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Cocteau Jean, 1889-1963, né à Maisons-Laffitte (Yvelines), écrivain, peintre et cinéaste français.

Publié le 25/10/2013

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Cocteau Jean, 1889-1963, né à Maisons-Laffitte (Yvelines), écrivain, peintre et cinéaste français. Admiré par une élite parisienne dès l'âge de 17 ans, il devint tôt l'ami de personnalités comme Diaghilev, Stravinski ou Picasso. De scandales en polémiques, de ruptures en réconciliations, il marqua son siècle autant par une oeuvre abondante et brillante que par une omniprésence d'auteur à la fois mondain et anticonformiste. Élu à l'Académie française en 1955, il mourut à Milly-la-Forêt (Essonne), où il s'était installé. Mêlé à tous les mouvements d'avant-garde (poète futuriste, adepte, puis adversaire du surréalisme, etc.), il a toujours pris la poésie comme dénominateur commun de ses activités : il divisait son oeuvre en « poésie «, « poésie de roman «, « poésie de théâtre «, « poésie cinématographique «, « poésie critique « et « poésie graphique «. Sa poésie proprement dite, dialoguant avec les héros de la Grèce antique et invoquant le mythique ange Heurtebise, va de l'exercice verbal éblouissant ( Plain-chant, 1923 ; Opéra, 1927) à la confidence la plus grave ( Requiem, 1962). De forme généralement classique, elle « décalque l'invisible «, dit-il dans Opéra. De ses sept romans, T homas l'Imposteur (1923), qui conte l'histoire d'un jeune homme trichant sur son identité, est le plus connu. Cocteau découvrit le spectacle avec les Ballets russes, qui jouèrent son argument, Parade (1917), sur une musique d'Erik Satie et devant un décor de Picasso. Il se servit des formes classiques du théâtre bourgeois pour dépeindre une société étouffante dans les Enfants terribles ( 1929) et les Parents terribles ( 1938). Le reste de son théâtre oscille entre la modernisation de sujets antiques ou historiques ( la Machine infernale, 1934 ; l ' Aigle à deux têtes , 1946) et des monologues très contemporains ( la Voix humaine, 1930). Il aborda la réalisation cinématographique avec le Sang d'un poète (1930). Suivirent la B elle et la Bête ( 1946), l'Aigle à deux têtes e t les Parents terribles ( 1948). Avec Orphée ( 1950) et le Testament d'Orphée (1960), Cocteau illustra parfaitement ce que pouvait être pour lui la voyance du poète. Après sa mort, ses textes critiques connurent un prolongement avec la publication partielle de son journal, l e P assé défini ( 19841985). Dernière facette de ce touche-à-tout de génie, son oeuvre de peintre et de graphiste demeure à travers la décoration de chapelles et des dessins au trait rapide et inspiré. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Antigone Ballets russes cinéma - L'art - Le triomphe du parlant expressionnisme - L'expressionnisme cinématographique - Les surgeons d'un style France - Arts - Littérature - Le XXe siècle France - Arts - Musique - Le XXe siècle jazz - Une « musique d'art « d'essence populaire Jeune Homme et la Mort (le) Lifar Serge Marais (Jean Alfred Villain-Marais, dit Jean) Orphée Parade Radiguet Raymond surréalisme - Le surréalisme au cinéma - De Buñuel à Buñuel Tailleferre Germaine Villefranche-sur-Mer Les médias Cocteau Jean Les livres Cocteau Jean, page 1155, volume 3 Tristan et Iseut - l'Éternel Retour (1943), page 5282, volume 10

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