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brahmanisme.

Publié le 23/10/2013

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brahmanisme. n.m. (du sanskrit brahman, le « soi suprême «), forme prise par l'ensemble des religions indiennes après la période védique (XIIe -VIe siècle avant J.-C.), et ajoutant aux croyances issues des textes des Veda d'autres croyances provenant des divers fonds ethniques indiens. Il n'y a pas de différence fondamentale entre le brahmanisme et ce que les Européens ont appelé, à partir du XIXe siècle, l'hindouisme, si ce n'est que ce dernier implique une certaine forme de spiritualité quelque peu débarrassée des mythes et du ritualisme brahmaniques. Les hindous, eux, nomment leur religion San?tama Dharma, c'està-dire « Loi de perfection éternelle «. Le brahmanisme est autant une religion qu'un type de société fondé sur la division de la population en quatre castes sous la direction de celle des brahmanes (ou prêtres) chargés des rites et de l'explication des Veda, considérés comme des textes « révélés «. Du védisme au brahmanisme. Le brahmanisme n'est en fait qu'un védisme évolué, qui commença à se systématiser vers 500 avant notre ère, avec l'influence prépondérante des brahmanes sur la règle sociale établie auparavant par les Kshatriya ou « guerriers-dirigeants «. À l'origine, la société brahmanique était relativement perméable. Ce n'est qu'à partir du début de notre ère que, le système des castes se sclérosant, la plupart des divinités védiques mineures furent abandonnées pour faire place à celles des populations indigènes, comme Shiva et Vishnu/Krishna par exemple. Des doctrines philosophiques, exposées dans des grands récits épiques comme le Mah?bh?rata et le R?m ?yana, apparurent alors. Elles favorisaient telle ou telle divinité au détriment de certaines autres, et leur attribuaient des faits légendaires. En même temps, coutumes, traditions et pratiques populaires eurent tendance à se substituer au ritualisme védique. L'apparition de divinités personnelles, la divinisation des objets du culte, le développement de la doctrine du « don de soi « (bhakti, voir ce mot), le culte des images et les nouvelles philosophies religieuses s'amalgamèrent pour constituer ce que l'on appelle communément le brahmanisme. Deux grandes divinités se partageaient la faveur des fidèles : Vishnu, qui fait évoluer le monde et participe activement à sa préservation, et Shiva, qui « danse « la création et la destruction du monde. Les anciens dieux tels Brahm?, S?rya le soleil et d'autres comme Indra, le « roi des dieux «, furent relégués à une place mineure sans pour autant être totalement négligés. Apparurent également des avat?ra (« incarnations «) des grandes divinités (Shiva et surtout Vishnu), qui « descendent « sur terre pour sauver l'humanité d'un grand péril, et dont les formes furent adoptées avec enthousiasme par les peuples, comme celle de Krishna, par exemple, ou de R?ma, tous deux avat?ra de Vishnu. Le brahmanisme se distingua alors du védisme par des caractères plus populaires, plus philosophiques, et surtout plus chargés d'émotion. Il ne cessa d'évoluer au cours des siècles. L'apparition de nombreux courants philosophiques, toujours fondés sur l'enseignement des Veda et de ses corollaires, les Br?hmana et les Upanishad, donna cependant de nouvelles orientations philosophiques aux diverses croyances amalgamées dans le brahmanisme. Cela aboutit à des spéculations spirituelles de très haut niveau qui constituèrent le fondement de ce que les Anglais ont appelé, au XIXe siècle, l'hindouisme. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Inde - Histoire - La période formative (VIe siècle avant J.-C. - IIIe siècle après J.C.) Croyances et rites. Caractérisé par le système des castes, le brahmanisme se définit comme croyance en une divinité unique et impersonnelle, en la transmigration des âmes et en la « révélation « des Veda. Les différentes branches du brahmanisme ont un idéal commun : affranchir l'âme du cycle des transmigrations, de l'existence temporelle, par l'union avec le principe éternel et immuable : brahman ou ?tman, l'âme universelle, d'où proviennent toutes choses. Selon les Upanishad, livres sacrés les plus connus du brahmanisme, cette union se produit lorsque l'individu, par une méditation intense, parvient au sentiment libérateur que son âme particulière s'identifie à l'âme universelle. Grâce à cette expérience, il échappe à la multiplicité mouvante de la création, pour retourner à la source éternelle et entrer dans le nirv?na, à jamais libéré du cycle de la réincarnation. Selon les castes, les codes de conduite diffèrent. Néanmoins, elles ont en commun la p?j?, ou prière rituelle, qui peut aussi bien se faire au temple que chez soi, les pèlerinages aux lieux sacrés, et notamment au Gange, dont les eaux sont considérées comme sacrées, et une relative tolérance pour les croyances d'autrui. Les Hindous sont persuadés, en effet, que toutes les formes divines que l'on peut vénérer ne sont, en fait, que des expressions diverses d'une même Réalité suprême innommable, infinie et inconnaissable, le brahman. Complétez votre recherche en consultant : Les livres temple Kandariya Mahadec, dédié à Shiva, à Khajuraho (Inde), page 5111, volume 9 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats avatar bhakti Brahma brahmane caste hindouisme incarnation Inde - Histoire - La période formative (VIe siècle avant J.-C. - IIIe siècle après J.-C.) Inde - Religion Shiva Upanishad Veda Vishnu Les livres hindouisme - Vishnu se reposant sur une feuille de lotus, page 2365, volume 5

« divinité unique et impersonnelle, en la transmigration des âmes et en la « révélation » des Veda.

Les différentes branches du brahmanisme ont un idéal commun : affranchir l'âme du cycle des transmigrations, de l'existence temporelle, par l'union avec le principe éternel et immuable : brahman ou ātman , l'âme universelle, d'où proviennent toutes choses.

Selon les Upanishad , livres sacrés les plus connus du brahmanisme, cette union se produit lorsque l'individu, par une méditation intense, parvient au sentiment libérateur que son âme particulière s'identifie à l'âme universelle.

Grâce à cette expérience, il échappe à la multiplicité mouvante de la création, pour retourner à la source éternelle et entrer dans le nirv āna, à jamais libéré du cycle de la réincarnation.

Selon les castes, les codes de conduite diffèrent.

Néanmoins, elles ont en commun la p ūjā , ou prière rituelle, qui peut aussi bien se faire au temple que chez soi, les pèlerinages aux lieux sacrés, et notamment au Gange, dont les eaux sont considérées comme sacrées, et une relative tolérance pour les croyances d'autrui.

Les Hindous sont persuadés, en effet, que toutes les formes divines que l'on peut vénérer ne sont, en fait, que des expressions diverses d'une même Réalité suprême innommable, infinie et inconnaissable, le brahman. Complétez votre recherche en consultant : Les livres temple Kandariya Mahadec, dédié à Shiva, à Khajuraho (Inde), page 5111, volume 9 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats avatar bhakti Brahma brahmane caste hindouisme incarnation Inde - Histoire - La période formative (VIe siècle avant J.-C.

- IIIe siècle après J.-C.) Inde - Religion Shiva Upanishad Veda Vishnu Les livres hindouisme - Vishnu se reposant sur une feuille de lotus, page 2365, volume 5. »

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