Amiens. chef-lieu du département de la Somme et de la Région Picardie. 160 804 habitants. À l'origine, ce fut une ville d'étape, appelée Samarobriva, sur la grande voie romaine de Rome à Boulogne, par Lyon. César y séjourna pendant l'hiver de l'an 54 avant J.-C. Au IVe siècle, le futur évêque de Tours, saint Martin, alors soldat romain, y partagea son manteau avec un pauvre. Dotée par Philippe Auguste d'une enceinte fortifiée, la ville fut occupée par surprise en 1597 par les Espagnols et reprise par Henri IV après un siège de six mois. En 1802 y fut signée la paix dite d'Amiens. La ville fut occupée par les Allemands en 1870, et quelques jours en 1914. Amiens possède d'admirables monuments du passé, dont le plus célèbre est la cathédrale, la plus vaste de France, commencée en 1220 et quasiment terminée en 1270. Sa nef mesure 42 m de hauteur, sa flèche se dresse à 109 m. Parmi les nombreuses sculptures de ce chef-d'oeuvre de l'art ogival, on remarque la Vierge dorée, le Beau Dieu, l'Ange pleureur. La ville possède aussi un beffroi du XVe siècle, et plusieurs musées dont l'un abrite de magnifiques témoignages de l'art picard. La maison où Jules Verne écrivit une grande partie de son oeuvre est un centre de documentation. Célèbre pour ses hortillonnages, centre commercial et administratif, Amiens est également un foyer d'industries diverses. De l'ancienne et importante activité textile (laine, velours) ne subsistent plus que quelques entreprises. D'autres se sont implantées : produits chimiques (lessives, savons), constructions mécaniques, sous-traitance automobile, électroménager. Une université y a été créée. La charte d'Amiens. Il s'agit d'un texte adopté par la Confédération générale du travail (CGT) lors de son congrès réuni à Amiens en octobre 1906. Il définit les grands principes du syndicalisme : celui-ci doit agir indépendamment des partis, par l'« action directe « contre le patronat, notamment par la grève générale. D'autre part, le syndicat ne défend pas seulement les intérêts professionnels, mais doit être une véritable « base de réorganisation sociale «. La charte d'Amiens est l'un des grands textes de référence du syndicalisme français. Les corrélats socialisme - Le parti socialiste en France La paix d'Amiens. Elle correspond au traité franco-anglais du 25 mars 1802. Signé après dix ans de guerre par Charles Cornwallis et Joseph Bonaparte, il consacra la puissance maritime de l'Angleterre et l'hégémonie française sur le continent. C'était, depuis 1763, le premier traité avantageux signé par la France, qui se vit reconnaître dans les faits ses « frontières naturelles « (le Rhin) et restituer ses colonies des Antilles et les comptoirs de l'Inde. La paix fut cependant rompue dès mai 1803. Les corrélats CGT (Confédération générale du travail) Consulat cyclisme - Introduction France - Arts - Architecture - La période gothique France - Histoire - Les bases de la France contemporaine (1789-1870) - Du Consulat à la fin de l'Empire (1799-1815) gisant gothique - Sculpture et vitrail - Des débuts à l'âge d'or (1140-1250) Luzarches (Robert de) Napoléon Ier (Napoléon Bonaparte) Picardie Puvis de Chavannes Pierre socialisme - Le parti socialiste en France S omme stalle syndicalisme - Le syndicalisme ouvrier français Viollet-le-Duc Eugène-Emmanuel Les natifs de ce lieu Bourget Paul Branly Édouard Cambreling Sylvain Delambre Jean-Baptiste Joseph Dorgelès (Rolland Lécavelé, dit Roland) Dulac Germaine Gautier de Coincy Gresset Jean-Baptiste Louis La Grange (Charles Varlet, sieur de) Laclos (Pierre Ambroise François Choderlos de) Magnence Pierre l'Ermite Tellier Charles Voiture Vincent Les médias France - carte des départements et des Régions Somme (80) - carte physique Les livres Amiens - le quartier Saint-Leu, page 232, volume 1 gothique - statue dite « le Beau Dieu « (cathédrale d'Amiens), page 2198, volume 4 urbanisme - la ville d'Amiens, au XVIIe siècle, page 5359, volume 10 voûte - nef centrale de la cathédrale Notre-Dame d'Amiens, page 5589, volume 10
