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bulbe, n.

Publié le 23/10/2013

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bulbe, n.m. BOTANIQUE : tige souterraine arrondie, très courte par rapport au rhizome, et renflée, qui est l'organe assurant la survie de la plante en hiver. Le bulbe est formé d'un plateau charnu plus ou moins conique, d'écailles ou de tuniques (feuilles hypertrophiées non chlorophylliennes) charnues et serrées les unes contre les autres, et d'un bourgeon central qui se développera en une hampe florale. Les feuilles externes, donc les plus âgées, amincies et desséchées, ont un rôle protecteur. Les autres, épaisses et charnues, sont gorgées de réserves. Les bulbes peuvent se multiplier de façon végétative : à l'aisselle des écailles, des bourgeons axillaires se développent en une jeune pousse bulbaire, ou caïeu. Ces caïeux donnent naissance à un nouvel individu. Les différentes sortes de bulbes. Dans le bulbe solide (par exemple celui du crocus), la majeure partie est constituée par la tige. Dans le bulbe écailleux (par exemple celui du lis, de la jacinthe), le plateau est très gros et les feuilles petites et charnues se détachent facilement de la tige. Leur insertion est strictement localisée à un secteur du plateau. Le bulbe tuniqué (par exemple celui de l'oignon) est formé surtout de feuilles se recouvrant mutuellement. La première tunique est en général brune et desséchée, et les autres sont charnues. De nombreuses plantes alpines assurent leur survie par leur bulbe. Elles ne disposent que d'une courte période pour réaliser leur floraison, et ces réserves souterraines leur permettent de fleurir très rapidement. C'est le cas du lis martagon ou du crocus printanier. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats caïeu crocus lis oignon tulipe Les livres bulbe, page 773, volume 2

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