Cher (18). département de la Région Centre. Il est bordé par le cours de la Loire à l'est et traversé par le Cher à l'ouest. Le cadre physique et humain. Le territoire du Cher recouvre une partie importante du Berry historique. Il est constitué au nord-ouest par la Sologne berrichonne parcourue par la Petite et la Grande Sauldre. Cette région de bois, de landes et d'étangs vit essentiellement de la chasse, pratiquée surtout sur des propriétés appartenant à des Parisiens, et de la pêche. Au nord-est, les collines de craie du Sancerrois culminent à 434 m à la motte d'Humbligny ; leurs pentes bien exposées face à la Loire dessinent un superbe paysage couvert par le vignoble. La Champagne berrichonne, au centre du département, vaste plaine de calcaire jurassique, se caractérise par de grands espaces sans haies, seulement entaillés par les vallées du Cher et de ses affluents : Yèvre, Auron, Arnon. Au sud enfin, la dépression marneuse du val de Germigny, couverte de riches prairies, et les collines du Boischaut sont le domaine du boeuf charolais. La vie économique. La production agricole, qui reste diversifiée, est souvent performante. Dans la Champagne berrichonne au sol médiocre, on cultivait du blé et on élevait le mouton pour la laine. Les amendements effectués au XIXe siècle, l'utilisation massive des engrais au sein de grandes exploitations ont fait de ces plaines de vastes champs de blé, de colza et de tournesol. Le Sancerrois, sinistré par le phylloxéra, a su renaître après la Seconde Guerre mondiale, associant la production de vin blanc de qualité et celle de fromage de chèvre des coteaux proches. Enfin, l'élevage charolais du sud du département maintient son image de qualité. L'activité industrielle est apparue précocement, favorisée par la laine, par la présence de fer dans le sous-sol et par la construction du canal du Berry. Après 1870 eut lieu la première décentralisation stratégique avec la création d'un arsenal à Bourges (aujourd'hui, Groupement industriel des armements terrestres, GIAT), où s'est également installée Aérospatiale ; néanmoins, la ville a perdu près de 2 000 emplois industriels entre 1985 et 1995. La métallurgie et la mécanique sont présentes à Vierzon, même si cette vieille ville ouvrière perd son identité avec la crise de ses activités et la montée du chômage. L'agriculture a fourni la base d'une activité agroalimentaire active : coopératives céréalières et d'approvisionnement à Bourges, laiteries à Rians. L'activité touristique s'appuie sur la richesse de l'histoire locale. Bourges, capitale éphémère du roi Charles VII et cité de Jacques Coeur, reste la ville la plus visitée ; de nombreux monuments, notamment sa cathédrale, témoignent de ce passé prestigieux. Le Printemps de Bourges et le développement de l'université donnent à la ville une nouvelle jeunesse au milieu de campagnes peu denses. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Bourges, page 720, volume 2 Cher (18) - le vignoble du Sancerrois, page 1029, volume 2 Cîteaux (ordre de) - cloître de l'abbaye de Noirlac, page 1127, volume 2 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Bourges Bruère-Allichamps Centre Cher Loire Nançay Saint-Amand-Montrond Sancerre Vierzon Les médias Cher (18) - carte physique Cher (18) - tableau en bref France - carte des départements et des Régions
