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Bohr Niels, 1885-1962, né à Copenhague, physicien danois, lauréat du prix Nobel en 1922.

Publié le 21/10/2013

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Bohr Niels, 1885-1962, né à Copenhague, physicien danois, lauréat du prix Nobel en 1922. Il fit ses études à Copenhague, puis à Cambridge. Assistant d'Ernest Rutherford à Manchester de 1912 à 1916, il revint à Copenhague. Il fut le fondateur, puis le directeur jusqu'à sa mort de l'Institut de physique théorique de Copenhague, centre de renommée mondiale qui fut, pour la génération de l'entre-deux-guerres, un véritable sanctuaire de la physique. Ses principaux travaux. Il consacra l'essentiel de ses travaux à la théorie quantique, dont il fut l'un des précurseurs, puis l'un des principaux interprètes. La théorie de la constitution des atomes, qu'il élabora à partir de 1913, joua en effet un rôle clé dans l'émergence de la mécanique quantique en 1925. Bohr réussit à combiner le modèle planétaire de l'atome proposé en 1911 par Ernest Rutherford - les électrons, particules négatives, décrivent des orbites autour d'un noyau lourd positif - avec la notion de quantum d'action élaborée par Max Planck et Albert Einstein. Il introduisait ainsi le concept d'état stationnaire atomique, dans lequel l'électron décrit une orbite autour du noyau sans rayonner d'énergie, ce qui était une rupture complète avec les prédictions de l'électrodynamique classique. L'émission ou l'absorption d'un quantum d'énergie électromagnétique (un photon) étaient alors décrites l'une comme l'autre par un « saut quantique « de l'électron atomique d'une orbite à l'autre. Le modèle de Bohr permit de rendre compte avec un remarquable succès du spectre de l'atome d'hydrogène. Bohr réussit également, en faisant usage d'un principe de correspondance entre comportements quantique et classique des systèmes atomiques, à interpréter les principales caractéristiques des spectres d'atomes plus complexes. Il manifesta aussi un grand intérêt pour les aspects épistémologiques de la mécanique quantique. Sa théorie de la complémentarité permit de résoudre certaines contradictions apparentes dans la description des phénomènes physiques introduites par la mécanique quantique, contradictions exprimées par les relations d'indétermination de Heisenberg. Il continua jusqu'à la fin de sa vie à jouer un rôle de premier plan dans le développement de la physique atomique et nucléaire. Il fut notamment le premier à proposer, en 1939, une interprétation des expériences de fission artificielle du noyau de l'atome d'uranium par impact de neutrons. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats atome - Un long parcours scientifique complémentarité électricité - Introduction électron physique - La physique au XXe siècle - Les grands bouleversements : quanta et relativité quanta (théorie des) quantique (mécanique) Rutherford of Nelson Ernest Les livres Bohr Niels, page 685, volume 2

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