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Beauvoir (Simone de ), 1908-1986, née à Paris, femme de lettres française.

Publié le 21/10/2013

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Beauvoir (Simone de ), 1908-1986, née à Paris, femme de lettres française. D'une famille bourgeoise catholique, Simone de Beauvoir connut l'enfance et la jeunesse d'une « jeune fille rangée « : études brillantes, du cours Désir à l'agrégation de philosophie où elle fut reçue à 21 ans, aux côtés de Maurice Merleau-Ponty, Claude Lévi-Strauss et Raymond Aron. La même année, en 1929, elle rencontrait Paul Nizan et Jean-Paul Sartre, lequel lui proposa bientôt de l'épouser. Elle refusa, préférant le modèle non conformiste d'une union libre qui se poursuivit jusqu'à la mort de Sartre. Professeur à Marseille, à Rouen, puis à Paris jusqu'en 1943, elle finit par quitter le professorat après la parution de son premier roman, l'Invitée (1943), qui décrit le thème moderne de la jalousie à travers les éléments d'une expérience vécue : l'épreuve de la présence d'un tiers féminin dans son couple avec Sartre. Sa carrière d'écrivain commençait. Le Sang des autres (1944) lui fut inspiré par son expérience de la Résistance. Elle participa en 1945 à la création de la revue l es Temps modernes, puis partagea la célébrité des existentialistes. Amie de Raymond Queneau, Michel Leiris, Alberto Giacometti, Albert Camus, Boris Vian, Jean Genet, elle publia le Deuxième Sexe (1949), puis les Mandarins (1954), qui obtinrent le prix Goncourt. Écrivain « engagé «, elle participa au congrès du Mouvement de la paix à Helsinki, prit parti contre les scandales de la guerre d'Algérie. Les oeuvres de sa maturité sont plutôt autobiographiques : Mémoires d'une jeune fille rangée ( 1958), la Force de l'âge ( 1960), la Force des choses ( 1963) ; Une mort très douce ( 1964), qui relate la mort de sa mère ; un essai, la Vieillesse ( 1970) ; T out compte fait (1972), roman sur sa propre vieillesse, et la Cérémonie des adieux (1981), écrit après la mort de Sartre. Par son éthique de la responsabilité, Simone de Beauvoir choisit une orientation délibérément morale de la liberté sartrienne. À travers ses romans, la question du regard d'autrui est posée à l'échelle de la cité aussi bien qu'à l'échelle du couple. C'est par le féminisme, dont elle a assurément contribué à poser les bases, qu'on perçoit le mieux la continuité de son oeuvre à sa vie. C'est pour cette raison, sans doute, qu'elle doit ses plus grands succès d'écrivain à ses oeuvres autobiographiques, où son écriture, de facture classique, apparaît pourtant sous son aspect le plus original. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats existentialisme féminisme femme - Conquête d'une identité féminine France - Arts - Littérature - Le XXe siècle prix littéraire Sartre Jean-Paul Temps modernes (les) Les médias Beauvoir (Simone de) Les livres Beauvoir (Simone de), page 584, volume 2 Sartre Jean-Paul, page 4636, volume 9

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