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l'energie en France

Publié le 09/12/2012

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-625475305435 Le marché intérieur européen aussi appelé marché unique a été instauré à partir de 1992. Ce dernier permet aux services, capitaux et biens de pouvoir circuler librement sans taxes douanières dans les différents Etats-Membres. A partir de 1996, grâce aux directives européennes, le marché de l'énergie intégrera ce marché intérieur européen. Le marché de l'énergie français se comportait-il de la même manière avant sa dérégulation ? Depuis sa libéralisation, les différents fournisseurs mènent-ils une guerre pour la recherche de parts de marché toujours plus conséquente ? Nous allons étudier ensemble ces différentes questions à travers ce cas pratique. La structure du marché de l'électricité et du gaz avant leurs libéralisations Nous allons voir comment les marchés du gaz et de l'électricité ont été répartit entre les différents fournisseurs avant l'arrivé des agents économique privé ou public et de la concurrence. Avant la libéralisation du secteur de l'énergie français, deux entreprises avaient le monopole sur toutes les parts de marchés de ces activités. La première ligne de l'annexe 2, extrait d'un article du journal « Le monde « rédigé par J-M Bezat nous montre que la libéralisation du secteur de l'énergie à entrainé la fin du monopole d'EDF et de GDF-Suez. Longtemps en France, cette structure du marché de l'énergie était la meilleure voie pour le développement énergétique du pays grâce à 2 raisons majeures. La première, est que le monopole d'EDF et de GDF-Suez a été fixé par l'état pour limiter la concurrence et ainsi permettre des objectifs économique et politique dans l'intérêt du pays. La deuxième raison est que, malgré les principes libéralistes comme celui du libre-échange et de la non-intervention de l'état, certains pays choisissent de leur plein gré d'appliquer à certains secteurs clés de leurs activités économiques ce qu'on appelle un protectionnisme éducateur comme la France par exemple. Il s'agit là de protéger les entreprises « phares « où les entreprises naissante d'une économie en attendant que les perspectives de profit soient suffisamment élevées pour leur ouvrir ce dernier. Les secteurs clés de l'économie française dont le secteur de l'énergie ne peuvent donc pas être considérés comme des secteurs ...

« Etienne Ravinel Membres.

A partir de 1996, grâce aux directives européennes, le marché de l’énergie intégrera ce marché intérieur européen. Le marché de l’énergie français se comportait-il de la même manière avant sa dérégulation ? Depuis sa libéralisation, les différents fournisseurs mènent-ils une guerre pour la recherche de parts de marché toujours plus conséquente ? Nous allons étudier ensemble ces différentes questions à travers ce cas pratique. I.

La structure du marché de l’électricité et du gaz avant leurs libéralisations Nous allons voir comment les marchés du gaz et de l’électricité ont été répartit entre les différents fournisseurs avant l’arrivé des agents économique privé ou public et de la concurrence. Avant la libéralisation du secteur de l’énergie français, deux entreprises avaient le monopole sur toutes les parts de marchés de ces activités.

La première ligne de l’annexe 2, extrait d’un article du journal « Le monde » rédigé par J-M Bezat nous montre que la libéralisation du secteur de l’énergie à entrainé la fin du monopole d’EDF et de GDF-Suez.

Longtemps en France, cette structure du marché de l’énergie était la meilleure voie pour le développement énergétique du pays grâce à 2 raisons majeures. La première, est que le monopole d’EDF et de GDF-Suez a été fixé par l’état pour limiter la concurrence et ainsi permettre des objectifs économique et politique dans l’intérêt du pays. La deuxième raison est que, malgré les principes libéralistes comme celui du libre-échange et de la non- intervention de l’état, certains pays choisissent de leur plein gré d’appliquer à certains secteurs clés de leurs activités économiques ce qu’on appelle un protectionnisme éducateur comme la France par exemple. Il s’agit là de protéger les entreprises « phares » où les entreprises naissante d’une économie en attendant que les perspectives de profit soient suffisamment élevées pour leur ouvrir ce dernier. Les secteurs clés de l’économie française dont le secteur de l’énergie ne peuvent donc pas être considérés comme des secteurs « vendables » au plus offrant. Quand on sait que près de 87% de l’électricité française est produite par EDF qui est de plus le premier électricien nucléaire mondiale, on peut bien se rendre compte du fort monopole de l’entreprise. Les conséquences d’un tel monopole profitent surtout à l’entreprise qui détient la totalité des parts de marché, au grand désarroi des consommateurs.

L’entreprise en situation de monopole est dans une voie qui ne peut lui être bénéfique pour la simple raison que vu l’absence d’offreurs alternatifs pour le consommateur, il lui est libre d’imposer le prix de vente susceptible de lui rapporter un surprofit également appelé rentes de monopole. Ce surprofit correspond à l’écart entre le prix de vente et le coût moyen.

L’entreprise décide de ses prix de vente, on parle de « price-making » et comme cite l’annexe 1, tiré d’ enerzine , ses prix ne sont pas libres mais réglementés » ce qui a pour conséquence de nuire au consommateur qui doit souvent dépenser une fortune pour satisfaire son besoin. Les hausses successives annuelles du prix du gaz et de l’électricité en 2009, 2010 et 2011 ont provoqué chez les consommateurs un sentiment de ras-le-bol.

Ce dernier ne peut choisir les prestations de services qui lui conviennent puisqu’elles s’imposent à lui. La firme détenant le monopole a peu de risques de faillite puisque tous les consommateurs iront acheter chez elle, et elle se protège de la concurrence en construisant et en utilisant des barrières. Enfin cette situation lui permet d’utiliser au mieux les économies d’échelle qui correspondent, quant à elles à la baisse du coût unitaire d’un produit qu’obtient une entreprise en augmentant la quantité de sa production. II.

Le marché de l’énergie, marché concurrentiel ?. »

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