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climatisation.

Publié le 24/10/2013

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climatisation. n.f., ensemble des techniques de conditionnement de l'air dans les locaux fermés et résultat de leur application. Les enceintes strictement étanches, telles que les habitacles de sous-marins, posent un problème primordial de remplacement de l'oxygène consommé (à partir de bouteilles de gaz comprimé) et de fixation (sur des réactifs solides) du gaz carbonique dégagé par la respiration des équipages. Les locaux d'habitation ou de travail ne posent qu'un problème simple de renouvellement partiel à partir de l'air ambiant. Le chauffage d'un local en saison froide ou en ambiance froide (carlingue d'avion) relève des techniques de climatisation, mais une installation de climatisation complète doit être capable non seulement de chauffer en saison froide, mais aussi de refroidir en saison chaude, de régler le degré hygrométrique et d'assurer la propreté de l'air. Une telle installation comporte alors, au minimum, un ventilateur qui fait circuler en circuit fermé l'air du local ou de l'ensemble des locaux concernés sur un filtre, un échangeur de refroidissement desservi par un groupe frigorifique, un séparateur de gouttelettes, un échangeur de chauffage, une batterie de pulvérisateurs d'humidification, les dispositifs de contrôle automatique de l'hygrométrie et de la température. Le ventilateur aspire également une petite quantité d'air extérieur de renouvellement et maintient les locaux en légère surpression, ce qui permet d'évacuer à l'extérieur un débit égal à celui de l'air de renouvellement, par les fuites naturelles ou par des fuites contrôlées. L'expérience montre que, en hiver, lorsque l'échangeur de chauffage est en service, le degré hygrométrique s'abaisse au-dessous de la valeur de confort (50 % environ à 21 o C) et que la mise en service des pulvérisateurs d'humidification s'avère souhaitable. En revanche, au cours des étés chauds, l'échangeur de refroidissement condense et sépare une partie de l'humidité de l'air qui le traverse, faisant ainsi naturellement tomber l'humidité relative dans les locaux aux environs des 50 % souhaitables, même si l'air extérieur est proche de la saturation. Si l'on veut à tout prix maintenir l'humidité relative aux environs de 50 % en demi-saison humide (air extérieur à 21 o C et saturé) ou si l'on veut faire tomber, en saison chaude, ce degré hygrométrique très au-dessous des 50 % (dans certains entrepôts), il est nécessaire de sous-refroidir l'air dans l'échangeurrefroidisseur (même lorsque la température ne l'impose pas) afin de condenser une partie de l'humidité, puis de le réchauffer à nouveau sur l'échangeur de chauffage. Il existe de nombreux dispositifs de climatisation simplifiée qui ne s'acquittent que d'une partie des fonctions ci-dessus. C'est le cas de certains climatiseurs individuels autonomes, scellés dans un orifice percé dans le mur extérieur de la pièce qu'ils desservent (absence des fonctions chauffage et contrôle du degré hygrométrique en hiver) ou de certaines batteries individuelles de climatisation des chambres d'hôtel (alimentées en fluides chaud et froid, élaborés dans des stations centrales, par des réseaux de tuyauteries circulant entre plafonds et faux-plafonds des couloirs) qui ne possèdent ni contrôle du degré hygrométrique en hiver, ni dispositif de renouvellement contrôlé à partir de l'ambiance. Il existe en revanche, dans de grands immeubles collectifs abondamment vitrés, des installations de climatisation très sophistiquées qui permettent notamment d'établir des rideaux d'air protecteur devant les fenêtres et les baies et de corriger automatiquement, façade par façade, l'effet variable du rayonnement du Soleil qui tourne autour de l'immeuble au cours de la journée. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats bâtiment Fréon humidificateur pressurisation réfrigération saturateur thermostat ventilateur ventilation

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