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Technostructure

Publié le 19/02/2012

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 Analysant le développement récent du capitalisme aux États-Unis, l'économiste américain John Kenneth Gal-braith souligne le rôle croissant de la technologie dans ia vie économique et les contraintes qui en découlent pour l'entreprise : investissements de plus en plus lourds, allongement des délais de production, obligation de programmer et de planifier, spécialisation croissante des tâches et du personnel. Cette évolution entraîne un changement fondamental : le pouvoir de décision n'appartient plus au propriétaire du capital comme par le passé....

« renforce Ia puissance de Ia technostructure, dont les interets se confondent peu a peu avec court de I'Etat. 4 Ces theses developpees en 1967 dans « Le Nouvel Etat industrial* ont connu un grand retentissement aux Etats-Unis (oilles grandes corporations foumissent 40 Vr du PNB), macs aussi en Europe.

Des liberaux aux marxistes, les critiques Wont pas epergne I'ceuvre de Galbraith.

On lui reproche notamment de simplifier abu- sivement la amine economique (surestimation de Ia puis- sance reelle des technostructures, sous-estimation du rale que conserve le marche), et d'ignorer les secteurs moans organises de l'economie (agriculture, services, etc.). Pour les marxistes, enfin, ce nouvel avatar du capitalisme ne modifie ni sa nature ni sa logique interne, qui rests cello du profit. 5 Solon certains, le concept de technostructure, degage par Galbraith, expliciteralt pour une grande part .11vo- !Won recente des pays soclalistes de l'Europe de rEst. Detenteur traditionnel dupouvoir, l'apparell du Parti se verralt menace par laconstitution et to develop- pement d'un groups de technocrates.

Plus que des divergences ideologiqdes (liberaux contre conservateurs), les oscillations politiques de cos demieres annees retie- teraient les phases successives de cette lutte pour le pouvoir. renforce la puissance de la technostructure, dont les intérêts se confondent peu à peu avec ceux de l'État 4 Ces thèses développées en 1967 dans « Le Nouvel État industriel» ont connu un grand retentissement aux États-Unis (où les grandes corporations fournissent 40% du PNB), mais aussi en Europe.

Des libéraux aux marxistes, les critiques n'ont pas épargné l'œuvre de Galbraith. On lui reproche notamment de simplifier abu­ sivement la réalité économique (surestimation de la puis­ sance réelle des technostructures, sous-estimation du rôle que conserve le marché), et d'ignorer les secteurs moins organisés de l'économie (agriculture, services, etc.).

Pour les marxistes, enfin, ce nouvel avatar du capitalisme ne modifie ni sa nature ni sa logique Interne, qui reste celle du profit 5 Selon certains, le concept de technostructure, dégagé par Galbraith, expliciterait pour une grande part l'évo­ lution récente des pays socialistes de l'Europe de l'Est Détenteur traditionnel du pouvoir, l'appareil du Parti se verrait menacé par la constitution et le dévelop­ pement d'un groupe de technocrates. Plus que des divergences idéologiques (libéraux contre conservateurs), les oscillations politiques de ces dernières années reflé­ teraient les phases successives de cette lutte pour le pouvoir.. »

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