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air, n.

Publié le 18/10/2013

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air, n.m. 1. PHYSIQUE : nom du mélange gazeux constituant l'atmosphère terrestre qui s'étend jusqu'à une altitude d'environ 150 km. Sa composition et sa pression varient avec l'altitude. Les premières mesures de sa composition ont été effectuées par Lavoisier en 1777. Il distingua une partie « propre à entretenir la combustion et la respiration des animaux « (l'oxygène) et une partie de nature « différente et pour ainsi dire opposée « (l'azote). L'air sec contient, en volume, environ 78 % d'azote (N2), 21 % d'oxygène (O 2), 0,9 % d'argon (Ar), du néon, de l'hélium, du krypton, de l'hydrogène, du xénon, des traces de radon, de l'eau sous ses trois états physiques (en quantité variable selon le temps et le lieu), de l'anhydride carbonique (CO 2), qui intervient dans la réaction de synthèse chlorophyllienne (jusqu'à 0,09 % dans certains sites industriels), de l'ammoniac, de l'iode, de l'ozone (dont la synthèse selon 3 O2 ® 2 O 3 absorbe une grande partie de l'énergie ultraviolette solaire et participe donc à la régularisation en température de la planète), des composés sulfurés, des oxydes d'azote, des hydrocarbures, divers gaz polluants, des poussières, des micro-organismes... La masse volumique de l'air à 0 o C sous une pression atmosphérique de 760 mm de mercure vaut environ 1,3 g/l ; sa conductibilité thermique dans les conditions normales de température et de pression vaut 6.10-3 cal/m.s.K ; son indice de réfraction pour le doublet jaune du sodium à 20 o C est de 1,0002926 ; il se comporte à peu près comme un gaz parfait. L'air comprimé est utilisé dans certains moteurs, malgré un faible rendement (par exemple dans le domaine de l'outillage), ou pour réduire des forces de frottement au moyen de coussins d'air (aéroglisseurs, etc.). L'air peut être liquéfié en dessous de sa température critique (notion approximative pour un mélange), qui est d'environ - 140 o C. L'air liquide est alors obtenu par une détente de Joule-Thomson (procédé Linde) ou par le procédé de Georges Claude (un des fondateurs de la société l'Air liquide). L'énergie de la détente est récupérée sous forme de travail, ce qui améliore le rendement thermodynamique. Les unités de production traitent couramment 500 000 m3 par heure. Une distillation ultérieure permet de séparer les divers gaz. L'oxygène est surtout utilisé pour la préparation de l'acier (il en faut à peu près 60 m3 par tonne). L'azote liquide, qui, dans les conditions ambiantes, bout à une température de - 196 o C, est d'utilisation courante, par exemple dans l'industrie alimentaire. Le système de propulsion des fusées spatiales (Ariane) est fondé sur la réaction de l'oxygène et l'hydrogène stockés sous forme liquide. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats atmosphère a zote hydrogène météorologie - Les mouvements de l'atmosphère météorologie - Nuages et précipitations oxygène o zone Les livres aérodynamique - résistance de l'air et portance, page 47, volume 1 2. MUSIQUE : terme générique appliqué indifféremment à toute pièce de musique vocale ou instrumentale nantie d'une ligne mélodique saillante. Si l'air apparaît, en France, vers 1560, comme une conséquence directe des relations entretenues entre le texte et la musique, l'heureuse union des deux éléments semble parachevée dans l'« air de cour «, particulièrement en faveur en France sous le règne de Louis XIII (1610/1643) et en Angleterre, où le compositeur Thomas Campion fait figure de symbole par sa double qualité de poète et de musicien : ses « ayres « simples et courts, de forme strophique, pour voix et accompagnement instrumental (luth) témoignent d'une volonté de ne pas gêner l'auditeur dans sa perception du texte ; cette volonté est généralement perceptible chez les compositeurs d'« airs à boire « (sur des textes frivoles) et « à danser « (chansons sur des rythmes de danse) régis par la forme strophique. Celle-ci fonde l'existence de l'aria, terme apparu vers 1530 pour désigner une pièce musicale simple et strophique se soumettant volontiers à un travail plus complexe d'ornementation (les Nuove Musiche de Caccini, 1602) et de variations (Partite sopra l'aria di Ruggiero et Partite sopra l'aria di romanesca de Girolamo Frescobaldi) dans la musique vocale et instrumentale. Dès la fin du XVIIe siècle, l' aria da capo e xerça un pouvoir souverain dans les deux domaines, fixant une forme musicale tripartite propice à l'éclosion de la forme sonate, où la partie médiante contraste avec la première et précède le retour de celle-ci. Le principe de répétition qui la gouverne produisit une prééminence de la musique sur le texte, finalement réduit à une seule strophe de quatre vers pouvant être entendue huit fois. Un tel déséquilibre fut dénoncé par Gluck dans sa préface d'Alceste (1767), et par les compositeurs dramatiques du XIXe siècle, appliqués à faire revivre l'ancienne union. L'aria en tant que partie détachable d'une oeuvre et prétexte à la virtuosité vocale d'un chanteur, exercé à l'orner indéfiniment, retomba dans cet état indifférencié d'« air récitatif « qui la caractérisait aux origines du genre (début du XVIIe siècle). Insérée dans le drame musical, l'aria fut assimilée au XIXe siècle à la scène, chez Verdi (dans Otello et Falstaff notamment) et Wagner, le créateur de la « mélodie continue «.

« météorologie - Nuages et précipitations oxygène ozone Les livres aérodynamique - résistance de l'air et portance, page 47, volume 1 2.

MUSIQUE : terme générique appliqué indifféremment à toute pièce de musique vocale ou instrumentale nantie d'une ligne mélodique saillante.

Si l'air apparaît, en France, vers 1560, comme une conséquence directe des relations entretenues entre le texte et la musique, l'heureuse union des deux éléments semble parachevée dans l'« air de cour », particulièrement en faveur en France sous le règne de Louis XIII (1610/1643) et en Angleterre, où le compositeur Thomas Campion fait figure de symbole par sa double qualité de poète et de musicien : ses « ayres » simples et courts, de forme strophique, pour voix et accompagnement instrumental (luth) témoignent d'une volonté de ne pas gêner l'auditeur dans sa perception du texte ; cette volonté est généralement perceptible chez les compositeurs d'« airs à boire » (sur des textes frivoles) et « à danser » (chansons sur des rythmes de danse) régis par la forme strophique.

Celle-ci fonde l'existence de l' aria , terme apparu vers 1530 pour désigner une pièce musicale simple et strophique se soumettant volontiers à un travail plus complexe d'ornementation (les Nuove Musiche de Caccini, 1602) et de variations ( Partite sopra l'aria di Ruggiero et Partite sopra l'aria di romanesca de Girolamo Frescobaldi) dans la musique vocale et instrumentale. Dès la fin du XVII e siècle, l' aria da capo exerça un pouvoir souverain dans les deux domaines, fixant une forme musicale tripartite propice à l'éclosion de la forme sonate, où la partie médiante contraste avec la première et précède le retour de celle-ci.

Le principe de répétition qui la gouverne produisit une prééminence de la musique sur le texte, finalement réduit à une seule strophe de quatre vers pouvant être entendue huit fois.

Un tel déséquilibre fut dénoncé par Gluck dans sa préface d' Alceste (1767), et par les compositeurs dramatiques du XIX e siècle, appliqués à faire revivre l'ancienne union.

L'aria en tant que partie détachable d'une œuvre et prétexte à la virtuosité vocale d'un chanteur, exercé à l'orner indéfiniment, retomba dans cet état indifférencié d'« air récitatif » qui la caractérisait aux origines du genre (début du XVII e siècle).

Insérée dans le drame musical, l'aria fut assimilée au XIX e siècle à la scène, chez Verdi (dans Otello et Falstaff notamment) et Wagner, le créateur de la « mélodie continue ».. »

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