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Le pétrole dans les relations internationales (1859-2010) - économie et politique

Publié le 03/09/2012

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En août 1970, le Président Nixon décide de stopper la convertibilité unique du dollar en or, qui rendait cette monnaie si puissante dans le système international. Désormais, le dollar, comme toute les autres monnaies, connaît l'inflation ou la dévaluation. Cette instabilité de la monnaie de référence mondiale est préjudiciable à la vie du commerce international, les prix fixés entre 1971 et 1973 changent régulièrement. Et comme il n'est plus possible d'échanger le dollars contre de l'or, une quasi-monnaie est crée, les pétrodollars, avec lesquelles il est possible d'acheter des produit, mais qui ne sont pas échangeables. Cette fragilisation du marché pétrolier est l'une des cause de l'importance de l'impact des deux chocs pétroliers. En octobre 1973, l'armée égyptienne attaque Israël, soutenue au nord par une attaque de la Syrie, et ceci le jour de la fête juive du Kippour. Peu après, les producteurs arabes décident d'un embargo sur les exportations pétrolières contre les pays soutenant Israël( USA, Afrique du Sud, Pays-Bas et Portugal). La France, la Grande-Bretagne et l'Espagne seront épargné par cet embargo en raison de leurs position concernant le retrait des troupes israélienne des territoires occupés depuis 1967 à l'issu de la guerre des Six Jours. Parallèlement à l'embargo, les pays arabes décident de réduire de 5% leur production « jusqu'à ce que Israël se soit complètement retiré des territoires arabes occupés en 1967 et que le peuple palestinien soit rétabli dans ses droits. « Nous avons ici l'un des meilleurs exemple de l'utilisation de l'arme pétrolière par des pays producteurs à des fins purement politiques. Le Shah d'Iran dira à cet effet en décembre 1973: « Les nations industrielles devront comprendre que l'époque de leur formidable progrès, de leurs revenus et de leurs richesses plus formidables encore due au pétrole bon marché est terminé «. Entre octobre 1973 et janvier 1974 le prix du baril a quadruplé. Les pays consommateurs vont commencer une politique de baisse de consommation. Encore fragile, le marché du pétrole devra subir en 1979, un nouveaux choc pétrolier, en effet le Shah abdique et le 11 février un pouvoir islamiste chiite se met en place. Pour des raisons idéologiques, les régime des Mollah retirent l'Iran du jeu mondial du pétrole, le production de 860 000 tonnes/jours en 1978 tombe à zéro durant la transition de pouvoir. Conséquence directe de ce renversement, c'est la guerre Iran/Irak qui dure de 1980 à 1988. Cette guerre très meurtrière affaibli considérablement le poids de l'OPEP, elle bat en brèche l'unité de façade de l'organisation. Le nouvel Iran passe du côté de la Libye et de l'Algérie dans la ligne « dure « de l'OPEP.

« de l'Organisation des pays producteurs de pétrole.

Symbole s'il en est de la volonté de prise de contrôle des pays producteurs de leurs richesses.

Le Vénézuela en futle principal promoteur, suivit dans un premier temps par l'Iran, l'Irak, le Koweït et l'Arabie Saoudite.

La création de l'OPEP mais en évidence la relation de plus enplus intime entre le pétrole et la politique.

Ses membres possèdent en effet le plus haut pourcentage de la production et les exportations les plus élevées.

Les deuxdirections principales de cette organisation sont de se rendre maître de l'indication des prix et et contrôler la production.

Jusqu'alors , si les pays d'accueil étaientmaîtres de l'impôt, il ne l'était ni des prix affichés par le sociétés productrices ni des maxima de production.

Les pays du Moyen-Orient, largement majoritaires,appuient la cause de l'ensemble des pays arabes et prennent ainsi conscience de la puissance de l'arme qu'ils ont entre leurs mains, comme nous le verrons avec leschocs pétroliers dans la troisième et dernière partie. Pour finir, la troisième et dernière partie portera sur la fin XX e siècle et le début du suivant.

Cette période est marquée par les deux chocs pétroliers de 1973 et de1979, ces crises ébranlent profondément de monde et les cadre du commerce international en vigueur jusqu'ici, nous verrons quel sont les conséquences de ces crisessur le marché et les relations internationales.

Nous verrons également quelle sont les nouvelles problématiques de la fin du siècle en raison de l'avènement d'un nouvelordre mondial, consécutif de la chute de l'URSS.En août 1970, le Président Nixon décide de stopper la convertibilité unique du dollar en or, qui rendait cette monnaie si puissante dans le système international.Désormais, le dollar, comme toute les autres monnaies, connaît l'inflation ou la dévaluation.

Cette instabilité de la monnaie de référence mondiale est préjudiciable àla vie du commerce international, les prix fixés entre 1971 et 1973 changent régulièrement.

Et comme il n'est plus possible d'échanger le dollars contre de l'or, unequasi-monnaie est crée, les pétrodollars, avec lesquelles il est possible d'acheter des produit, mais qui ne sont pas échangeables.

Cette fragilisation du marchépétrolier est l'une des cause de l'importance de l'impact des deux chocs pétroliers.

En octobre 1973, l'armée égyptienne attaque Israël, soutenue au nord par uneattaque de la Syrie, et ceci le jour de la fête juive du Kippour.

Peu après, les producteurs arabes décident d'un embargo sur les exportations pétrolières contre les payssoutenant Israël( USA, Afrique du Sud, Pays-Bas et Portugal).

La France, la Grande-Bretagne et l'Espagne seront épargné par cet embargo en raison de leurs positionconcernant le retrait des troupes israélienne des territoires occupés depuis 1967 à l'issu de la guerre des Six Jours.

Parallèlement à l'embargo, les pays arabes décidentde réduire de 5% leur production « jusqu'à ce que Israël se soit complètement retiré des territoires arabes occupés en 1967 et que le peuple palestinien soit rétablidans ses droits.

» Nous avons ici l'un des meilleurs exemple de l'utilisation de l'arme pétrolière par des pays producteurs à des fins purement politiques.

Le Shahd'Iran dira à cet effet en décembre 1973: « Les nations industrielles devront comprendre que l'époque de leur formidable progrès, de leurs revenus et de leursrichesses plus formidables encore due au pétrole bon marché est terminé ».

Entre octobre 1973 et janvier 1974 le prix du baril a quadruplé.

Les pays consommateursvont commencer une politique de baisse de consommation.

Encore fragile, le marché du pétrole devra subir en 1979, un nouveaux choc pétrolier, en effet le Shahabdique et le 11 février un pouvoir islamiste chiite se met en place.

Pour des raisons idéologiques, les régime des Mollah retirent l'Iran du jeu mondial du pétrole, leproduction de 860 000 tonnes/jours en 1978 tombe à zéro durant la transition de pouvoir.

Conséquence directe de ce renversement, c'est la guerre Iran/Irak qui durede 1980 à 1988.

Cette guerre très meurtrière affaibli considérablement le poids de l'OPEP, elle bat en brèche l'unité de façade de l'organisation.

Le nouvel Iran passedu côté de la Libye et de l'Algérie dans la ligne « dure » de l'OPEP.En 1980 l' Arabie Saoudite achève de racheter les parts de l'ARAMCO et pour la première fois de l'histoire les pays industrialisés ont peur de manquer de pétrole.

Ilsvont diversifier leurs sources d'approvisionnement notamment au Mexique, en Alaska, dans le Golf de Guinée et les premières plate-formes off-shore dans la mer duNord.

Ces nouveaux pays producteurs indépendant de l'OPEP sont appelé les « Nopep ».

La part des Nopep passe en 1984 à 42% de la production mondiale, ce quipermet de relativiser le poids des pays de l'OPEP.

Parallèlement les pays européens tel que la France vont développer des sources d'énergies alternatives tel que lenucléaire et tenter de réduire de manières drastique leur consommation de pétrole.

Dans le courant des années 1980 l'URSS tente de s'infiltrer dans les régionspétrolières tel que le Koweït ou l'Afrique.

Dans un désir d'expansion vers le sud et de contrôle des routes pétrolières vers la mer d'Oman et son carrefour cruciald'Ormuz, l'URSS envahi l'Afghanistan.

La chute des régimes soviétiques à l'aube des années 1990 laisse la voie libre aux américains pour imposer leurhyperpuissance surtout dans le Moyen-Orient ou l'OPEP est également sur le déclin.

La première guerre du Golf contre l'Irak est une réelle démonstration de lapuissance américaine dans la région qui parvient à mobiliser 33 pays et déplace 500 000 hommes.Le retour sur le marché du pétrole de la Caspienne entraine un recrudescence des projets de pipeline, en effet la Caspienne n'est proche de aucun grand port.

En 1990un pipeline rallie l'Europe à la Caspienne tout en évitant la Russie, et un autre est toujours en projet pour rallier la Caspienne à l'Océan Indien via notammentl'Afghanistan, peut-être avons nous là une autre raison de l'intervention de l'OTAN dans ce pays en 2001.

Le 11 septembre 2001, l'hyperpuissance américaine estsymboliquement ébranlée sur son sol, et elle sera dans les années qui vont suivre sur le terrain économique par la nouvelle puissance montante, la Chine.

Alors qu'elleexportait du pétrole, la Chine est devenue depuis 1992 exportatrice nette, et sa consommation augmente de 15% l'an depuis 2001.

Elle est devenue le deuxièmeconsommateur mondial, son PIB croît en moyenne de 10% par an depuis l'an 1980.

Elle est également le premier marché mondial pour l'automobile.

La Chinepoursuit une politique de diplomatie offensive afin de nourrir son immense économie en pétrole.

En 2005 elle tente de racheter la compagnie californienneUNOCAL, qui sera mystérieusement revendu à un prix inférieur à celui proposé par les chinois à une autre compagnie américaine.

La Chine menace également deracheter les parts américaines de la production pétrolière nigériane, attaque directe contre les Etats-Unis puisque le Nigéria est leur troisième fournisseur.

En mai2009 elle signe également une série d'accord avec la Birmanie pour la construction d'un oléoduc et d'un gazoduc.

Déstabilisé par ces offensives, les compagniesaméricaines ainsi que le gouvernement peinent encore aujourd'hui à établir une riposte. En guise de conclusion, nous pouvons dire que tout au long du XX e siècle le pétrole s'impose petit à petit sur la scène international, pour devenir dans la secondemoitié de ce siècle un facteur plus que majeur dans les politiques étrangères des Etats.

La maîtrise des ressources, de l'exploitation et de débouchés assure à l'acteur,qui soit étatique ou non étatique, une immense force sur le terrain des relations internationales.

Cependant il se pourrait que le pétrole débute sa phase de déclin d'iciquelques années en raison entre autre des défis environnementaux.

En effet pas plus tard que aujourd'hui (19/05/10) l'Équateur a affirmer refuser d'exploiter unenappe pétrolière se situant sous la forêt amazonienne pour des raisons de protection de l'environnement, renonçant ainsi à une manne de plus de 6 milliards de dollars,mais en demandant tout de même à la communauté internationale de lui verser la moitié des revenus attendus.

C'est un événement totalement unique et qui met enprofondeur la phrase de l'ancien ministre saoudien du pétrole, Ahmed Yamani: « L'age de pierre ne s'est pas terminé par manque de pierres.

L'age du pétrole nes'achèvera pas avec le manque de pétrole.

» Bibliographie: -Berreby, Jean-Jacques, Le pétrole dans la stratégie mondiale, Paris, Casterman, 1974-Chautard, Sophie, Géopolitique et pétrole, Studyrama perspectives, 2007-Dalemont, E.

; Carrie, J., Histoire du Pétrole, PUF, Que-Sais-Je, 1992-Nouschi, A., Pétrole et relations internationales, A.

Colin, 1999-Nouschi, A., Luttes pétrolières au Proche-Orient, Flammarion, 1970-Questions internationales, « Le pétrole: Ordre ou désordre mondial », n°2, Paris, La Documentation française, 2003.. »

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