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Lois de l'Economie L'analyse des prix : les composantes du prix : la demande; l'offre; l'équilibre de la demande et de l'offre

Publié le 06/11/2011

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La production reçoit une valeur d'échange exprimée par un système de prix. Dans une économie de troc, le prix est le taux d'échange des biens et services entre eux. Dans une économie monétaire, le prix est le taux d'échange des biens et services contre la monnaie. Cette dernière présente des avantages comme étalon de mesure et comme intermédiaire des échanges et permet de les généraliser. Tout prix résulte d'une confrontation des prétentions des acheteurs et des vendeurs, ou des demandes et des offres individuelles. La demande et l'offre sont les composantes élémentaires du prix, leur équilibre étant réalisé soit par l'arbitrage du marché, soit par celui d'uni' autorité centrale.

« de A entraîne une diminution de la quan­ tité demandée , car le pouvoir d'achat d'un revenu donné se trouvant accru, l'agent peut éventuellement reporter sa demande sur d'autres biens qui lui deviennent accessi­ bles.

En d'autres termes, l'effet de substitution tend toujours, en cas de baisse, à accroître la demande (et inversement en cas de hausse); l'effet de revenu peut au contraire jouer dans les deux sens.

De plus, la réaction de la demande aux variations de prix peut être plus ou moins vive.

L'ampleur de la réponse de la de­ mande aux sollicitations du prix s'appelle l'élasticité de la demande.

Il s'agit de savoir si une petite variation du prix entraîne ou non une importante variation de la quan­ tité demandée.

L'élasticité de la demande d'un bien par rapport au prix de ce bien est le rapport de la variation relative de la quantité achetée de ce bien à la variation relative du prix .

Soit : dO Q dQ p E - --=-- p- dP dP Q p- Une demande sera donc inélastique si le coefficient EP est inférieur à l'unité; elle sera élastique si ce coefficient est supérieur à l'unité; l'élasticité unitaire (EP = 1) ex­ prime l'exacte proportionnalité de la varia­ tion de la demande et de la variation don­ née du prix .

Enfin, la demande d'un bien ne réagit pas seulement au prix de ce même bien, mais aussi aux prix d'autres biens .

On dit que l'élasticité est croisée .

On a alors : dQi Qi dQi Pj EPij = dPj dPj Qi Pj cette formule rapportant la variation rela­ tive de la quantité demandée du bien i à la variation relative du prix d'un bien j.

L'élasticité croisée est positive dans le cas des biens substituts (par exemple, la hausse du prix du bœuf entraîne l'augmen­ tation de la demande de porc); elle est néga­ tive dans le cas des biens complémentaires (par exemple, la hausse du prix de l'essence entraîne la diminution de la demande de pneus).

Les facteurs qui déterminent les élasti­ cités agissent les uns par l'intermédiaire des besoins, les autres par le canal du pou­ voir d'achat.

Une demande est d'autant moins élastique que le besoin satisfait est considéré par l'agent comme indispensable.

C'est pour­ quoi l'existence de biens substituts aug­ mente l'élasticité alors que les liens de la complémentarité entre deux ou plusieurs biens tendent à diminuer l'élasticité de leurs demandes respectives.

De plus, quand la dépense envisagée représente une frac ­ tion faible dans le budget des agents, la demande est peu élastique; elle s'accroît si la dépense absorbe une partie importante du budget .

La ridigité de la demande dé­ pend donc du pouvoir d'achat global des agents.

Dans une économie donnée, l'élasticité des demandes dépend donc de trois élé­ ments principaux : le niveau des revenus, leur répartition et les anticipations portant sur les prix futurs.

En effet, la demande des biens non indispensables est d'autant plus élastique que les revenus moyens sont plus bas.

La demande des biens, en général, est d'autant plus élastique que la réparti­ tion est plus égale.

Enfin, si les anticipa­ tions sont orientées à la hausse, l'élasticité de la demande actuelle s'accroît, et inver­ sement.

C) Les revenus.

Les goftts et les prix étant donnés et sup­ posés constants, la demande dépend des revenus .

Tout accroissement du revenu tend à augmenter la demande.

On retrouve ici le concept d'élasticité.

Le rapport de la variation relative des quanti­ tés demandées à la variation relative du revenu mesure l'élasticité de la demande d'un bien par rapport au revenu .

Soit : dQ Q dQ R ER=--=-- dR dR Q -r Les lois d'Engel, tirées de l'étude des bud · gets familiaux, posent que l'élasticité par rapport au revenu de la consommation ali­ mentaire est inférieure à l'unité , qu'elle est. »

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