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L'économie de l'union européen

Publié le 19/04/2011

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Dès le début des années 2000, l'économie mondiale était instable. Quelques pays souffraient de problèmes économiques. Les analystes et les économistes s'attendaient au pire. Puis dans les deux dernières années que nous venons tout juste de traverser, soit 2008 et 2009, le monde fût touché par une récession d'ampleur mondiale. Les marchés boursiers connurent leur pire descente aux enfers depuis la crise économique des années 1930. Aujourd'hui, en l'an 2010, la plupart des économistes s'entendent pour dire que la crise est maintenant terminée et que nous sommes en période de relance économique. Mais pour se rendre où nous sommes maintenant les pays du monde ont dû prendre des mesures pour redresser l'économie dans leur pays. Surtout les pays industrialisés qui ont dû en plus venir en aide aux pays en développement. C'est le cas en Europe, où l'Union européenne a installé des mesures pour permettre à ses pays membres de réussir à remonter où ils se situaient avant la crise, et même peut-être plus haut. Mais est-ce que ces mesures sont efficaces ou bien ont-elles donné les résultats escomptés? C'est la question que je me pose. Est-ce que les mesures mises en place par les pays membres de l'Union européenne pour se sortir de la récession qu'ils ont vécue sont efficaces? Tout d'abord, le premier thème parlera de l'Union européenne au début de la crise. Ceci sera suivi des mesures mises en place par l'autorité en pouvoir. Puis pour terminer, il sera question de la réaction de l'euro dans la crise, qui est la monnaie officielle de l'Union européenne, et par le fait même du cas particulier de la Grèce.

« financière soit les marchés de détails et les marchés de gros.

C'est donc de cette façon que l'Union européenne aréagi au début de la crise économique. Thème 2 Les mesures misent en place pour contrer la crise 2.1 Les mesures en FranceLa France est l'un des plus gros pays industriels de l'Union européenne.

Son président, Nicolas Sarkozy a donc dûtprendre de bon moyen pour empêcher son pays de descendre trop bas dans la crise économique.

Son gouvernementa très mal accueilli les mesures mises en place par la Commission européenne, car pour eux la priorité est la relanceéconomique et le redémarrage des circuits de financement pour permettre de créer de l'emploi.

Car une économie oùle taux de chômage est bas ne connait généralement pas de problème économique.

C'est donc pour cela que legouvernement français à mis sur pied dès le début de la crise des travaux pour réparer des infrastructures ou enconstruire de nouvelle.

C'est un phénomène que l'on voit souvent lorsqu'un pays devient en crise.

Le gouvernementen profite pour améliorer et créer de nouvelles infrastructures pour faire travailler les citoyens au chômage.

C'est lemême principe que les travaux publics instaurés dans les années 1930.

Le 4 décembre 2008, Sarkozy a annoncé unesérie de mesure économique atteignant un montant de 26 milliards d'euros, ce qui représente 33 milliards de dollarsaméricains.

Il qualifie lui-même ces mesures de « plan massif d'investissements ».

Investissements qui ont pour butd'augmenter la croissance économique de 2009 de 0,8%.

Ceci n'est pas sans conséquence.

Cela va entraîner unehausse du déficit budgétaire français de 15,5 milliards d'euros, ce qui le portera à 4% du PIB français, au dessus dela limite de 3% autorisé par L'Union européenne.

Cette limite a été mise en place pour contrôler les pressionsinflationnistes.

Sarkozy a aussi dit qu'il n'aiderait pas le marché de l'automobile français sans engagement de la partdes sociétés.

La délocalisation des usines hors de la France n'est pas la solution selon lui.

Mais si les concurrentsallemands et américains continuaient à subventionner leurs entreprises automobiles nationales, il aiderait alors sousforme de prêts garantis les constructeurs de son pays.

Les bénéficiaires de ces 26 milliards d'euros sont les patronsqui auront 11,5 milliards d'exemptions de charges sociales, d'impôt sur les entreprises et de remboursementaccélérés de la TVA (taxe française) sur les biens de consommation.

Il n'entend toutefois pas réduire la TVA carselon lui cela ne ferait que profiter aux importations étrangères, ce qui en effet n'est pas faux.

Il y aura entre autresréduction et voir même dans certains cas annulation des charges sociales que les employeurs doivent payer pourleurs employés, aussi, 10,5 milliards seront investis dans les hôpitaux et maisons de retraite.

Il y aura aussi le projetde privatisation du réseau de la poste, ce qui réduirait les dépenses de l'État de plusieurs millions de dollars.

Bref, lesmesures prises par le président français et le gouvernement du pays ciblent spécifiquement les deux secteurs clésles plus touchés par la crise, soit les industries du bâtiment et le secteur de l'automobile.2.2 Les mesures au Royaume-UniVoyons maintenant les mesures mises en place par le Royaume-Uni, pays qui ne fait pas partie de la zone euro.Contrairement à la France, le Royaume-Uni a décidé de mettre l'accent dans son plan de relance sur la relance de laconsommation plutôt que sur l'investissement.

Sur le total des investissements qui est de 21,5 milliards il y a donc19 milliards consacré à la consommation et un faible 2,5 milliards pour ce qui est de l'investissement.

Le premierministre, Gordon Brown, a préféré favoriser l'aide aux banques et à la consommation car il ne veut pas que lesbanques de son pays connaissent le même sort que plusieurs banques américaines, soit la faillite comme LehmanBrothers.

Il a donc octroyé 42 milliards de livres sterling à la banque Bradford & Bingley pour la protéger et lui donnerun cousin financier qui n'est pas du tout un surplus car la banque britannique en avait bien besoin.

Il a aussinationalisé Northern Rock pour 26 milliards de livres sterling pour pouvoir sauver la compagnie.

Il y a aussil'investissement de 37 milliards de livres sterling attribué à trois banques, soit la Royal Bank of Scotland, la HalifaxBank of Scotland et la Lloyds TSB.

Brown a donc injecté dans les établissements bancaires de son pays près de 105milliards de livres sterling.

C'est le pays de l'Union européenne qui a le plus protégé ses banques, et selon certainsanalystes cette mesure a été prise pour protéger la monnaie du Royaume-Uni, car le pays ne fait pas partie de lazone euro.

Le Fonds monétaire international (FMI) prévoit que le PIB du Royaume-Uni pourrait chuter de 2,8% parrapport à 2008.

Le plan britannique comporte aussi un deuxième grand volet qui est le soutien à la consommation.C'est 20 milliards de livres sterling qui y seront consacrés.

Une très grande partie de cette somme servira à assurerla baisse de la TVA de 17,5% à 15%.

Malgré ces mesures, le Royaume-Uni a eu beaucoup de difficulté à se sortir dela récession.

Son PIB à cru de seulement 0,1% durant la dernière année, résultat très décevant pour ce pays quiest l'une des puissances économiques mondiales. Thème 3 L'euro et le cas de la Grèce 3.1 L'euro à travers la crisePlusieurs monnaies dans le monde ont connu de grandes fluctuations reliées à la crise économique.

Certaines ont parailleurs connu leurs plus grandes difficultés de leur histoire.

L'euro a quant à elle impressionné, tout comme laBanque centrale européenne, car ils se sont mieux tirés de la crise que ce que plusieurs analystes et économistescroyaient.

Ceci a emmené des pays comme l'Islande par exemple à vouloir se joindre à l'Union européenne pourprofiter de la stabilité de sa monnaie.

Si on l'a compare avec le dollar américain des États-Unis, l'euro aeffectivement démontré une stabilité impressionnante durant tout le temps de la crise.

Quelques spécialistes étaientportés à croire que la crise financière porterait l'euro à connaître une chute et que certains pays membres de l'Unioneuropéenne seraient prêts à quitter l'Union pour ne pas subir les désavantages d'une monnaie faible.

Mais ce n'estpas du tout ce qui s'est produit.

L'euro n'est présent pour l'instant qu'en Europe, et aussi dans quelques pays. »

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