Devoir de Philosophie

classe.

Publié le 24/10/2013

Extrait du document

classe. n.f., ensemble, catégorie. 1. BOTANIQUE et ZOOLOGIE : sous-unité des embranchements du règne animal ou végétal ; les classes englobent les ordres. Voir classification. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats classification 2. LINGUISTIQUE : terme ayant deux sens : en concurrence avec catégorie, il désigne les différents types de mots (noms, adjectifs, adverbes, etc.) qu'on distingue dans les langues ; certaines langues (africaines - spécifiquement les langues bantoues -, caucasiennes, asiatiques, etc.) comportent des classes nominales, en nombre varié (jusqu'à une quarantaine, fréquemment entre dix et vingt), qui caractérisent les noms par des marques formelles (préfixes ou suffixes), qui les opposent entre eux. À certains égards, les genres des langues indo-européennes évoquent le fonctionnement des classes nominales, notamment par les faits d'accord. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats catégorie - 2.LINGUISTIQUE genre - 2.GRAMMAIRE 3. MATHÉMATIQUES : ensemble d'éléments en relation les uns avec les autres. Classe d'équivalence : une relation d'équivalence / dans un ensemble E induit une partition de E en parties ; chacune de ces parties est exactement le sous-ensemble des éléments de E équivalents par / à l'un quelconque des éléments de cette partie. Chaque partie s'appelle une « classe d'équivalence modulo / « et l'ensemble des classes s'appelle « ensemble-quotient de E par / «. Par exemple, si / est la relation dans # définie par : x/y signifie y - x est un multiple de 7, alors # est partagé par / en 7 classes ; les éléments de la classe contenant 52 sont : 3, 10, 17, 24, 31, ..., 7k + 3, ..., où k m #. Voir aussi équivalent. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats ensembles (théorie des) équivalent partition [1] 4. SCIENCES SOCIALES : ensemble de personnes de même condition sociale (autrefois : division du peuple romain). Considérée comme importante pour les sciences sociales, la notion fait l'objet d'interprétations multiples, tant chez les chercheurs que chez les hommes politiques, voire au sein du grand public. Dans la sociologie américaine, on a tendance à considérer les classes comme des réalités objectives, permettant de situer les groupes sociaux les uns par rapport aux autres à partir de considérations de revenus et de statut social. On obtient ainsi, dans la classification de Warner, une stratification sociale relativement statique, à partir de trois éléments fondamentaux (classe supérieure, moyenne et inférieure), que l'on peut subdiviser presque indéfiniment : on distingue par exemple les parties supérieure, moyenne et inférieure de la classe moyenne (upper/middle/lower middle class), de la classe inférieure, etc. Ces subdivisions sont conçues pour permettre de tenir compte de la mobilité sociale, qui modifie en permanence la composition et les limites des groupes sociaux. La sociologie européenne s'inspire davantage de la théorie des classes élaborée par Marx. Selon lui, l'histoire des sociétés dites de classes est constituée par l'affrontement permanent - la « lutte des classes «, qui revêt de multiples aspects - de classes antagonistes, définies à partir de leur place dans les rapports de production : classe dominante, classes dominées. Il analyse par exemple le monde moderne (celui de la société capitaliste) comme marqué par la lutte entre la classe bourgeoise, propriétaire des moyens de production, et la classe ouvrière, qui en est dépossédée. À partir du moment où naît une conscience de classe, les classes dominées peuvent devenir actrices du changement social. Les descriptions de Marx ne découlent pourtant pas seulement d'une conviction politique : si elles ont influencé les sociologues contemporains, c'est parce qu'elles reposent sur une analyse en termes de division sociale du travail (sexe, âge, secteur d'activité), de division technique du travail (qualification, type d'horaire, mode de paiement) et de conjoncture économique (niveau de l'emploi, durée du temps de travail, niveau de rémunération). Sur la base de cette conception se sont développées de nombreuses études des groupes sociaux, montrant qu'ils ne sauraient être réduits à un affrontement de deux entités et qu'ils n'ont pas toujours le même degré de consistance. De nombreux chercheurs ont, en particulier, essayé de définir comment la ou les classe(s) moyenne(s) se situent dans cette logique, en raison de l'important développement des catégories sociales intermédiaires après la Seconde Guerre mondiale. Il semble important, pour définir des classes, de tenir compte de nombreuses variables sociales (comme le niveau scolaire ou la trajectoire d'une personne) et spatiales (plus un groupe social est nombreux dans un quartier, plus il façonne les habitudes des autres groupes). D'autres ont montré que la conscience d'appartenir à une classe est inégalement répartie : par exemple, en France, ce sont les ouvriers qui ont le plus spontanément tendance à revendiquer une appartenance de classe et les catégories intermédiaires qui s'y reconnaissent le moins. De nombreux travaux, à partir d'Edward W. Thompson, insistent davantage encore sur la place qu'ont pu prendre, dans la construction du concept de classe ouvrière, les conceptions de la justice sociale qu'avaient au XIX e siècle certains auteurs sociaux : le rôle des ouvriers-intellectuels, des corporations ou du syndicalisme aurait été, en France, déterminant pour définir des équivalences entre des personnes et délimiter des classes. Ces approches constructivistes permettent de comprendre le rapport entre le phénomène actuel de désyndicalisation et la baisse de la référence aux classes, et d'en saisir la portée conjoncturelle. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats bourgeois catégorie socio-professionnelle (CSP) communisme corporatisme employé groupe - 1.SOCIOLOGIE Marx Karl marxisme mobilité mode de production ouvrier ouvrier (mouvement) paupérisation sociologie

« Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats ensembles (théorie des) équivalent partition [1] 4.

SCIENCES SOCIALES : ensemble de personnes de même condition sociale (autrefois : division du peuple romain). Considérée comme importante pour les sciences sociales, la notion fait l'objet d'interprétations multiples, tant chez les chercheurs que chez les hommes politiques, voire au sein du grand public. Dans la sociologie américaine, on a tendance à considérer les classes comme des réalités objectives, permettant de situer les groupes sociaux les uns par rapport aux autres à partir de considérations de revenus et de statut social.

On obtient ainsi, dans la classification de Warner, une stratification sociale relativement statique, à partir de trois éléments fondamentaux (classe supérieure, moyenne et inférieure), que l'on peut subdiviser presque indéfiniment : on distingue par exemple les parties supérieure, moyenne et inférieure de la classe moyenne ( upper/middle/lower middle class ), de la classe inférieure, etc.

Ces subdivisions sont conçues pour permettre de tenir compte de la mobilité sociale, qui modifie en permanence la composition et les limites des groupes sociaux. La sociologie européenne s'inspire davantage de la théorie des classes élaborée par Marx.

Selon lui, l'histoire des sociétés dites de classes est constituée par l'affrontement permanent – la « lutte des classes », qui revêt de multiples aspects – de classes antagonistes, définies à partir de leur place dans les rapports de production : classe dominante, classes dominées.

Il analyse par exemple le monde moderne (celui de la société capitaliste) comme marqué par la lutte entre la classe bourgeoise, propriétaire des moyens de production, et la classe ouvrière, qui en est dépossédée.

À partir du moment où naît une conscience de classe, les classes dominées peuvent devenir actrices du changement social.

Les descriptions de Marx ne découlent pourtant pas seulement d'une conviction politique : si elles ont influencé les sociologues contemporains, c'est parce qu'elles reposent sur une analyse en termes de division sociale du travail (sexe, âge, secteur d'activité), de division technique du travail (qualification, type d'horaire, mode de. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles