche à exercer un emploi rémunéré.

Ce concept ne doit pas être confondu avec celui de population en âge de travailler.

En effet, une personne en âge de travailler peut souhaiter continuer des études ou - si elle en a les moyens ---,-- vivre de ses rentes ...

Par contre on observera que, même si cela semble paradoxal, les chômeurs sont bien comptés dans la population active.

Le rapport (population active / population en âge de tra­ vailler) est le taux d'activité.

On peut également calculer ce taux pour des sous-groupes de population (taux d'activité dans une région, dans une catégorie socioprofessionnelle, etc.).

Le rapport (nombre de chômeurs / population active) caractérise le niveau de l'emploi.

Un chômeur est défini, au sens du Bureau International du Travail, comme une per­ sonne à même de travailler, dépourvue d'emploi et effecti­ vement à la recherche de cet emploi.

Dans la réalité, la comptabilisation n'est pas toujours facile: la nécessité de définir des critères objectifs amène à trancher parfois un peu. »

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