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chant.

Publié le 24/10/2013

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chant. n.m., usage musical de la voix. Selon Ivan Fonagy (la Vive Voix), « la voix humaine est perçue comme du chant si elle atteint [...] un certain degré de musicalité (c'est-à-dire de régularité), sinon elle est considérée comme de la parole «. Le chant se fonde sur la maîtrise de la respiration qui permet au diaphragme de s'appuyer sur une colonne d'air solide et aux cordes vocales de se tendre et de vibrer. Ainsi le souffle, concentré, assure une émission ample et projetée du son, dans tous les résonateurs (de la poitrine pour les notes graves à la tête pour les notes aiguës) ; selon la tessiture, ou étendue vocale, du chanteur, le seuil entre le registre de tête et le registre de poitrine varie. La forme du pharynx et de la bouche modèle ensuite la couleur vocale. Une détente absolue des muscles expiratoires et glottiques n'est possible que par la vocalisation, la structure régulière de la voyelle s'opposant à celle, aléatoire, de la consonne, bruit qui scande le continuum sonore pour permettre l'intelligibilité. Nomenclature des voix chantantes. Les voix dans le chant sont classées par leur tessiture. Pour les voix de femmes, elle va du soprano ultra-aigu (colorature) au contralto ; pour les voix masculines, du ténor suraigu à la basse profonde. Mais les frontières sont floues et mobiles entre ces différents types vocaux. Une catégorie à part réunit les voix d'enfants, de castrats et de falsettistes dont la tessiture de soprano ou d'alto provient de contraintes physiques ou d'une technique d'émission particulière, en voix de tête. Complétez votre recherche en consultant : Les médias chant - tableau des tessitures La parole et le chant. Toute l'histoire de l'art vocal tient dans l'oscillation perpétuelle entre la parole (Prima la parole) et la musique (Prima la musica), deux pôles vers lesquels ont tendu tous les compositeurs d'opéra depuis la naissance du genre : du parlar cantando de Monteverdi à la vocalité de Berio, en passant par le bel canto des Italiens, tous ont apporté leur propre solution. La phonétique a donné sa réponse au problème, en attirant l'attention des musiciens sur le texte, composé lui aussi de sons, vocaliques et consonantiques, et dont l'action peut être déterminante. Ainsi, les fréquences régulières des vibrations mises en jeu dans l'émission des voyelles seraient à la source du plaisir éprouvé par l'auditeur. La musique vocale. Dans les civilisations de tradition orale, le chant est incantation, profane ou religieuse, qui renforce le pouvoir de la parole. Le chanteur est un être initié, rapproché du (des) dieu(x). Des techniques, parfois extrêmement sophistiquées, utilisent le jodel et toutes les variations de la « vocalise jubilatoire «. Dans le chant classique, l'art du chanteur est complexe : beauté du timbre et de la couleur vocale, virtuosité, intelligence du texte et - dans l'opéra - vérité dramatique. Opéras, oratorios, lieder et mélodies se fondent depuis quatre siècles sur une même convention du chant, précisément codifiée. Les premiers virtuoses profanes, au XVIe siècle, sont venus de l'école vocale de l'Église romaine : la virtuosité transposa alors la jubilation religieuse en plaisir esthétique et même en art pour l'art (Vivaldi, Haendel, puis Bellini, Donizetti, Rossini). Le bel canto a triomphé jusqu'en 1830. Cependant, en France notamment, Lully, Rameau, Gluck avaient développé un chant plus proche du récitatif, enrichi d'apports puissamment lyriques. Cette déclamation se retrouva au XIXe siècle dans la mélodie allemande, puis dans le chant wagnérien où récitatif et air se fondent en une ligne unique, ininterrompue. Au XXe siècle, la mélodie s'est encore développée pour magnifier le texte (Duparc, Fauré, Poulenc, Berg...). Le Sprechgesang allemand (chantéparlé), annoncé par Wagner, imprègne les grands chefs-d'oeuvre de Schönberg ou Berg, de Berio aussi. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats yodl Le jazz. Toute la musique afro-américaine, issue du blues et du gospel, est d'essence vocale : le chant y est aussi le modèle du solo instrumental (chorus) et des tutti de l'orchestre (riffs). En retour, les chanteurs (et plus encore les chanteuses) de jazz ont développé des techniques inspirées du jeu des cuivres : effets de vibrato, usage du falsetto, goût de l'allitération et des onomatopées (le scat). À côté des grands solistes (souvent mis en vedette par les big-bands), il existe une forte tradition chorale d'origine religieuse. Voir le dossier jazz. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats bel canto blues castrat chanson choeur choral cordes vocales glotte gospel grégorien (chant) incantation lied mélodie opéra oratorio pharynx phonétique plain-chant récitatif tessiture timbre vibrato vocalise voix [1] Les livres choeur, page 1085, volume 2

« Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats yodl Le jazz. Toute la musique afro-américaine, issue du blues et du gospel, est d'essence vocale : le chant y est aussi le modèle du solo instrumental ( chorus ) et des tutti de l'orchestre ( riffs ). En retour, les chanteurs (et plus encore les chanteuses) de jazz ont développé des techniques inspirées du jeu des cuivres : effets de vibrato, usage du falsetto, goût de l'allitération et des onomatopées (le scat).

À côté des grands solistes (souvent mis en vedette par les big-bands), il existe une forte tradition chorale d'origine religieuse.

Voir le dossier jazz. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats bel canto blues castrat chanson chœur choral cordes vocales glotte gospel grégorien (chant) incantation lied mélodie opéra oratorio pharynx phonétique plain-chant récitatif tessiture timbre vibrato vocalise voix [1] Les livres chœur, page 1085, volume 2. »

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