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SES : Investissements et croissance

Publié le 17/02/2012

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  I.    Investissements et capital : définition et typologies.

A.   Les définitions de l’investissement

1)    Le langage courant : pour un particulier, pour un entrepreneur, pour l’économiste.

Pour un particulier un investissement c’est un placement.

Pour un entrepreneur, c’est un placement des capitaux dans son entreprise.

Pour l’économiste un investissement est un détour de production.

(Un outil c’est un bien de production.)

2)   Le langage de la comptabilité nationale : pour l’INSEE

Attention : ne pas confondre taux de xce de l’investissement et taux d’investissement.

Pour l’INSEE, l’investissement est la FBCF (Formation Brut du Capital Fixe.)

Il distingue en outre la FBCF des entreprises ( ce qui sert à produire : bien de prod. ) , la FBCF des ménages ( l’acquisition de bien immobilier : logement) , et la FBCF des administrations publiques ( créations des infrastructures collective : routes, lycées..)

La FBCF des administrations publiques représente ≈ 20% au total.

La FBCF des ménages représente ≈ 25% au total.

La FBCF des entreprises représente ≈ 55% au total.

Ne pas confondre le taux de croissance de l’investissement et le taux de l’investissement (la part de l’investissement dans la valeur ajoutée) On le calcul par la formule suivante : ....

 

« 2) Investissement de capa cité/ de productivité : quelles conséquences sur l’emploi ? L’I.

de capacité sert à augmenté les capacité de l’E.

produire plus.

L’investissement de productivité ; but : produire mieux, réduire les coûts de production (produire moins cher) L’I.

de capacité  hausse d’emploi (plus de machine donc plus de travailleur) ≠ l’I.

de productivité  destructeur d’emploi.

Dans la réalité, le plus souvent, ces deux types d’I.

sont confondu.

3) Investissement matériel/immatériel : la R&D, un investissement ou un coût ? Acquisition d’actifs corporels : investissement matériel.

Acquisition d’actifs incorporels : investissement immatériel.

Investissement matériel : machine Investissement immatériel : - Formation - Marketing / Publicité - Logiciels - Achats brevets, licence d’exploitation - Recherche et développement L’investissement immat ériel n’est pas comptabilisé dans la FBCF des entreprises SAUF les logiciels D’après les théoriciens de la croissance endogènes, l’I.

immatériel devrait être comptabiliser dans la FBCF.

En effet, ils correspondent à un détour de prod.

Ce type d’I.

a augme nté bcp plus que l’I.

immatériel, a tel point que aujourd’hui il représente la moitié de l’I.

matériel (48%) Toutes les dépenses qui correspondent à l’I.

immatériel sont comptabilisés comme des coûts prod.

(ex : salaire ou produit intermédiaire) Ces appellations ne sont pas neutres : les dépenses de R&D ou formations (qui permettent d’anticipés un avenir positif) apparaissent comme des coûts comme des dépenses à réduire lors du débat parlementaires sur le vote du budget de l’Etat.

4) IDE : joue -t -il pour ou c ontre l’investissement en France ? L’ Investissement Direct à l’ Etranger  IDE On observe que lorsque l’IDE augmente, l’I.réalisé à l’intérieur du territoire augmente aussi .

Et quand l’IDE diminue, l’I.

réalisé à l’intérieur du territoire diminue.

Ces deux variables fonctionnent et ensemble.

Néanmoins on observe aussi, à la fin des années 90, les sorties de capitaux ont été plus fortes que les entrées de capitaux.

IDE  acheté des titres, actions d’une E.

ou même en créer une.. »

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