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Apollinaire (Wilhelm Apollinaris de Kostrowitzky, dit Guillaume), 1880-1918, né à Rome, écrivain français.

Publié le 19/10/2013

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Apollinaire (Wilhelm Apollinaris de Kostrowitzky, dit Guillaume), 1880-1918, né à Rome, écrivain français. Fils d'un officier italien qui ne le reconnut pas et d'une jeune fille de la société romaine, entraîné par sa mère dans une vie cosmopolite, en marge de tout conformisme, Apollinaire vécut une jeunesse bohème. Malgré des études inégales, un goût très prononcé pour la lecture lui permit d'acquérir une culture originale, diversifiée et très étendue. Après un séjour en Allemagne et en Hollande en tant que précepteur, il revint à Paris en 1903 et se livra à des travaux « alimentaires « : feuilletons, collaborations à de nombreux journaux, compilations, anthologies, ainsi que deux romans érotiques, les Mémoires d'un jeune don juan (1907) et les Onze Mille Verges (1911). C'est pendant cette période qu'Apollinaire se lia avec les peintres d'avant-garde de ce début de siècle. Il fut l'un des premiers à défendre avec ardeur Picasso, Matisse, Vlaminck, Braque, Léger, Delaunay, Picabia, Duchamp... Il donna de nombreux écrits sur l'art à la revue les Soirées de Paris, fondée en 1912, et fit paraître en 1913 un livre intitulé les Peintres cubistes, méditations esthétiques. Les oeuvres poétiques. Elles témoignent de la diversité des traditions qui inspirent Apollinaire : l'Enchanteur pourrissant (1909), récit légendaire, entrecoupé de poèmes, est inspiré des personnages folkloriques de Merlin et Viviane, l'Hérésiarque et compagnie (1910) est un recueil de contes fantastiques, et le Bestiaire ou Cortège d'Orphée (1911), illustré par Dufy, est formé de poèmes qui s'inscrivent dans la tradition des bestiaires médiévaux. Alcools (1913) est son oeuvre majeure. Composé de poèmes qui avaient d'abord paru séparément de 1898 à 1912, le recueil adopte un ordre destiné à donner l'impression de la variété et de la surprise. La joie et l'enthousiasme, exaltant l'« esprit nouveau « et la modernité, alternent avec un lyrisme de complainte, une poésie du désespoir et de l'abandon, sans doute dictée par des expériences personnelles blessantes. Le souvenir de Verlaine, de Mallarmé, de Baudelaire se laisse deviner dans la poésie d'Apollinaire, voisinant avec les vers libres et l'expression désarticulée. À maints égards, elle réalise la transition entre le symbolisme et le surréalisme, témoignant d'un sens du rythme poétique et de l'image qui influencera toute une génération de poètes. Dans Calligrammes (1918), le poète chante la guerre. C'est aussi le recueil des jeux graphiques avec le poème, dont les caractères d'imprimerie sont disposés de façon à former un dessin. Le théâtre d'Apollinaire, quant à lui ( les M amelles de Tirésias , 1918, notamment), n'est pas passé à la postérité. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Albert-Birot Pierre Bateau-Lavoir (le) cubisme - L'avenir du cubisme France - Arts - Littérature - Le XXe siècle Honegger Arthur Lorelei orphisme - 2.ART peinture métaphysique Picasso (Pablo Ruiz Blasco, dit Pablo) poésie - Poésie, vie et expérience prose Revue blanche (la) surréalisme - Le surréalisme en littérature - Introduction Les livres Apollinaire Guillaume, page 286, volume 1 cafés - Les Intellectuels à la Rotonde, à Montparnasse, page 803, volume 2 Laurencin Marie, page 2814, volume 5 poésie - Alcools (1913), de Guillaume Apollinaire, page 3964, volume 7

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