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Angola.

Publié le 18/10/2013

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Angola. République populaire située au sud-ouest de l'Afrique, limitrophe du Zaïre, de la Zambie et de la Namibie. Le pouvoir est aux mains du Mouvement populaire de libération de l'Angola (MPLA), mais le régime de parti unique a évolué vers le pluralisme en 1991. Géographie. Le pays s'inscrit approximativement dans un carré de 1 250 km de côté et comprend l'enclave de Cabinda. Il est aux deux tiers constitué de plateaux dépassant 1 000 m, couverts de forêts claires et de savanes, où règne un climat tropical tempéré par l'altitude et propice, dans les régions plus arrosées du nord-ouest, à la culture du café. Ces hautes terres dominent une plaine côtière beaucoup plus sèche, voire désertique au sud de Lobito, où débouchent des fleuves coupés de rapides à l'exception de la Kwanza, axe de pénétration historique vers l'intérieur. L'Angola connaît une situation de sous-peuplement, imputable à la longue durée de la traite négrière et aux épidémies, guerres et exodes. Trois groupes ethniques de langue bantoue rassemblent 70 % de la population : les Ovimbundus au sud, les Mbundus au centre et les Kongos au nord. 72 % des Angolais sont des ruraux qui pratiquent, sur à peine 3 % du territoire, une agriculture surtout à base de manioc et de maïs, sans parvenir à couvrir les besoins du pays. L'Angola dispose pourtant de nombreux atouts : climats variés, vastes réserves de terres, ressources hydrauliques et sous-sol riche en pétrole, fer, diamants. Mais les guerres et l'insécurité sont la cause du déplacement des populations, de la désorganisation des transports et des échanges ainsi que de la destruction de beaucoup d'infrastructures. Les plantations, les mines et les usines, souvent nationalisées après le départ massif des colons portugais, ont subi une chute de production. L'effondrement des exportations et l'arrêt des expéditions de cuivre zaïrois et zambien condamnent les villes côtières autres que la capitale à végéter. La production pétrolière est seule à croître, notamment à Cabinda. Elle fournit environ 90 % des devises et 40 % du budget de l'État. Après plus de quinze ans d'économie dirigée, le régime a renoncé au collectivisme. Les livres Angola - les gorges de Tundavala, page 258, volume 1 Angola - l'exploitation d'Elf-Aquitaine en Angola, page 258, volume 1 Afrique - séchage du café en Angola, page 69, volume 1 Histoire. Parmi les royaumes de la rive sud du Zaïre, tributaires au XIIIe siècle du puissant voisin Congo, le Dongo avait à sa tête un n'gola (roi), qui donna son nom au futur Angola colonisé par les Portugais. La côte nord de l'Angola actuel fut découverte en 1482 par Diogo Cão et des comptoirs y furent établis. En 1575, Dias de Novais bâtit le fort de SaintPaul-de-Luanda et entama la conquête de tout le royaume du Dongo. Au XVIIe siècle, la reine dongo Dona Ana tenta en vain de s'opposer à la mainmise étrangère. Des commerçants et des missionnaires portugais s'installèrent dans le pays, et celui-ci, qu'on appela jusqu'en 1884 l'Afrique-Occidentale portugaise, devint alors un pôle de traite négrière. L'Angola ne fut une colonie de peuplement qu'à partir du début du XXe siècle. Trente-cinq mille colons portugais, venus de Guinée-Bissau et du Mozambique, s'établirent entre 1900 et 1950 et développèrent une économie de plantation. Sous le régime de Salazar, malgré le mythe de l'intégration, les indigènes furent davantage soumis au travail forcé et à l'impôt qu'ils ne reçurent la citoyenneté portugaise. Les revendications nationalistes s'affirmèrent après 1945. En 1961 débuta la guerre d'indépendance menée par trois mouvements. Le MPLA, d'inspiration marxiste, avait un large recrutement social. Le Front national de libération de l'Angola (FNLA), plus modéré, s'appuyait sur la paysannerie du Nord. L'Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola (UNITA), de base ethnique étroite, était proche de la Chine. L'indépendance fut obtenue le 11 novembre 1975, à la suite de la révolution portugaise, mais déboucha sur une guerre civile dont les protagonistes reçurent l'appui de puissances étrangères. L'URSS et surtout Cuba permirent la victoire du MPLA en 1976. Agostinho Neto devint alors président de la République populaire. José Eduardo Dos Santos lui a succédé en 1979. Mais l'Afrique du Sud, qui soutenait l'UNITA menée par Jonas Savimbi, occupa le sud du pays jusqu'aux accords de 1984. Ces derniers ont constitué le prélude au retrait sud-africain et cubain (1989-1991), sans pour autant mettre fin à une guerre civile qui aura été l'une des plus meurtrières du monde. Après l'élection présidentielle de 1992, favorable au chef de l'État, des contacts, noués entre ce dernier et l'UNITA, en 1994, ont pour la première fois abouti à une paix relative, tandis que l'ONU décidait de déployer plusieurs milliers de Casques bleus en Angola. Les livres Angola - indépendance de l'Angola en novembre 1975, page 259, volume 1 décolonisation - Angola, page 1398, volume 3 Les corrélats Afrique Cabinda Dos Santos José Eduardo Luanda primitifs (arts) - Les arts africains rapide révolution des OEillets Les médias Angola - tableau en chiffres Angola - carte physique Afrique - carte politique Les livres primitifs (arts) - art tchokwé (Angola), page 4118, volume 8
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« Diogo Cão et des comptoirs y furent établis.

En 1575, Dias de Novais bâtit le fort de Saint- Paul-de-Luanda et entama la conquête de tout le royaume du Dongo.

Au XVII e siècle, la reine dongo Dona Ana tenta en vain de s'opposer à la mainmise étrangère.

Des commerçants et des missionnaires portugais s'installèrent dans le pays, et celui-ci, qu'on appela jusqu'en 1884 l'Afrique-Occidentale portugaise, devint alors un pôle de traite négrière.

L'Angola ne fut une colonie de peuplement qu'à partir du début du XX e siècle. Trente-cinq mille colons portugais, venus de Guinée-Bissau et du Mozambique, s'établirent entre 1900 et 1950 et développèrent une économie de plantation.

Sous le régime de Salazar, malgré le mythe de l'intégration, les indigènes furent davantage soumis au travail forcé et à l'impôt qu'ils ne reçurent la citoyenneté portugaise.

Les revendications nationalistes s'affirmèrent après 1945.

En 1961 débuta la guerre d'indépendance menée par trois mouvements.

Le MPLA, d'inspiration marxiste, avait un large recrutement social. Le Front national de libération de l'Angola (FNLA), plus modéré, s'appuyait sur la paysannerie du Nord.

L'Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola (UNITA), de base ethnique étroite, était proche de la Chine.

L'indépendance fut obtenue le 11 novembre 1975, à la suite de la révolution portugaise, mais déboucha sur une guerre civile dont les protagonistes reçurent l'appui de puissances étrangères.

L'URSS et surtout Cuba permirent la victoire du MPLA en 1976.

Agostinho Neto devint alors président de la République populaire.

José Eduardo Dos Santos lui a succédé en 1979.

Mais l'Afrique du Sud, qui soutenait l'UNITA menée par Jonas Savimbi, occupa le sud du pays jusqu'aux accords de 1984.

Ces derniers ont constitué le prélude au retrait sud-africain et cubain (1989-1991), sans pour autant mettre fin à une guerre civile qui aura été l'une des plus meurtrières du monde.

Après l'élection présidentielle de 1992, favorable au chef de l'État, des contacts, noués entre ce dernier et l'UNITA, en 1994, ont pour la première fois abouti à une paix relative, tandis que l'ONU décidait de déployer plusieurs milliers de Casques bleus en Angola. Les livres Angola - indépendance de l'Angola en novembre 1975, page 259, volume 1 décolonisation - Angola, page 1398, volume 3 Les corrélats Afrique Cabinda Dos Santos José Eduardo Luanda primitifs (arts) - Les arts africains rapide révolution des Œillets Les médias Angola - tableau en chiffres Angola - carte physique Afrique - carte politique Les livres primitifs (arts) - art tchokwé (Angola), page 4118, volume 8. »

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