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Alberti Rafael, né en 1902 à Puerto de Santa María, écrivain et peintre espagnol.

Publié le 18/10/2013

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Alberti Rafael, né en 1902 à Puerto de Santa María, écrivain et peintre espagnol. Après s'être voué à la peinture, il s'engagea essentiellement dans la poésie et y fit passer son goût des formes, des couleurs, de la lumière. Il appartient au « groupe poétique de 1927 «, comme Guillén, Lorca, Salinas, Aleixandre... Ces écrivains exprimaient ainsi leur attachement à Góngora, poète dont on a célébré le tricentenaire en 1927 ; tout en restant attachés au passé, ils reçurent les influences étrangères de leur époque. Un poète engagé. En 1925, Alberti obtient le prix national de littérature pour le Marin à terre. Ses oeuvres de jeunesse, la Amante, el Alba del alhelí (l'Aube de la giroflée, 1927), sont d'un lyrisme ardent ; il joue avec les mots et les images, malgré ses inquiétudes qui éclatent violemment en 1929 dans Sobre los ángeles. Il rompit alors avec le milieu bourgeois de sa famille pour s'engager politiquement et devenir « le poète dans la rue «. Entre 1931 et 1935, il voyagea en URSS, fut en relation avec les peintres de la révolution mexicaine (Siqueiros, Diego Rivera) et se mit aux côtés des révoltés (Romancero de los campesinos de Zorita). Avec une fougue et une virtuosité extraordinaires, il traita les thèmes et les genres poétiques les plus divers, allant des poésies baroques aux poésies populaires (chansons, romances). Ce « monstre sacré « des lettres espagnoles est également dramaturge (Fermín Galán, 1931 ; el Hombre deshabitado ; el Adefesio, « le Repoussoir «) et renoue avec la tradition de l'auto sacramental sublimé par Calderón au XVIIe siècle. Après la guerre civile, Alberti s'exila en Argentine, puis à Rome et revint en Espagne en 1977. Pendant son exil, il a continué à se consacrer à la peinture, au dessin et à la poésie, mais à une poésie moins engagée, plus classique, plus simple, dominée par un souci de recherche formelle.

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