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LES SYNDICATS DANS L'ÉCONOMIE BRITANNIQUE

Publié le 14/02/2012

Extrait du document

Cette obligation de se syndicaliser, sous peine pour les salariés de

ne pas trouver ou de perdre leur emploi - le closed shop - est

aujourd'hui de plus en plus formalisée dans des accords entre

employeurs et syndicats. Cela traduit la tendance actuelle des relations

industrielles vers une plus grande institutionnalisation. [ ... ] Dans ces

conditions, [ ... ] il est paradoxal de voir dans le closed shop le symbole

de la toute-puissance syndicale en Grande-Bretagne. Au contraire, il

devrait être considéré comme une source d'ordre et de discipline dans

les relations industrielles britanniques et en cela répondre aux objectifs

de ceux qui le critiquent le plus violemment. Par contre, si les

employeurs ont appris à aimer le closed shop, ce sont surtout les

syndicats qui devraient être le plus inquiet de la manière dont la

syndicalisation obligatoire s'est répandue ces dernières années.

A l'aide de vos connaissances et des documents ci-joints, vous montrerez dans quelle mesure le rôle joué par les syndicats est un facteur déterminant dans l'évolution économique de la Grande-Bretagne.

« 2) Journees perdues pour faits de greve, en moyenne annuelle, pour 1 000 employes. R-UE-UItalieFrance RFAJapon 1966-1970 ....

4041 500 1 822 263 (a) 12 166 1971 -1975....

1 146 1 173 (b) 1 730342 92 328 (a) 1968 non compris (b) 1975 non 'compris SOURCE : Y.

Barrou, « L'Economie britannique », Notes et Etudes * documentaires, 1978. 3) Puissant, dur, combatif, telles sont a l'evidence les premieres caracteristiques du TUC'.

Pour la premiere fois dans l'histoire de la Grande-Bretagne, le taux de syndicalisation a atteint et meme &passe - selon les sources - les 50 % de la main-d' ceuvre employee.

En 1977, sur tine population de 24 millions de salaries, le nombre de syndiques etait de 12 707 000, soit 20 % de plus environ qu'il y a dix ou vingt ans.

On n'avait jamais vu cela, mane aux plus beaux moments de l'histoire ouvriere comme en 1920 (45 % de syndiques) ou 1948 (encore 45 %) le taux de syndicalisation etant retombe entre-temps a 22 % lors des annees noires de 1930 a 1933.

La grande organisation qu'est le T.U.C.

est la grande gagnante de cette poussee syndicale : 12 128 078 adherents en 1979, au lieu de 10 millions en 1973 et de 8,1 millions en 1960 ! 1.

Trade Union Congress. SOURCE : « La Nouvelle Economie anglaise », Economica 1980. 4) Les greves en Grande-Bretagne sont tres concentrees et n'ont frappe que quelques usines et quelques secteurs peu nombreux ; un grand nombre de secteurs y ont pratiquement echappe.

C'est ainsi que, pour les annees 1971-1973, une etude du ministere du Travail (Depart- ment of Employment) montre que, si le nombre total de jours de travail perdus par arrets de travail est nettement au-dessus de la moyenne, 98 % des usines n'ont enregistre aucun arret de travail durant l'une au moins des trois annees considerees et que 95 % n'en ont connu aucun sur l'ensemble de ces trois annees. SOURCE : Problemes economiques 1978. 5) Tous les gouvernements qui ont dirige ce pays depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ont une lourde responsabilite dans le declin industriel de 'ce pays.

Ce propos severe tenu par un chef d'entreprise est en partie foncle.

Il est vrai qu'en 1945 la priorite fut donnee aux depenses sociales et militaires, vrai encore que la croissance fut nettement inferieure a celle des autres pays, toujours vrai que la 2) Journées perdues pour faits de· grève, en moyenne annueUe, pour 1 000 employés.

R-U 1966-1970 "" 404 1971-1975 "" 1146 (a) 1968 non compris (b) 1975 non 'compris É-U Italie 1500 1822 1173 (b) 1730 France RFA Japon 263 (al 12 166 342 92 328 SouRCE : Y.

Barrou, « L'Économie britannique >>, Notes et Études documentaires, 1978.

3) Puissant, dur, combatif, telles sont à l'évidence les premières caractéristiques du TUC 1 • Pour la première fois dans l'histoire de la Grande-Bretagne, le taux de syndicalisation a atteint et même dépassé - selon les sources - les 50% de la main-d'œuvre employée.

En 1977, sur une population de 24 millions de salariés, le nombre de syndiqués était de 12 707 000, soit 20% de plus environ qu'il y a dix ou vingt ans.

On n'avait jamais vu cela, même aux plus beaux moments de l'histoire ouvrière comme en 1920 (45% de syndiqués) ou 1948 (encore 45 %) le.

taux de syndicalisation étant retombé entre-temps à 22% lors des années noires de 1930 à 1933.

La grande organisation qu'est le T.U.C.

est la grande gagnante de cette poussée syndicale : 12128 078 adhérents en 1979, au lieu de 10 millions en 1973 et de 8,1 millions en 1960! 1.

Trade Union Congress.

SouRCE : >, Economica 1980.

4) Les grèves en Grande-Bretagne sont très concentrées et n'ont frappé que quelques usines et quelques secteurs peu nombreux ; un grand nombre de secteurs y ont pratiquement échappé.

C'est ainsi que, pour les années 1971-1973, une étude du ministère du Travail (Depart­ ment of Employment) montre que, si le nombre total de jours de travail perdus par arrêts de travail est nettement au-dessus de la moyenne, 98% des usines n'ont enregistré aucun arrêt de travail durant l'une au moins des trois années considérées et que 95 % n'en ont connu aucun sur l'ensemble de ces trois années.

SouRCE : Problèmes économiques 1978.

5) Tous les gouvernements qui ont dirigé ce pays depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ont une lourde responsabilité dans le déclin industriel de ce pays.

Ce propos sévère tenu par un chef d'entreprise est en partie fondé.

Il est vrai qu'en 1945 la priorité fut donnée aux dépenses sociales et militaires, vrai encore que la croissance fut nettement inférieure à celle des autres pays, toujours ·vrai que la. »

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