UDEAC

« forme d'un code des douanes commun, ils disposent d'une seule législation et réglementation douanière à l'Importa· tlon, d'une seule nomenclature statistique, du même régime fiscal à l'importation (tarif extérieur commun, droits fiscaux et impôts à l'entrée).

Ils obéissent à un plan général d'industrialisation relatif aux productions dont le marché s'étend au territoire de plusieurs Ëtats membres.

5 Le traité prévoit une coordination organique sous la forme d'échange d'informations et de consultations pour toutes les questions économiques et financières non sou­ mises aux règles d'unification ou d'harmonisation.

Les quatre pays alimentent à parts égales le budget commun, mais un Fonds de solidarité, que constituent des prélève­ ments sur les droits et taxes à l'importation, doit corriger les inégalités résultant de la situation géographique de certains membres.

Chaque chef d'Ëtat préside à tour de rôle pendant un an le Conseil des chefs d'etat, organe suprême qui se réunit une fois l'an.

Le Comité consultatif, composé des ministres des Finances et des Affaires éco­ nomiques se réunit deux fois par an.

Le siège de I'UDEAC est à Bangui, capitale de l'ancienne RCA, devenue l'Em­ pire centrafricain.

6 L'objectif originel de I'UDEAC (créer une communauté économique) n'a pu être réalisé, car le Congo et, dans une moindre mesure, le Cameroun, plus industrialisés et mieux équipés, auraient alors tiré plus d'avantages que leurs partenaires d'une union économique complète.

Mais le rapide essor économique du Gabon et la volonté de la RCA et du Tchad de s'industrialiser ont changé la situa­ tion.

Pour harmoniser leur industrialisation, les membres de I'UDEAC ont créé en septembre 1976 la Banque de développement des etats d'Afrique centrale (BDEAC).. »