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Zaïbatsu

Publié le 19/02/2012

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L'économie japonaise est dominée par un petit nombre de groupes qui contrôlent la quasi-totalité des activités industrielles, commerciales et financières du- pays. Version faponalse des konzerns allemands ou des trusts anglo-saxons, les zaîbatsu (littéralement : puissances de l'argent) sont apparus à la fin du XIXe siècle sous la double influence d'une tradition sociale originale (familiale, hiérarchique et très centralisée) et de la législation économique occidentale. Les zaîbatsu sont organisés à partir d'un holding (société mère) qui coiffe une pyramide de firmes vassales (sociétés anonymes distinctes, mais soumises à l'autorité de la société mère qui fixe les grandes orientations de leurs activités)....

« de la famine Iwasaki), Sumitomo et Yasuda contredent alors 85% des actions des societes japonaises.

Les mesures prises & leUr encontre (epuration,confisca- tion, etc.) par les responsables de la decartellisation sont impitoyables.

En juiliet 1947, la Commission de liqui- dation des holdings interdit 8 I'avenir touts forme de concentration.

Quelques mois plus tard, les anciennes firmes sont demantelees et plus de 10 millions d'actions mis en vente. 4 La victoire des comniunistes en Chine et le &mien- chement de Ia gum* do Cores contralgnent Washington a reviser sa strategic) On Extreme-Orient.

Des 1950, les principales mesures entravant l'activite industrielle sont abrogees.

Mitsui et Mitsubishi sont autorisis it regrou- per lours anciennes entreprises.

En 1953 (un an sprits que le Japon a retrouve as souverainete) ('interdiction des cartels eat rapportee, dans un but de rationalisation, par l'Antl-Monopoly Law Revision. 5 SI breve qu'elle aft ate, l'experlence de decarteill- sation a profondement marque Ia vie economique japo- nalse.

Elle a notamment permis !'ascension d'une nou- velle generation de managers, qui remplacent a la tots des grandes firmes les etats-majors familiaux de l'avant- guerre.

Dans lea groupes anciens comma dans les plus recants (Sony:electronique, Honda :constructions mecaniques, etc.), ce sont ces hommes, quo les Japo- nais designent sousbeterme «aakal a (lesmilieux d'affaires), plus que les grandee families trarditionneties, qui detiennent desormais la realite du pouvoir econo- mique. de la famille Iwasaki), Sumitomo et Yasuda contrôlent alors 85 % des actions des sociétés japonaises.

Les mesures prises à leur encontre (épuration, confisca­ tion, etc.) par les résponsables de la décartellîsation sont impitoyables.

En juillet 1947, la Commission de liqui­ dation des holdings interdit à l'avenir toute forme de concentration. Quelques mois plus tard, les anciennes firmes sont démantelées et plus de 10 millions d'actions mis en vente.

4 La victoire des communistes en Chine et le déclen­ chement de la guerre de Corée contraignent Washington à réviser sa stratégie én Extrême-Orient.

Dès 1950, les principales mesures entravant l'activité industrielle sont abrogées.

Mitsui et Mitsubishi sont autorisés à regrou­ per leurs anciennes entreprises.

En 1953 (un an après que le Japon a retrouvé sa souveraineté) l'interdiction des cartels est rapportée, dans un but de rationalisation, par S'Anti-Monopoly Law Revision.

5 Si brève qu'elle ait été, l'expérience de décartellî­sation a profondément marqué la vie économique japo­ naise. Elle a notamment permis l'ascension d'une nou­ velle génération de managers, qui remplacent à la tête des grandes firmes les états-majors familiaux de Pavant- guerre.

Dans les groupes anciens comme dans les plus récents (Sony : électronique, Honda : constructions mécaniques, etc.), ce sont ces hommes, que les Japo­ nais désignent sous le terme «zakal» (les milieux d'affaires), plus que les grandes familles traditionnelles, qui détiennent désormais la réalité du pouvoir écono­ mique.. »

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