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Colombie.

Publié le 25/10/2013

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colombie
Colombie. en espagnol Colombia. État du nord-ouest de l'Amérique du Sud. La Colombie est le pays le plus peuplé de l'Amérique andine. Très fragmentée topographiquement, elle comporte une mosaïque complexe de milieux bioclimatiques et est marquée par une forte dispersion des noyaux de peuplement. Le président de la République, chef de l'exécutif, est élu pour quatre ans au suffrage universel ; il n'est pas immédiatement rééligible. Le pouvoir législatif appartient à la Chambre des représentants et au Sénat. La lutte contre les mouvements de guérilla et les cartels de la drogue entraîne des violations du droit, et l'exercice de la démocratie est très fortement entravé par la violence. Les structures institutionnelles et le pluralisme politique sont pourtant sauvegardés. Une nouvelle Constitution, mettant l'accent sur la protection des droits de l'homme, a été adoptée en 1991. Géographie. Les Andes se divisent au nord de Pasto en trois chaînes séparées par les amples vallées du fleuve Magdalena et de son affluent, le Cauca. Sur les versants se succèdent les étages chaud (0-800 m, températures moyennes supérieures à 24 o C), tempéré (800-2 100 m, de 17 à 23 o C) et froid (2 100-3 200 m, de 11 à 16 o C). Entre 3 200 et 4 500 m poussent les prairies buissonnantes des paramos surmontés par l'étage du gel quotidien. Sur les pentes très arrosées comme celles du versant pacifique de la Cordillère occidentale, la forêt tropicale humide peut s'étendre jusqu'à 3 000 m. Les bassins intramontagnards et les fonds de vallée plus secs sont favorables aux cultures subtropicales et tempérées. Les plaines occupent les quatre cinquièmes du territoire. Les plaines et basses collines de la façade caraïbe, au climat chaud et souvent sec, s'opposent à celles, très arrosées, du littoral pacifique recouvertes par la forêt dense (le Chocó reçoit 12 m de pluies par an). À l'est des Andes s'étendent sur la moitié du territoire les savanes des Llanos et, surtout, la forêt dense amazonienne. La population colombienne comprend une majorité de métis, 20 % de Blancs et 14 % de mulâtres. Il existe encore des noyaux denses de population indienne paysanne dans le sud des Andes colombiennes ainsi que des groupes peu nombreux et menacés dans la forêt dense et dans le département de la Guajira semi-aride. Dans les montagnes, la densité dépasse généralement 40 habitants au kilomètre carré entre 800 et 3 000 m. Des secteurs plus denses correspondent aux étages caféiers, où vivent plus de deux millions de personnes entre 800 et 1 800 m, là où les précipitations ne dépassent pas 2 m. Ces strates caféières n'existent donc pas sur les versants pacifique et amazonien des cordillères. La densité tombe au-dessous d'un habitant au kilomètre carré dans les plaines orientales. Quelque 70 % de la population vivent dans les villes. En raison peut-être du cloisonnement géographique se sont développées quatre métropoles de plus d'un million d'habitants, dont trois sont localisées dans les Andes : Bogotá, la capitale, Cali, Medellín et le port de Barranquilla. L'urbanisation très rapide va de pair avec le développement anarchique de l'habitat populaire. L'exode rural intense est provoqué par la forte inégalité des structures foncières, par la croissance démographique ainsi que par la violence endémique qui règne dans les campagnes depuis plusieurs décennies. L'agriculture emploie 14 % de la population active. Le café occupe le tiers des superficies cultivées ; la Colombie en est le deuxième producteur et le deuxième exportateur mondial, derrière le Brésil. L'élevage extensif accapare encore de vastes surfaces, mais un plan gouvernemental prévoit la mise en culture d'un milliard d'hectares d'ici à 1998. Le pétrole, déjà exploité dans la vallée de la Madgalena, dans le département de Santander et en Amazonie, dispose d'importantes réserves ; un oléoduc doit être construit par un consortium international. Les métropoles concentrent l'industrie manufacturière, et en particulier celle de la confection, qui est le principal secteur d'emploi mais qui est menacée par les importations massives, en provenance surtout de Chine. L'industrie automobile bénéficie des investissements étrangers. Depuis la fin des années soixante-dix, des profits occultes colossaux enrichissent les cartels de la drogue. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Colombie - transport de bananes à Baranquilla, page 1176, volume 3 Colombie - le marché d'Ubate, page 1177, volume 3 Colombie - Bogota, ville de contrastes, page 1177, volume 3 volcanologie - catastrophe d'Armero (Colombie), page 5581, volume 10 Histoire. Le littoral colombien fut atteint dès 1499 par Alonso de Hojeda, mais c'est Jiménez de Quesada qui l'explora et y imposa l'autorité espagnole en quatre ans (1536-1541), anéantissant les civilisations amérindiennes de Cauca et Chibcha. Sur le site de l'ancienne Bacatá des Chibchas, il fonda, en 1538, la ville de Santa Fe de Bogotá, qui devint la brillante capitale coloniale de la Nouvelle-Grenade. Cette région fut érigée en vice-royauté (1739). La révolte des comuneros (1781) contre les Espagnols et l'élite créole, dont l'épisode le plus marquant fut la marche de Socorro à Bogotá, aboutit à une capitulation provisoire du pouvoir. Mais elle fut réprimée. C'est donc la lutte conduite par Camilo Torres et Antonio Nariño ainsi que la victoire de Boyacá remportée par Bolívar et Santander qui permirent à la Grande-Colombie d'accéder à l'indépendance, le 17 septembre 1819. Mais l'unité territoriale de cette République fut bientôt rompue : le Venezuela et l'Équateur s'en séparèrent en 1830 ; le Panamá fit sécession avec la complicité des États-Unis, à l'issue de la tragique guerre civile des « Mille Jours « (1899-1902). Le XIXe siècle fut dominé par des conflits politiques et armés entre fédéralistes et unitaires. À partir de 1886, une Constitution à caractère unitaire servit de cadre à l'opposition des deux grands partis, conservateur et libéral. Les libéraux accédèrent au pouvoir après l'effondrement économique de 1929 qui toucha le secteur caféier. Mais le pays conserva une certaine stabilité jusqu'à la présidence dictatoriale d'Ospina Pérez, au cours de laquelle, en 1948, l'assassinat du libéral Eliécer Gaitán déclencha des émeutes à Bogotá (le Bogotazo). Le pays fut plongé dans la guerre civile (la Violencia) jusqu'en 1953. Les pactes conclus entre les partis à partir de 1957 n'ont pas empêché la poursuite des guérillas jusqu'à aujourd'hui. C'est dans un pays où, en outre, le pouvoir des narcotrafiquants est devenu considérable que se sont succédé à la présidence les libéraux César Gaviria (1990-1994), puis Ernesto Samper. Un conflit majeur a surgi avec les États-Unis à propos de la politique d'État contre les cartels de la drogue, malgré le démantèlement de celui de Cali. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Colombie - fouille de paysans par l'armée colombienne, page 1176, volume 3 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Amérique du Sud Andes (cordillère des) andine (musique) Barranquilla Bogotá Bolívar Simón café Cali Carthagène Cauca Chibchas Medellín Ojeda (Alonso de) Popayán Santa Marta Les médias Colombie - carte physique Colombie - tableau en bref Colombie - tableau en chiffres Amérique du Sud - carte politique Andes (cordillère des) - carte physique Antilles - carte physique
colombie

« cloisonnement géographique se sont développées quatre métropoles de plus d'un million d'habitants, dont trois sont localisées dans les Andes : Bogotá, la capitale, Cali, Medellín et le port de Barranquilla.

L'urbanisation très rapide va de pair avec le développement anarchique de l'habitat populaire.

L'exode rural intense est provoqué par la forte inégalité des structures foncières, par la croissance démographique ainsi que par la violence endémique qui règne dans les campagnes depuis plusieurs décennies. L'agriculture emploie 14 % de la population active.

Le café occupe le tiers des superficies cultivées ; la Colombie en est le deuxième producteur et le deuxième exportateur mondial, derrière le Brésil.

L'élevage extensif accapare encore de vastes surfaces, mais un plan gouvernemental prévoit la mise en culture d'un milliard d'hectares d'ici à 1998.

Le pétrole, déjà exploité dans la vallée de la Madgalena, dans le département de Santander et en Amazonie, dispose d'importantes réserves ; un oléoduc doit être construit par un consortium international.

Les métropoles concentrent l'industrie manufacturière, et en particulier celle de la confection, qui est le principal secteur d'emploi mais qui est menacée par les importations massives, en provenance surtout de Chine. L'industrie automobile bénéficie des investissements étrangers.

Depuis la fin des années soixante-dix, des profits occultes colossaux enrichissent les cartels de la drogue. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Colombie - transport de bananes à Baranquilla, page 1176, volume 3 Colombie - le marché d'Ubate, page 1177, volume 3 Colombie - Bogota, ville de contrastes, page 1177, volume 3 volcanologie - catastrophe d'Armero (Colombie), page 5581, volume 10 Histoire. Le littoral colombien fut atteint dès 1499 par Alonso de Hojeda, mais c'est Jiménez de Quesada qui l'explora et y imposa l'autorité espagnole en quatre ans (1536-1541), anéantissant les civilisations amérindiennes de Cauca et Chibcha.

Sur le site de l'ancienne Bacatá des Chibchas, il fonda, en 1538, la ville de Santa Fe de Bogotá, qui devint la brillante capitale coloniale de la Nouvelle-Grenade.

Cette région fut érigée en vice-royauté (1739).

La révolte des comuneros (1781) contre les Espagnols et l'élite créole, dont l'épisode le plus marquant fut la marche de Socorro à Bogotá, aboutit à une capitulation provisoire du pouvoir.

Mais elle fut réprimée.

C'est donc la lutte conduite par Camilo Torres et Antonio Nariño ainsi que la victoire de Boyacá remportée par Bolívar et Santander qui permirent à la Grande-Colombie d'accéder à l'indépendance, le 17 septembre 1819.

Mais l'unité territoriale de cette République fut bientôt rompue : le Venezuela et l'Équateur s'en séparèrent en 1830 ; le Panamá fit sécession avec la complicité des États-Unis, à l'issue de la tragique guerre civile des « Mille Jours » (1899-1902).

Le XIX e siècle fut dominé par des conflits politiques et armés entre fédéralistes et unitaires.

À partir de 1886, une Constitution à caractère unitaire servit de cadre à l'opposition des deux grands partis, conservateur et libéral.

Les libéraux accédèrent au pouvoir après l'effondrement économique de 1929 qui toucha le secteur caféier.

Mais le pays conserva une certaine stabilité jusqu'à la présidence dictatoriale d'Ospina Pérez, au cours de laquelle, en 1948, l'assassinat du libéral Eliécer Gaitán déclencha des émeutes à Bogotá (le Bogotazo ).

Le pays fut plongé dans la guerre civile (la Violencia ) jusqu'en 1953.

Les pactes conclus entre les partis à partir de 1957 n'ont pas empêché la poursuite des guérillas jusqu'à aujourd'hui. C'est dans un pays où, en outre, le pouvoir des narcotrafiquants est devenu considérable. »

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