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Politique de développement et économie

Publié le 12/08/2013

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Les derniers rapports du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) font d'ailleurs état, sur les vingt dernières années, d'une inégalité de la répartition du revenu mondial non seulement constante mais croissante : 75 % de la population mondiale se partageant actuellement 25 % du revenu total. Les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) reposent sur un constat : la plus grande partie de la population de la planète ne parvient toujours pas à satisfaire le minimum de ses besoins en alimentation, santé, habillement ou logement. C'est pour remédier à cet état de fait que, en 2000, un groupe d'experts du Secrétariat des Nations unies, du Fonds monétaire international (FMI), de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et de la Banque mondiale ont défini, à l'horizon 2015, huit objectifs dont les 18 cibles feront l'objet d'un suivi à l'aide d'un tableau de 48 indicateurs. Car si les indicateurs du type produit intérieur brut (PIB) paraissent incontournables pour suivre les écarts de revenus entre économies nationales, ils disent en revanche peu sur les pans non monétarisés de celles-ci (souvent d'autant plus importants que le pays est pauvre) sur les inégalités sociales sous-jacentes ou sur les différences relatives de « réussite « entre les économies les plus pauvres.

« d'appréciation du développement au « Nord » qui ont longtemps fondé les politiques de développement.

les derniers rapports du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) font d'ailleurs état, sur les vingt dernières années, d'une inégalité de la répartition du revenu mondial non seulement constante mais croissante : 75 % de la population mondiale se partageant actuellement 25 % du revenu total.

les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) reposent sur un constat : la plus grande partie de la population de la planète ne parvient toujours pas à satisfaire le minimum de ses besoins en alimentation, santé, habillement ou logement.

C'est pour remédier à cet état de fait que, en 2000, un groupe d'experts du Secrétariat des Nations unies, du Fonds monétaire international (FMI), de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et de la Banque mondiale ont défini, à l'horizon 2015, huit objectifs dont les 18 cibles feront l'objet d'un suivi à l'aide d'un tableau de 48 indicateurs.

Car si les indicateurs du type produit intérieur brut (PIB) paraissent incontournables pour suivre les écarts de revenus entre économies nationales, ils disent en revanche peu sur les pans non monétarisés de celles­ ci (souvent d'autant plus importants que le pays est pauvre) sur les inégalités sociales sous-jacentes ou sur les différences relatives de « réussite » entre les économies les plus pauvres.

CoNSJANliS D VAIIMW bidonvilles et les secteurs informels se nourrissent Ces déséquilibres territoriaux découvrent ainsi les contours de sociétés fortement inégalitaires, cumulant souvent avec celles de revenus des inégalités ethniques, de patrimoines, de genre, etc.

Ils aggravent encore la désarticulation sectorielle entre une agriculture qui reste faiblement productive et l'artisanat ou l'industrie, lorsqu'elle existe, limitant de fait leur intégration dans un processus productif global.

De là ressort une coexistence ordinaire, dans un même secteur, d'activités traditionnelles et modernes que certains économistes, à la suite du britannique William Arthur lewis (1915- 1991 ), ont pu qualifier de dualisme.

les modalités particulières d'insertion de ces économies dans les échanges internationaux et la forte dépendance extérieure -commerciale, financière, monétaire, technologique -qui en est résu~ée ne sont certainement pas étrangères à ces distorsions.

C'est pour mieux rendre compte de toutes ces spécificités que le PNUD a mis en place, au cours des années 1990, un certain nombre d'indicateurs dits composites de développement Ainsi l'Indicateur de développement humain (IDH) résulte-t-il de la pondération du PIB par habitant qui mesure le niveau de vie, à l'aide de deux autres indicateurs, l'espérance de vie à la naissance et le niveau d'instruction (agrégat des taux d'alphabétisation et de scolarisation), dans une moyenne arithmétique de leur somme.

SOUS-DÉVELOPPEMENT ET MONDIALISATION A cette complexité intrinsèque se superpose une dimension « périphérique » du phénomène du sous-développement, dont le ratio croissance 1 développement défavorable par rapport au Centre n'est que le révélateur.

ÉCONOMIE POUTIQUE D POU11QUE kO-IQUE Dans le paradigme Centre-Périphérie, l'économie mondiale s'articule autour de deux pôles aux structures de production peu comparables, dont les relations sont commandées par le rythme et les modalités d'Intégration du progrès technique.

Or, l'hétérogénéité de cette propagation à l'avantage d'un 1-------------; Centre déjà industrialisé creuse IDH 1007/1008 Rang Pays Islande 4 Canada 10 France 12 États-unis 22 Allemagne 40 Chili 63 Malaisie 70 Brésil 81 Chine 91 Tunisie 104 Algérie 112 Égypte 126 Maroc 144 Cameroun 152 Togo 158 Nigéria 166 Côte d'Ivoire 177 Sierra leone IDH 0,968 0,961 0,952 0,951 0,935 0,867 O,Bll O,BOO o,m 0,766 0,733 0.708 0,646 0,532 0,512 0,470 0,432 0,336 immanquablement les différentiels de productivité et de prix entre les deux zones, entretenant à la Périphérie un commerce extérieur structurellement déficitaire, non sans répercussions sur les niveaux relatifs d'emploi et de revenus.

Dans le prolongement de cette analyse formalisée en 1971 par l'économiste égyptien s,,.;, Am/11 environnement fragilisé par la faible productivité.

Qu'elles soient fondées sur des modèles de croissance équilibrée, axée sur une stratégie intersectorielle globale, ou déséquilibrée, axée sur une logique d'entrainement à partir des secteurs-dés, les politiques d'industrialisation mises en œuvre dans ce cadre ont en commun de s'appuyer sur le volontarisme de l'État.

Mais à trop confondre la croissance quantitative du produit industriel avec le développement, ce type de stratégie, passé l'euphorie des années 1960, se solde par un échec avec la décennie de crises suivante.

les indicateurs économiques comme sociaux et politiques convergent pour faire le constat que ces politiques n'ont favorisé ni processus d'accumulation durable et aut. »

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