Aghanistan.
Publié le 18/10/2013
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Les corrélats
Amou-Daria
Herat
Hindu-Kuch
Kaboul
Kandahar
Mazar-i-Sharif
Les livres
Afghanistan - l'Hindu-Kuch, page 57, volume 1
Les aspects humains.
Au cours de sa longue histoire, l'Afghānist ān a connu de nombreuses invasions : il
contrôle en effet les voies de passage conduisant vers le subcontinent indien.
De plus, le
pays est situé aux confins des mondes persan et arabe à l'ouest, turc au nord, chinois
au nord-est et indien à l'est.
Ainsi s'explique la mosaïque humaine afghane, qui rend
difficile une réelle unification du pays.
La diversité de la population est surtout ethnique et linguistique.
Les persanophones
sont majoritaires (86 % de la population totale) ; les turcophones représentent 12 %
des Afghans ; les 2 % restants sont constitués de petits groupes linguistiques très
particuliers, comme les Nurist ānis, les Pachaïs, les Brahuis, etc.
Parmi les
persanophones, on distingue les Pachtouns, ou Pathans (38 % de la population totale),
les Tadjiks (25 %), les Haz āras (19 %), les Aymaqs (3,5 %), les Baloutches (1,5 %).
Parmi les turcophones, on compte surtout des Ouzbeks (6 % de la population totale) et
des Turkmènes (2 %).
Chaque groupe ethnolinguistique a son histoire et ses
particularités géographiques.
Ainsi, les Haz āras, qui sont ch ī‘ites alors que le reste de la
population afghane est sunnite, descendent des Mongols qui ont conquis le pays au
XIV e siècle.
Ils se sont fixés dans les montagnes centrales (le Haz āradj āt), mais, au
XX e siècle, ils ont émigré vers les villes, surtout vers Kaboul, où ils forment un prolétariat
dynamique.
Les Pachtouns, ethnie dominante, étaient établis dans tout le pays, mais ils
furent la principale cible des troupes soviétiques quand celles-ci occupèrent l'Afgh ānist ān
de 1979 à 1989.
Aussi les Pachtouns ont-ils constitué une grande partie des réfugiés
afghans au P ākist ān et en Iran.
La guerre contre l'occupation soviétique avait profondément modifié la répartition
des populations afghanes.
Il y a eu, par exemple, 2 millions de réfugiés à l'intérieur de
l'Afgh ānist ān ; il s'agissait de populations rurales chassées de leur région, mais qui
gardaient l'espoir de revenir dans leur village.
La guerre avait aussi accéléré le processus
d'exode rural, notamment vers Kaboul, qui était passée de 513 000 habitants en 1972
à plus de 1,5 million en 1996, et vers Mazar-i-Sharif, qui comptait 50 000 habitants en
1978 et 150 000 en 1990.
En revanche, la population de Kandahar a été très touchée
par les combats.
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Les corrélats
chi'ites
Kaboul
Kandahar
Mazar-i-Sharif
Mongols
Pachtouns
persan
sunnites
turc
Turcomans
Les livres
Afghanistan - nomades pachtouns dans les montagnes arides du sud de
l'Afghanistan, page 56, volume 1
Afghanistan - la ville de Herat, page 58, volume 1
Afghanistan - les Pachtouns, principale ethnie de l'Afghanistan, page 58,
volume 1.
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