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cilié.

Publié le 24/10/2013

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cilié. n.m., être vivant constitué d'une seule cellule, appelé aussi infusoire. Les ciliés se différencient des autres protozoaires par leurs nombreux cils et par les particularités de leurs noyaux. La double fonction du noyau, régulation des processus vitaux et conservation de l'information héréditaire, est, dans cette classe, répartie en deux types de noyaux : un grand noyau de forme variable assure la première fonction, et un petit noyau sphérique, la seconde. Comme les autres unicellulaires, les ciliés ont, le plus souvent, une reproduction asexuée. Ils se multiplient par « division «, deux individus identiques résultent d'un seul, ou par « bourgeonnement «, un petit descendant se sépare d'un adulte. Un autre processus, appelé conjugaison, associe deux individus qui échangent leur matériel génétique. On assimile ce processus à une reproduction sexuée. Les ciliés sont aussi nommés infusoires, car ils ont été découverts dans des infusions de foin, d'herbe ou de terre. Aujourd'hui encore, avec un simple microscope, il est facile de les observer. Il suffit de faire chauffer de l'eau non chlorée avec un peu de foin, d'herbe, de grains de blé, de terre, et d'attendre quelques jours. Une vie animale va se développer alors, en commençant par un grand nombre de paramécies, groupe particulier de ciliés. Celles-ci sont l'objet de nombreuses recherches dans le domaine de l'apprentissage chez les unicellulaires. Elles sont douées de mémoire, comme les autres animaux, cette capacité étant liée à la présence d'acides ribonucléiques. Les paramécies se trouvent le plus souvent dans les eaux des étangs ou les eaux putrides des marais. Certains ciliés vivent en symbiose avec des algues, comme les paramécies vertes, profitant de leur production d'oxygène. D'autres sont parasites. Il existe une espèce du genre Ichthyophthirius redoutée par les amateurs de poissons d'aquarium, car elle cause une maladie de la peau des poissons d'eau douce : la gavelle des poissons. Ce cilié géant (0,8 mm) se reproduit dans la peau, à l'intérieur d'un kyste gélatineux. Pour être soigné, le poisson doit être plongé dans une solution de quinine qui tue le cilié. Quelques espèces parasitent le tube digestif de certains animaux. Elles sont souvent sans danger. Balantidium coli, vermiforme visible à l'oeil nu, peut, lui, causer des ulcères intestinaux chez l'homme et le chimpanzé ; on parle alors de balantidiase. D'autres ciliés vivent dans les intestins des ruminants, sans être pour autant des parasites. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats animal (règne) - Classification - Unicellulaires (ou protozoaires) et métazoaires bourgeonnement paramécie protistes protozoaires

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