Devoir de Philosophie

Les banqueroutes à travers les siècles

Publié le 16/03/2012

Extrait du document

Certains rois, chargés de dettes, tentèrent de rçconstituer leur capital en falsifiant la monnaie. Cette opération les a chaque fois menés à la catastrophe. Ne faites jamais confiance aux princes, telle était la règle générale. Les puissants banquiers florentins, qui prêtaient aussi bien aux paysans qu'au pape, accordaient également des prêts à des souverains étrangers. Les deux banques les plus importantes de Florence étaient celles de Bardi et de Peruzzi.

« marché international.

Les trésors ont servi à importer des marchandises étrangères.

Pour cette raison, le roi Philip­ pe II d'Espagne fit faillite en 1575 et une nouvelle_ fois en 1576.

Les trésors sud-américains réduisirent l'Espag rrè à la besace.

Certains rois, chargés de dettes, tentèrent de rçconstituer leur capital en falsifiant la monnaie.

Cette opération les a chaque fois menés à la catastrophe.

Ne faites jamais con­ fiance aux princes, telle était la règle générale.

Les puis­ sants banquiers florentins, qui prêtaient aussi bien aux paysans qu'au pape, accordaient également des prêts à des souverains étrangers.

Les deux banques les plus im­ portantes de Florence étaient celles de Bardi et de Peruz­ zi.

Ils avaient eu la malchance de prêter des sommes im­ portantes à Edouard III d'Angleterre.

En 1343, Edouard ne remplit plus ses obligations financières.

Il avait une dette de 1400000 guldens d'or.

C'était une somme colos­ sale.

Elle représentait cinq fois les rentrées annuelles de la maison royale anglaise.

Les faillites qui en résultèrent provoquèrent une vague de panique dans toutes les gran­ des entreprises financières d'Europe.

Cependant les rois qui ne pouvaient faire face à leurs obligations financières constituaient un risque courant pour les banquiers de cet­ te époque.

Edouard III d'Angleterre occasionna de grands dommages à son pays, parce que les banquiers étaient puissants.

Les villes du textile de Flandre, Bruges, Gand et Ypres achetaient leur laine en Angleter­ re .

Edouard III interdit l'exportation de laine.

Cinquante ans plus t;ud, Ypres était devenue une ville nécessiteuse, avec êncore 15 OJo de ses anciennes manufactures.

Par bonheur, le Français Daniel Havart, émigré à Utrecht vers la fin du XVIIe siècle, inventa le fameux velours d'Utrecht.

Des centaines de tisserands affamés retrouvè­ rent ainsi du travail.

L'actuelle bourse des valeurs est née il y a quatre cents ans, lorsque des petits marchands s'associèrent pour l'a­ chat de navires de commerce.

Ils supportaient ensemble les frais du navire et de sa cargaison.

Ensuite, ils se parta­ geaient le bénéfice.

Au cours des temps, les participations à ces entreprises aventureuses furent offertes en vente dans certaines bourses, contre argent comptant.

Particu­ lièrement aux bourses de Londres et d'Amsterdam.

Le goût humain du risque a poussé les gens à spéculer sur le grain, les épices et 1 'huile de baleine, toutes marchandises pour lesquelles il y avait une demande soutenue.

On en vint rapidement à spéculer de toutes les façons.

Aux envi­ rons de 1650, les agents de change se réunissaient près d'un des 46 piliers de la bourse d'Amsterdam.

Il existait déjà à cette époque des occasions de faire de grands béné­ fices, ainsi que de se ruiner d'un coup.

Il n'est donc pas étonnant que 'la folle affaire des tulipes' ait pris son essor aux Pays-Bas.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles