Devoir de Philosophie

Bach Johann Sebastian (ou Jean-Sébastien)

Publié le 21/10/2013

Extrait du document

 

 

Bach Johann Sebastian (ou Jean-Sébastien), 1685-1750, né à Eisenach, compositeur allemand. Bach naquit dans une famille de musiciens et, dès son enfance, fut initié par son père, « musicien de ville «, au jeu du violon et des cordes, et par son frère aîné à la technique de l'orgue. C'est ce frère qui le prit en charge à 10 ans lorsque leur père mourut. Véhément, franc mais discipliné, l'enfant montrait déjà les traits de caractère qui marquèrent sa vie comme sa musique. Adolescent, Bach était aussi passionné de latin et de théologie que de chant et de partitions. À 19 ans, ne pouvant, faute de moyens, accéder à l'Université, il entra comme violoniste dans l'orchestre du duc de Weimar.

Nommé organiste à Arnstadt en 1704, il s'absenta si longuement pour aller entendre Buxtehude qu'il se brouilla avec le conseil municipal et partit à Mühlhausen, en 1707. Il y épousa sa cousine Maria Barbara qui, en treize ans, allait lui donner sept enfants. À Mühlhausen, il se heurta à ses employeurs pour qui une musique trop rayonnante était source de frivolité et de péché. Il retourna donc à Weimar pour neuf ans comme organiste et musicien de chambre. Il en partit en 1717, non sans avoir connu la prison pour insubordination. Pendant les périodes de Mühlhausen et de Weimar, Bach composa plusieurs de ses œuvres majeures : les cantates Actus tragicus et Gott ist mein König (1707), les pièces pour orgue Toccata et fugue en ré mineur (1709), Alla breve en ré mineur (1709), Grande Passacaille en ut mineur (1716), Orgelbüchlein (1717), et pour clavecin le Concerto dans le goût italien.

 Köthen et Leipzig.

Après Weimar commença une heureuse et féconde période à la cour du prince Leopold d'Anhalt-Köthen, passionné de musique, qui comprit Bach et l'aima. Ce fut la musique de concert qui s'offrit à lui, la cour, calviniste, proscrivant la musique religieuse. Il y composa une quantité impressionnante de concertos et de suites, perdus pour la plupart, et un ouvrage pédagogique de premier plan, le Klavierbüchlein, à l'usage de son fils aîné Wilhelm Friedemann. En 1720, Maria Barbara mourut ; en 1721, pour échapper à la solitude, Bach épousa, à 36 ans, la ravissante Anna Magdalena Wilcken, qui en avait 20. Ils eurent treize enfants. Le prince Leopold, veuf à son tour, se remaria avec une femme qui n'aimait pas la musique. Dès lors, le séjour à la cour de Köthen s'assombrit et Bach, de nouveau, chercha à partir et passa les vingt-cinq dernières années de sa vie au cantorat de l'école de Saint-Thomas de Leipzig. Dans le bonheur de Köthen, Bach avait composé des œuvres instrumentales parmi les plus importantes de ce genre : Fantaisie chromatique et fugue (vers 1720), Suites anglaises (vers 1715), Suites françaises et le premier livre du Clavier bien tempéré, pour le clavecin ; des Concertos pour un et deux violons, etc., et les six Concertos brandebourgeois (1721), chefs-d'œuvre du concerto grosso.

Les vingt-cinq années vécues à Leipzig furent celles des tracasseries mesquines et des œuvres grandioses. Incompris des notables locaux, astreint à un enseignement archaïque pour des élèves sans talent, échouant dans toutes ses tentatives d'évasion, il livra de nombreuses œuvres maîtresses mal exécutées et peu appréciées : environ trois cents Cantates (dont seulement deux cents nous sont parvenues), écrites pour tous les dimanches et les fêtes, un Magnificat (1723), les Passions selon saint Jean (1723), selon saint Matthieu (1729), selon saint Marc (1731), la Messe en si mineur (1724-1747), l'Oratorio de Noël (1734), vingt et un Chorals (1731), le second livre du Clavier bien tempéré (1740-1744), quatre livres du Klavierübung (1726-1743) et, lors d'un voyage à Potsdam à la cour de Frédéric II, l'Offrande musicale (1747). En 1749, sa santé s'altéra, il perdit la vue et dicta sans l'achever un Art de la fugue. De la musique de Bach, oubliée pendant un siècle et révélée par Mendelssohn à partir de 1829, et depuis lors sans cesse interprétée et enregistrée, on peut dire qu'elle est l'œuvre d'un artisan, d'un architecte, d'un croyant. Humble devant les modèles, il a réalisé la synthèse des grands styles de la tradition contrapuntique (il est le plus parfait maître de la fugue) et porté à leur plus haute expression toutes les possibilités du style concertant. À la perfection formelle et stylistique s'ajoute une constante densité et fluidité de l'inspiration.

 Les fils de Bach.

Quatre fils de Bach sont également connus.

 Wilhelm Friedemann Bach,

1710-1784, surnommé « le Bach de Halle «. Il occupa des postes d'organiste à Dresde, puis à Halle (1746-1764). Organiste et pianiste virtuose, il fut certainement le plus doué des fils de Bach. C'est lui qui instaura la forme « sonate « et le concerto de clavier moderne.

Complétez votre recherche en consultant :

 Les corrélats

 Carl Philipp Emanuel Bach,

714-1788, surnommé « le Bach de Berlin et de Hambourg «. Claveciniste de Frédéric II, il occupa à partir de 1767 la charge de directeur de la musique à Hambourg. Ses œuvres furent largement répandues de son temps. Il mit au point la forme « sonate « et fut sans cesse préoccupé par la recherche instrumentale.

Complétez votre recherche en consultant :

 Les corrélats

 Johann Christoph Friedrich Bach,

1732-1795, surnommé « le Bach de Bückeburg «. Il demeura toute sa vie au service du comte de Schaumburg-Lippe à Bückeburg. Ses compositions révèlent un musicien original et équilibré.

Complétez votre recherche en consultant :

 Les corrélats

 Johann Christian Bach,

1735-1782, surnommé « le Bach de Milan et de Londres «. Organiste de la cathédrale de Milan, il gagna l'Angleterre en 1762, précédé par la réputation de ses opéras. Mozart et Schubert lui vouaient une grande admiration.

Complétez votre recherche en consultant :

 Les corrélats

Complétez votre recherche en consultant :

 Les corrélats

Complétez votre recherche en consultant :

 Les corrélats

 Les livres

  •  Bach Johann Sebastian - partition manuscrite de Prélude et fugue en sol mineur, page 513, volume 1
  •  Bach Johann Sebastian, page 513, volume 1
  •  Bach Johann Sebastian - la Passion selon saint Matthieu, page 513, volume 1
  •  fugue, page 2077, volume 4
  •  Allemagne - Johann Sebastian Bach, page 164, volume 1  

Liens utiles