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Borges Jorge Luis , 1899-1986, né à Buenos Aires, écrivain argentin.

Publié le 21/10/2013

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Borges Jorge Luis , 1899-1986, né à Buenos Aires, écrivain argentin. Cosmopolite (il lit l'anglais avant de savoir lire sa langue maternelle), grand érudit, esprit curieux, il fut un écrivain fécond, tenté par toutes les recherches. Fantasque (il détruisit lui-même plusieurs de ses oeuvres ou manuscrits), il se remit souvent en cause, dénonçant ses erreurs (y compris celle de son mariage, contracté en 1967 avec Elsa Astete Milan, dont il se sépara en 1970). Dès 1938, ses problèmes de vue commencèrent ; en 1956, il était déjà presque aveugle, et les médecins lui interdirent la lecture et l'écriture. Sa mère fut alors pour lui une véritable secrétaire. Pour l'écrivain aveugle, le mot précède toute création, il précède l'existence en même temps qu'il la renferme ou la consacre. La vie est comme un rêve livré à l'imagination, au fantastique. Donc, tout est littérature. Son éclectisme, lié à sa grande culture et à la vivacité de son esprit, le guida dans la découverte des multiples facettes de la créativité sur le plan littéraire (poésie, conte, critique, ésotérisme, roman policier...) comme sur le plan artistique (musique, peinture ou dessin, cinéma). Avec sa famille, Borges voyagea en Europe : Paris, Genève, Madrid, où il adhéra au mouvement de renouveau ultraïste. De retour à Buenos Aires (1921), il écrivit le Manifeste ultraïste et la plupart des poèmes du recueil Ferveur de Buenos Aires (édité en 1923). Il collabora à plusieurs revues, rencontra Bioy Casares, avec qui il publia une Anthologie poétique argentine (1941), des romans fantastiques sous le pseudonyme de H. Bustos Domecq ( Six Problèmes pour don Isidro Parodi , 1942). Le recueil de contes Fictions f ut publié en 1944 et l'Aleph, en 1949. Borges connut des difficultés sous le régime de Perón (1945-1955). En 1955, il fut nommé directeur de la Bibliothèque nationale et élu à l'Académie des lettres. En 1956, il devint professeur de littérature anglaise à l'université de Buenos Aires et reçut le prix national de littérature. Il revint au conte en prose avec l'Intruse et composa des paroles de chansons. Après son mariage, il enseigna aux États-Unis, à l'université Harvard. Il continua ses voyages en Europe, et poursuivit son oeuvre : l'Or des tigres ( 1969 à 1972), les nouvelles le Livre de sable (1975), les Conjurés, quarante-quatre poèmes et proses poétiques (1985). Pendant la dictature des généraux, il « ignora « l'existence des disparitions. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Argentine - Arts - Littérature Bioy Casares Adolfo fantastique - Le fantastique en littérature nouvelle policier (roman)

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