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balance des paiements - encyclopédie.

Publié le 21/10/2013

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balance des paiements - encyclopédie. document comptable retraçant l'ensemble des flux d'actifs réels, financiers et monétaires entre les résidents d'une économie et les nonrésidents au cours d'une période donnée, généralement l'année. La balance des paiements est établie par la Banque de France pour le compte de l'État (article 16 de la loi du 4 août 1993 relative aux statuts de la Banque de France). Important indicateur économique, elle permet de quantifier et d'analyser les échanges d'un pays avec le reste du monde. Elle constitue, à ce titre, un instrument fondamental pour la conduite de la politique de change, de la politique monétaire et de la politique économique d'un pays (budget, restructurations, etc.). Elle permet de mesurer les échanges de biens et de services, les mouvements de capitaux et les réserves de change. Plusieurs balances emboîtées. La balance globale retrace l'ensemble des transactions non monétaires. Celles-ci comprennent aussi bien les transactions courantes que les opérations en capital. La balance des transactions courantes porte sur les échanges internationaux de biens et de services (comme les transports, les voyages, les salaires gagnés par les travailleurs étrangers) ; sur des dividendes, des intérêts et autres revenus liés aux investissements ; et sur des transferts courants (comme les pensions et les subventions publiques). Elle intègre plusieurs balances. La balance commerciale est pour un pays la différence entre ses exportations et ses importations de biens matériels. La balance des invisibles retrace les échanges de services et les transferts de revenus : par exemple, les dépenses effectuées par un touriste étranger dans un pays, qui représentent pour ce pays une exportation de services de tourisme. De même, le transport aérien et/ou maritime de personnes et de marchandises d'un pays étranger est considéré comme une exportation de services de transport. Le tourisme, les transports, les assurances, les services bancaires, la coopération technique, civile et militaire, entrent donc dans cette rubrique. Il faut y ajouter également les revenus provenant de l'étranger ou versés à l'étranger - les transferts des travailleurs immigrés, par exemple. La balance de base ajoute à celle des transactions courantes les mouvements de capitaux à long terme, c'est-à-dire les placements de capitaux nationaux à l'étranger ou de capitaux étrangers dans le pays, pour une longue durée (les flux financiers à long terme ont donné lieu, en 1995, à une sortie nette de 39,7 milliards de francs, traduisant la poursuite du processus de redéploiement de l'industrie française à l'étranger entamé de façon significative au milieu des années quatre-vingt). On parle d'entrée de capitaux quand une société étrangère réalise un investissement direct dans un pays, et de transfert de capitaux quand un résident achète des actions d'une société étrangère, par exemple. La balance globale ajoute à la balance de base les mouvements de capitaux à court terme du secteur privé non bancaire (51,5 milliards de francs sont sortis en 1995) et les ajustements requis par la mise en cohérence des diverses sources statistiques. Le financement du solde extérieur. Le solde de la balance globale mesure l'excédent ou le déficit des opérations économiques avec l'étranger. Dans le cas de la France, il a subi au cours des années quatre-vingt plusieurs influences : un déficit structurel de la balance commerciale et un excédent structurel de la balance des invisibles ; des variations, en général parallèles (sauf en 1989), des mouvements de capitaux à long et court terme. Le solde de la balance des paiements est toujours égal à zéro, parce qu'un dernier poste, dit « position monétaire extérieure «, compense l'excédent ou le déficit de l'ensemble des autres postes. Le financement monétaire du solde global prend en partie la forme d'un transfert de réserves de change. Mais surtout celle d'un endettement à court terme du secteur bancaire ou de l'État vis-àvis de leurs homologues étrangers. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats balance commerciale balance industrielle BRI (Banque des règlements internationaux) change eurodevise inflation investissement Les livres balance des paiements, page 524, volume 1

« La balance globale ajoute à la balance de base les mouvements de capitaux à court terme du secteur privé non bancaire (51,5 milliards de francs sont sortis en 1995) et les ajustements requis par la mise en cohérence des diverses sources statistiques. Le financement du solde extérieur. Le solde de la balance globale mesure l'excédent ou le déficit des opérations économiques avec l'étranger.

Dans le cas de la France, il a subi au cours des années quatre-vingt plusieurs influences : un déficit structurel de la balance commerciale et un excédent structurel de la balance des invisibles ; des variations, en général parallèles (sauf en 1989), des mouvements de capitaux à long et court terme.

Le solde de la balance des paiements est toujours égal à zéro, parce qu'un dernier poste, dit « position monétaire extérieure », compense l'excédent ou le déficit de l'ensemble des autres postes.

Le financement monétaire du solde global prend en partie la forme d'un transfert de réserves de change. Mais surtout celle d'un endettement à court terme du secteur bancaire ou de l'État vis-à- vis de leurs homologues étrangers. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats balance commerciale balance industrielle BRI (Banque des règlements internationaux) change eurodevise inflation investissement Les livres balance des paiements, page 524, volume 1. »

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