air, n.
Publié le 18/10/2013
Extrait du document
«
météorologie - Nuages et précipitations
oxygène
ozone
Les livres
aérodynamique - résistance de l'air et portance, page 47, volume 1
2.
MUSIQUE :
terme générique appliqué indifféremment à toute pièce de musique vocale ou
instrumentale nantie d'une ligne mélodique saillante.
Si l'air apparaît, en France, vers 1560,
comme une conséquence directe des relations entretenues entre le texte et la musique,
l'heureuse union des deux éléments semble parachevée dans l'« air de cour »,
particulièrement en faveur en France sous le règne de Louis XIII (1610/1643) et en
Angleterre, où le compositeur Thomas Campion fait figure de symbole par sa double
qualité de poète et de musicien : ses « ayres » simples et courts, de forme strophique,
pour voix et accompagnement instrumental (luth) témoignent d'une volonté de ne pas
gêner l'auditeur dans sa perception du texte ; cette volonté est généralement perceptible
chez les compositeurs d'« airs à boire » (sur des textes frivoles) et « à danser »
(chansons sur des rythmes de danse) régis par la forme strophique.
Celle-ci fonde
l'existence de l' aria , terme apparu vers 1530 pour désigner une pièce musicale simple et
strophique se soumettant volontiers à un travail plus complexe d'ornementation (les
Nuove Musiche de Caccini, 1602) et de variations ( Partite sopra l'aria di Ruggiero et Partite
sopra l'aria di romanesca de Girolamo Frescobaldi) dans la musique vocale et
instrumentale.
Dès la fin du XVII e siècle, l' aria da capo exerça un pouvoir souverain dans les deux
domaines, fixant une forme musicale tripartite propice à l'éclosion de la forme sonate, où
la partie médiante contraste avec la première et précède le retour de celle-ci.
Le principe de
répétition qui la gouverne produisit une prééminence de la musique sur le texte, finalement
réduit à une seule strophe de quatre vers pouvant être entendue huit fois.
Un tel
déséquilibre fut dénoncé par Gluck dans sa préface d' Alceste (1767), et par les
compositeurs dramatiques du XIX e siècle, appliqués à faire revivre l'ancienne union.
L'aria
en tant que partie détachable d'une œuvre et prétexte à la virtuosité vocale d'un chanteur,
exercé à l'orner indéfiniment, retomba dans cet état indifférencié d'« air récitatif » qui la
caractérisait aux origines du genre (début du XVII e siècle).
Insérée dans le drame musical,
l'aria fut assimilée au XIX e siècle à la scène, chez Verdi (dans Otello et Falstaff
notamment) et Wagner, le créateur de la « mélodie continue »..
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