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Appendix Virgiliana

Publié le 30/12/2019

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Appendix Virgiliana. Recueil de courts poèmes latins datant pour la plupart du vivant de Virgile ou peu après, qui fut attribué à Virgile à la fin de l’Antiquité, mais d’authenticité fort douteuse. Ce recueil comprend les pièces suivantes :

Catalepton (« sur une petite échelle »), quatorze épigrammes, peut-être identiques aux Epigrammata que Donat et Servius attribuaient à Virgile ; quelques-unes pourraient être authentiques; le titre avait été utilisé auparavant par Aratos pour un recueil de petits poèmes.

Ciris, un épyllion d’inspiration alexandrine racontant l’histoire de Scylla, fille de Nisos. Ciris est l’oiseau mythique en lequel fut changée Scylla.

Le poème comporte des vers virgiliens et des expressions souvent mal adaptés à un nouveau contexte. N’est pas de Virgile.

 

Copa (la danseuse), petit poème élé-giaque contenant des expressions de Virgile et de Properce, décrivant avec un charme pittoresque une serveuse de cabaret qui danse au son des castagnettes pour distraire ses clients. N’est pas de Virgile.

Culex (« moustique »), poème en hexamètres racontant l’histoire d’un berger qui tue un moustique qui lui a sauvé la vie. Le fantôme du moustique lui apparaît, lui fait des reproches et lui décrit les Enfers. On pensait généralement dans l’Antiquité qu’il était de Virgile, mais c’est un pastiche tardif d’expressions virgiliennes.

Dirae, transmis dans les manuscrits comme une seule pièce en hexamètres, mais habituellement édité en deux poèmes: Dirae, «les furies», où un fermier maudit les soldats qui l’ont dépossédé de sa ferme, et Lydia, où le poète se lamente, dans un style pastoral, d’être séparé de sa maîtresse. Aucun n’est de Virgile.

Élégies sur Mécène, deux élégies sur la mort de Mécène*, transmises dans les manuscrits comme un seul poème.

Moretum, « la salade », un poème en hexamètres, dont le style réaliste parodie le style héroïque, sur la préparation du repas d’un fermier. Dans l’esprit des Géorgiques, il décrit le fermier qui se lève tôt un matin d’hiver, allume le feu, moud son blé dans un moulin à main, cueille dans son jardin les ingrédients pour la salade et prépare son repas, avant de partir labourer son champ. Ce poème n’est pas de Virgile.

Priapea, trois petits poèmes attribués à Virgile, inclus dans une collection de quatre-vingts poèmes adressés à Priape. Ils ne sont pas de Virgile, mais ils furent écrits sous le règne d’Auguste.

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