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Cnossos.

Publié le 25/10/2013

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Cnossos. e n grec Knossós. s ite archéologique à 5 km d'Héraklion, près de la côte nord de la Crête, siège de la civilisation crétoise et de la dynastie légendaire des Minos. Le site fut fouillé par Arthur Evans, de 1899 à 1914 et de 1920 à 1932, puis par l'École britannique d'Athènes. Les fondements d'une chronologie de cette civilisation baptisée par Evans « minoenne « furent établis grâce à la découverte d'objets importés d'Égypte et d'Asie Mineure. Les niveaux du village néolithique qui apparaît au VIe m illénaire furent explorés entre 1960 et 1970. Entre la fin du IV e e t le début du IIIe millénaire, ces populations, en contact avec l'Anatolie et les îles voisines, introduisent la céramique, la culture de la vigne, de l'olive et enfin la métallurgie. Des agglomérations s'édifient sur les hauteurs et les cimetières montrent une fixation de la population. Vers le milieu du III e millénaire, dans des villages proto-urbains, un artisanat actif s'ajoute aux ressources de l'agriculture et de l'élevage. Les artistes produisent des sceaux de pierre dure gravés, des figurines et des coupes en marbre blanc, des bijoux et gobelets en métaux précieux, des outils en cuivre ou en bronze. Des réseaux d'échanges font circuler obsidiennes, perles de faïence, pierres d'Égypte, ivoires... À partir du minoen moyen, une véritable ville se développe, avec un palais comparable à ceux de Gournia, Phaestos, Zákros, mais qui est le plus vaste de Crète, et le siège du pouvoir politique, économique et religieux. Vers 1700 avant J.-C., il comporte quatre ailes entourant une cour rectangulaire, dans laquelle se donnaient peut-être des courses de taureaux, animaux sacrés. Des centaines de pièces se répartissent sur cinq étages. Le plan irrégulier évoque un labyrinthe, d'où la tentation des rapprochements avec la légende du Minotaure. Outre la résidence du roi, le palais regroupe appartements, quartiers d'artisans ou de serviteurs, magasins. Les murs du secteur résidentiel sont ornés de fresques célèbres liées à la vie de cour et au rituel religieux. Une suite de tremblements de terre vers 1700 et 1600 avant J.-C. ne détruisent pas le palais de Cnossos, qui reste seul debout alors que les autres palais disparaissent, mais il est réaménagé avec la grande tombe royale, la salle du trône aux murs peints de griffons et de lis... De vastes maisons entourent le palais. C'est de cette « seconde période des Palais «, entre 1700 et 1450 avant J.-C., que date un système d'écriture, le linéaire A, qui facilite l'administration et le commerce extérieur. La civilisation crétoise atteint toute sa plénitude. À partir de 1450 avant J.-C., Cnossos tombe sous le pouvoir mycénien, qui régit alors toute l'île. La comptabilité est désormais tenue en grec, transcrite en linéaire B. Les archives de la dernière année d'existence du palais, inscrites sur des tablettes de terre crue, sont en partie conservées. Sous les coups des Achéens, puis des Doriens, s'éteignit définitivement la ville la plus brillante de la civilisation crétoise. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats archéologie - Archéologie, religion, science et politique archéologie - La naissance d'une discipline Crète égéenne (civilisation) Evans (sir Arthur John) labyrinthe Minos Pasiphaé Les médias Crète - carte physique Grèce - carte physique Les livres Cnossos - bague et sceau minoens, page 1152, volume 2 Cnossos - procession rituelle en l'honneur des morts, page 1152, volume 2 Cnossos - rython de marbre, page 1152, volume 2 Cnossos - fresque retrouvée à Cnossos, page 1152, volume 2 Cnossos - le portique de la garde du palais de Cnossos, page 1152, volume 2 fresque - décor d'une paroi de la « Maison des fresques « du palais de Cnossos en Crète, page 2069, volume 4 mythologie - combat de Thésée et du Minotaure, page 3359, volume 6

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