Clapton, Eric - rock.
Publié le 18/05/2013
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4 LA « TRAVERSÉE DU DÉSERT », PUIS LE RETOUR EN GRÂCE (1980-1989)
Au cœur d’un univers musical désormais placé sous la domination de la chaîne de télévision américaine MTV et de productions calibrées pour ce qui est devenu un véritable « marché du rock », Eric Clapton éprouve des difficultés à se positionner,
malgré l’apport de musiciens tels que Albert Lee de nouveau ou Ry Cooder ; Another Ticket (1981) et Money and Cigarettes (1983), réalisés entre différentes cures de désintoxication (drogues, puis alcool), témoignent ainsi d’une inspiration
considérablement essoufflée et d’une incapacité à se renouveler.
En 1985 cependant, Eric Clapton participe au Live Aid — gigantesque concert donné, sous la houlette de Bob Geldof, à Philadelphie et à Londres pour tenter de récolter des fonds destinés aux pays d’Afrique touchés par la famine ( voir festivals de
rock) — et se lie d’amitié avec Phil Collins (batteur et chanteur du groupe Genesis depuis le départ de Peter Gabriel), qui produit Behind the Sun (1985), puis August (1986), sorte de retour aux sources rhythm and blues qui ont influencées le
guitariste dès ses débuts.
Compositeur de musiques de films — l’Arme fatale , Homeboy — dont l’œuvre est par ailleurs célébrée lors de la sortie du coffret Crossroads en 1988, Eric Clapton est désormais sollicité de toutes parts et enregistre
Journeyman (1989) dans un climat de sérénité retrouvée.
5 DRAMES PERSONNELS ET FIDÉLITÉ AU BLUES (DEPUIS 1990)
Le début des années 1990 est cependant marqué par deux tragédies décisives dans l’évolution de la carrière d’Eric Clapton : la disparition de son ami Stevie Ray Vaughan lors d’un concert de blues à Chicago en 1990, dont les deux guitaristes devaient
partager l’affiche, et la mort accidentelle, en 1991, de son fils Connor, âgé de 4 ans, à la mémoire duquel il écrit la chanson « Tears in Heaven », dont la force émotionnelle particulièrement intense frappe l’imagination du public à travers le monde
entier.
Parallèlement à ses concerts hivernaux et annuels au Royal Albert Hall de Londres, Eric Clapton participe à l’émission Unplugged (ou, littéralement, « débranché ») de MTV et signe en 1992 l’un de ses albums les plus aboutis et les plus émouvants
(Unplugged) : proche de la perfection sur certains standards de blues interprétés pour l’occasion de façon acoustique, le style y est chaleureux et subtil, tout en nuances et en délicatesse.
Indéniablement, le guitariste retrouve le plaisir de jouer,
notamment le blues : From the Cradle (1994) est dédié dans son intégralité à cette musique, à la fois cri de douleur et d’espoir, parfait reflet d’une carrière faite de moments de gloire et d’errance personnelle et artistique ; Eric Clapton &
B.
B.
King (2000) et Me and Mr.
Johnson (2004) offrent pour leur part l’occasion au guitariste de rendre un vibrant hommage à deux figures incontournables du blues, Robert Johnson (l’un de ses fondateurs) et B.
B.
King (l’un de ses plus fervents
promoteurs).
Eric Clapton publie également des albums de rock classique, parfois teintés d’influences reggae : Pilgrim (1998), Reptile (2001) ou encore Back Home (2005).
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