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Claudel Paul, 1868-1955, né à Villeneuve-sur-Fère (Aisne), écrivain et diplomate français.

Publié le 24/10/2013

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Claudel Paul, 1868-1955, né à Villeneuve-sur-Fère (Aisne), écrivain et diplomate français. Issu d'une famille de la moyenne bourgeoisie champenoise, il termina ses études secondaires à Paris et y suivit des cours de droit et de sciences politiques. Ces années d'université furent l'occasion d'événements décisifs pour son évolution intérieure : découverte de la poésie de Rimbaud, fréquentation d'écrivains comme Mallarmé et Jules Renard, conversion au catholicisme provoquée par un sentiment d'illumination, le soir de Noël 1886, à Notre-Dame de Paris. Reçu au concours du Quai d'Orsay en 1890, il mena jusqu'en 1955 une double carrière de diplomate et d'homme de lettres. Il écrivit une grande partie de ses oeuvres dans les postes où il fut nommé : après un premier poste à New York en tant que vice-consul dès 1893, il fut notamment consul en Chine de 1895 à 1909, ambassadeur à T? ky? de 1921 à 1923 et à Washington de 1927 à 1933. Élu tardivement à l'Académie française (en 1946), il passa ses dernières années à Paris et au château de Brangues (Isère). Claudel dramaturge. Ses premières oeuvres furent des pièces de théâtre. Peu à peu éditées, elles restèrent cependant incomprises des directeurs de théâtre et ne furent montées que beaucoup plus tard : Tête d'or (1890), extraordinaire drame symboliste écrit par un jeune homme de 22 ans imaginant l'ascension et la chute d'un conquérant trop avide, et la Ville (1893). Bien après la publication de l'Échange (1901) et de Partage de midi (1906), il vit enfin une de ses pièces portée à la scène : l'Annonce faite à Marie, sorte de nouveau mystère du Moyen Âge mis en scène au Théâtre de l'OEuvre par Lugné-Poe en 1912. Si l'on excepte la trilogie sur les bouleversements de la société et de la chrétienté au XIXe siècle constituée par l'Otage, le Pain dur et le Père humilié (1914-1920), ses pièces expriment ensuite un lyrisme de plus en plus cosmique - unique par sa puissance et son baroque dans le répertoire français - par le biais de personnages confrontés aux forces du bien et du mal et renonçant aux joies terrestres dans l'attente de la vie d'après la mort. Malgré les apparences, elles n'en sont pas moins largement autobiographiques, le poète transfigurant ses drames intimes et le souvenir d'un amour hors mariage qu'il vécut en Chine et qui ne pouvait, selon lui, trouver son accomplissement que dans le royaume de Dieu. Cette conviction est au centre de Partage de midi et de son chef-d'oeuvre, le Soulier de satin (1929), immense roman théâtral contant l'amour impossible de Rodrigue et de doña Prouhèze, dont la création à la scène par Jean-Louis Barrault n'eut lieu qu'en 1943. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats théâtre - Le XXe siècle : les remises en cause Claudel poète. Si Paul Claudel est avant tout célèbre pour son oeuvre théâtrale, il fut également un poète novateur. À la prosodie traditionnelle, il substitua le « verset «. Ni poésie versifiée, ni prose rythmée, le verset est la transcription de la « dilatation de la houle «, l'enregistrement des rythmes du monde, de l'homme et de Dieu. Les Cinq Grandes Odes représentent la mise au point définitive de ce mode d'expression. Tirant leurs sources de la Bible, de Pindare et d'Eschyle, elles furent écrites de 1904 (les Muses) à 1908 (la Maison fermée), publiées en 1910, et suivies d'un Processionnal pour saluer le siècle nouveau. En 1913 parut Corona benignitatis Anni Dei, recueil de poèmes lyriques et liturgiques. On peut diviser l'oeuvre non théâtrale de Claudel en essais ou traités et commentaires bibliques. Parmi les premiers, Connaissance de l'Est ( 1895-1905), Art poétique ( 1907), Positions et propositions ( 1928 et 1934) et Conversations dans le Loir-et-Cher ( 19291935) livrent les idées principales de Claudel sur la théologie, la critique, la poétique. Dans les commentaires bibliques, oeuvre de vieillesse, on trouve des méditations pleines de mysticisme mais aussi de fantaisie : Un poète regarde la croix ( 1938), l'Épée et le Miroir (1939), Paul Claudel interroge l'Apocalypse ( 1952). Claudel s'exerça aussi à la critique d'art dans L'oeil écoute (1946). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Barrault Jean-Louis Claudel Camille Cuny Alain France - Arts - Littérature - Le XXe siècle Honegger Arthur Jouvet Louis Lugné-Poe Aurélien Marie Milhaud Darius Pitoëff poétique Soulier de satin (le) symbolisme - Le symbolisme en littérature - La multiplicité du symbolisme théâtre - Le XXe siècle : les remises en cause Les livres Claudel Paul, page 1138, volume 2 France - Portrait de Paul Claudel (1919), par Jacques-Émile Blanche, page 2041, volume 4 mise en scène - l'Échange, de Claudel : mise en scène de Georges Pitoëff, au théâtre des Mathurins, en 1935, page 3223, volume 6
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« d'Eschyle, elles furent écrites de 1904 ( les Muses ) à 1908 ( la Maison fermée ), publiées en 1910, et suivies d'un Processionnal pour saluer le siècle nouveau. En 1913 parut Corona benignitatis Anni Dei , recueil de poèmes lyriques et liturgiques. On peut diviser l'œuvre non théâtrale de Claudel en essais ou traités et commentaires bibliques.

Parmi les premiers, Connaissance de l'Est (1895-1905), Art poétique (1907), Positions et propositions (1928 et 1934) et Conversations dans le Loir-et-Cher (1929- 1935) livrent les idées principales de Claudel sur la théologie, la critique, la poétique.

Dans les commentaires bibliques, œuvre de vieillesse, on trouve des méditations pleines de mysticisme mais aussi de fantaisie : Un poète regarde la croix (1938), l'Épée et le Miroir (1939), Paul Claudel interroge l'Apocalypse (1952).

Claudel s'exerça aussi à la critique d'art dans L'œil écoute (1946). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Barrault Jean-Louis Claudel Camille Cuny Alain France - Arts - Littérature - Le XXe siècle Honegger Arthur Jouvet Louis Lugné-Poe Aurélien Marie Milhaud Darius Pitoëff poétique Soulier de satin (le) symbolisme - Le symbolisme en littérature - La multiplicité du symbolisme théâtre - Le XXe siècle : les remises en cause Les livres Claudel Paul, page 1138, volume 2 France - Portrait de Paul Claudel (1919), par Jacques-Émile Blanche, page 2041, volume 4 mise en scène - l'Échange, de Claudel : mise en scène de Georges Pitoëff, au théâtre des Mathurins, en 1935, page 3223, volume 6. »

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