cellulose.

cellulose. n.f., constituant fondamental des parois végétales. C'est un polysaccharide constitué de molécules de glucose reliées par des liaisons b ( b-1,4). A l'inverse de l'amidon, qui est également un polymère de molécules de glucose (reliées par des liaisons a), la cellulose ne constitue pas une réserve d'énergie pour la plante, mais représente l'élément de base pour les tiges, les branches et tous types de parois végétales. La cellulose en assure la rigidité en s'associant à d'autres molécules de cellulose pour former des structures cristallines, appelées micelles, qui se regroupent en microfibrilles. Elle est à l'état presque pur dans le coton, les fibres de lin et de chanvre. La cellulose pure est blanche, solide, diaphane, sans odeur ni saveur, insoluble dans l'eau, l'alcool, l'éther, les huiles saturées ou volatiles. Seule la liqueur de Schweitzer (solution d'oxyde de cuivre dans l'ammoniaque) la dissout. Sa densité est de 1,55. La cellulose, qui n'est pas digérée par l'intestin humain, constitue néanmoins un aliment de lest, ou antialiment, qui favorise le péristaltisme et améliore le transit intestinal. La plupart des herbivores ne produisent pas non plus l'enzyme capable de digérer la cellulose, la cellulase. Cependant, cette fonction est assurée par les très nombreux micro-organismes (bactéries ou champignons) qu'ils hébergent dans leur estomac (chez les ruminants) ou leur intestin (chez les autres mammifères herbivores). La cellulose est métabolisée en acides gras et autres nutriments. La fermentation de la cellulose libère du gaz carbonique et du méthane, qui sont expulsés par les animaux. La cellulose a de multiples usages, et sert notamment à la fabrication de papiers, de textiles artificiels (viscose), de vernis et de matières plastiques.