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août 1792 (journée du 10), journée d'insurrection parisienne qui entraîna la chute de la monarchie.

Publié le 19/10/2013

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août 1792 (journée du 10), journée d'insurrection parisienne qui entraîna la chute de la monarchie. Moins d'un an après la fuite du roi à Varennes (20-21 juin 1791), les effets de la guerre déclarée le 20 avril 1792 et les difficultés économiques provoquèrent une mobilisation croissante du petit peuple urbain des faubourgs, comme l'avait déjà montré la journée du 20 juin 1792. Aux revendications économiques de ce « monde de l'échoppe et de la boutique «, qui commençait à être désigné par le mot « sans-culotte «, s'ajouta une méfiance de plus en plus grande envers l'Assemblée législative, accusée de duplicité, et surtout envers le roi. Ce dernier était soupçonné de sympathie pour les ennemis, surtout depuis le veto qu'il avait mis aux décrets ordonnant la déportation des prêtres réfractaires et l'établissement d'un camp de 20 000 fédérés (milice populaire) près de Paris. La « patrie en danger « et la chute de la monarchie. L'idée de prononcer la déchéance du roi était de plus en plus répandue alors qu'en juillet et août 1792 la trahison de La Fayette, l'arrivée progressive des fédérés à Paris, la situation dramatique des armées aux frontières et la proclamation de la patrie en danger le 11 juillet par l'Assemblée avaient contribué à radicaliser les positions et à rendre la situation explosive. Aussi, le 28 juillet, dès que le manifeste du duc de Brunswick qui menaçait de livrer Paris à une « exécution militaire et à une subversion totale « fut connu, les sections parisiennes organisèrent-elles l'insurrection avec l'appui des jacobins. Dans la nuit du 9 au 10 août, ces sections formèrent une Commune insurrectionnelle où se distinguèrent Danton, Manuel, Pétion de Villeneuve, Collot d'Herbois, Choderlos de Laclos. Au son du tocsin, les fédérés provinciaux se rassemblèrent autour des Tuileries. Le roi se réfugia avec sa famille à l'Assemblée, mais les Suisses chargés de protéger le château se défendirent : le combat, qui ne dura que de huit à dix heures, fit 1 200 morts, dont 376 fédérés et sans-culottes. Sous la pression du peuple, l'Assemblée, qui proclama la suspension du roi et son incarcération à la prison du Temple, annonça également l'élection d'une Convention nationale au suffrage universel et nomma un conseil exécutif provisoire (dans lequel Danton fut le ministre de la Justice). Tournant de la Révolution, la journée du 10 août 1792 provoqua la chute de la monarchie capétienne et fut également la première expérience de démocratie directe exercée par les sans-culottes contre la représentation nationale. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Aiguillon (Emmanuel Armand de Vignerot du Plessis de Richelieu, duc d') Commune de Paris (1792-1794) Convention nationale Danton Georges Jacques France - Histoire - Les bases de la France contemporaine (1789-1870) - La Révolution (1789-1799) Hanriot François Lameth (de) Louis - FRANCE - Louis XVI Marie-Antoinette République (Ire) Révolution française - L'Assemblée législative (1er octobre 1791-20 septembre 1792) sans-culottes Terreur Théroigne de Méricourt (Anne Josèphe Terwagne, dite) Westermann François Joseph Les livres Révolution française - l'invasion des Tuileries par les sans-culottes, le 10 août 1792, page 4375, volume 8

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