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Buffon (Georges Louis Leclerc.

Publié le 23/10/2013

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Buffon (Georges Louis Leclerc. comte de), 1707-1788, né à Montbard (Côte-d'Or), naturaliste français, fils aîné de Benjamin François Leclerc (1683-1775), devenu en 1717 seigneur de Buffon et de Montbard, conseiller au parlement de Bourgogne. Buffon fit ses études secondaires au collège des jésuites de Dijon. Licencié en droit, il alla étudier à Angers les mathématiques, la médecine et la botanique. Puis il voyagea en compagnie d'un jeune ami anglais, le duc de Kingston, et de son précepteur Hinckmann, qui l'initia aux sciences naturelles. Ils visitèrent le sud de la France, l'Italie, la Suisse. Enfin, Buffon suivit ses amis à Londres où il séjourna, comme Voltaire et Montesquieu l'avaient fait avant lui. Revenu en France, Buffon publia des mémoires de mathématiques et de physique, ainsi qu'une étude d'économie rurale. Il traduisit en 1735 la Statique des végétaux, de l'Anglais Hales, puis la Méthode des fluxions, de Newton. Il entreprit ses premières expériences botaniques sur ses terres de Montbard. En 1733, il fut nommé membre adjoint de l'Académie des sciences (classe de mécanique), alors qu'il n'avait que 26 ans. Il s'assura de confortables revenus en créant une forge à Montbard et s'y révéla un dirigeant rigoureux et très avisé. Élu en 1740 membre de l'Académie des sciences, cette fois en tant que botaniste, il se vit confier la charge d'intendant du Jardin du roi, l'actuel Jardin des Plantes. C'est là qu'il conçut et mit en chantier sa monumentale Histoire naturelle générale et particulière (trente-six volumes), qui devait l'occuper jusqu'à la fin de sa vie. Il se maria à 45 ans. Sa femme lui donna, un an plus tard, un fils unique qui devait être guillotiné en 1794. Une référence obligée. En 1753, il fut reçu à l'Académie française. Il y prononça un discours resté célèbre et, contre tous les usages, il fut applaudi par l'assemblée : le Discours sur le style, d'où est extraite la fameuse phrase : « Le style, c'est l'homme même «. Bien que protégé par Louis XV et Louis XVI, et ami de MMe Necker, Buffon fut en butte aux critiques acerbes de la Sorbonne qui condamna à deux reprises ses écrits : la Théorie de la Terre, en 1751, et les Époques de la Nature, en 1779. Il avait remis en question l'âge présumé de la Terre selon les Écritures sacrées. S'appuyant sur l'astronomie, la minéralogie et la géologie, il suggéra le chiffre de 20 000 ans (mais on peut lire un million d'années sur ses manuscrits non publiés). Buffon fut un scientifique prudent : s'il affirma la prééminence absolue de l'homme sur la nature (« L'empire de l'homme sur les animaux est un empire légitime «), il écrivit toutefois qu'« une vérité peut-être humiliante pour l'homme, c'est qu'il doit se ranger lui-même dans la classe des animaux «. Daubenton, médecin éminent, participa à la rédaction des sept premiers volumes de l'Histoire naturelle. En dépit du grand nombre de ses collaborateurs, Buffon s'appliqua à maintenir une remarquable unité de style tout au long de l'oeuvre. Il eut l'art d'exploiter admirablement les comptes rendus qui parvenaient du monde entier au Jardin du roi, futur muséum, et d'en tirer une philosophie de la nature qui eut un retentissement mondial. Son oeuvre fut achevée après sa mort par ses assistants : elle reste une référence obligatoire pour tous ceux qui abordent l'étude de la nature. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats animal (règne) - Évolution et classification : historique - Introduction biologie Daubenton Louis Jean-Marie évolution - Les prémices du transformisme - Introduction évolution - Les prémices du transformisme - La notion d'espèce naturelle géologie - Histoire Histoire naturelle Lumières (philosophie des) - Rationalisme contre rationalisme muséum sciences (histoire des) - Le temps - La naissance du temps profond Les livres Buffon, page 772, volume 2 Lumières (philosophie des) - page de titre et frontispice du tome I de l'Histoire naturelle, page 2937, volume 6

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