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Au XIVe siècle, les tapisseries

Publié le 07/04/2015

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Au XIVe siècle, les tapisseries, déjà largement diffusées, se caractérisent par des marques stylistiques bien précises selon le lieu de fabrication. Les principaux centres de production sont Arras, puis Paris, qui atteint l'apogée de sa splendeur dans la deuxième moitié du siècle.

Les rares tapisseries qui nous restent du XIVe siècle appartiennent au dernier quart du siècle. Nous savons par des sources écrites, que les représentations deviennent plus élaborées vers le milieu du XIVe siècle seulement. Avant cette date, elles reproduisent presque exclusivement des motifs héraldiques.

La plus importante tapisserie conservée est le parement représentant l'Apocalypse selon saint Jean. Elle est commandée vers 1375-77 par Louis d'Anjou, frère du roi de France, à la boutique de Nicolas Bataille, l'un des plus célèbres tapissiers de Paris, actif entre 1368 et 1400. Les tapisseries sont destinées à la chapelle de Louis d'Angers à Angers.

Les cartons préparatoires, sur lesquels sont faits les dessins, sont dus au célèbre artiste flamand Hennequin de Bruges, dit Jean de Bandol. Pour réaliser ces cartons, il consulte des manuscrits enluminés de l'Apocalypse. L'unité stylistique du parement laisse supposer que Bandol a non seulement préparé les cartons et choisi les couleurs, mais aussi supervisé la réalisation finale des tapisseries.

Le parement est formé de sept tentures d'une longueur d'environ 20 mètres chacune. Les scènes sont disposées les unes à côté des autres dans des cadres ordonnés, disposés sur deux niveaux. Les images sont colorées à base dans des  teintes sobres et peu variées, tandis que sur le fond s'alternent le rouge et le turquoise.

 

 

 

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