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communication (théories de la).

Publié le 25/10/2013

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communication (théories de la). disciplines, au carrefour de la linguistique et de la psychologie, qui se proposent de comprendre comment les hommes échangent et traitent de l'information. C'est en 1940 que des savants, Claude Elwood Shannon et Warren Weaver, ont tenté de fonder une nouvelle discipline, la « théorie de l'information et de la communication « qu'ils baptisèrent aussi cybernétique. C'était la première fois dans l'histoire qu'on parlait de « théorie de la communication «. Cette discipline propose essentiellement un modèle explicatif des processus de communication les plus simples entre deux machines. Notions fondamentales. Selon la théorie de l'information et de la communication, la communication se décompose selon le processus suivant : une source d'information fait réagir un transmetteur capable d'émettre un signal (de nature matérielle variée : signal électrique, optique ou acoustique). Le signal est traité selon un code qui attribue certaines significations à certaines caractéristiques du signal. Le signal est reçu par un récepteur et ainsi transformé en message pour un destinataire. Cette théorie a introduit un certain nombre de notions essentielles qui sont aujourd'hui couramment utilisées dans les différentes disciplines qui traitent de la signification. La théorie de l'information décompose des messages simples en unités élémentaires, les bits, et apprécie la richesse du message selon une évaluation statistique. Plus le nombre de messages possibles est grand, plus la valeur de l'information est élevée. Cette valeur est baptisée l'entropie. Le code institue un certain nombre de correspondances simples entre certains signaux et certaines significations. La redondance du message introduit des éléments de répétition du contenu pour augmenter les chances que le message parvienne convenablement au destinataire. Ce système s'applique bien à des machines, à des mécanismes de contrôle industriel, à des robots par exemple. Les premiers théoriciens de la cybernétique pensaient que la transmission d'un message à un être humain et la transmission d'un message à une machine ne différaient pas fondamentalement. Le contexte social de production, qui influe considérablement sur les types de messages, n'est pas pris en compte. Fondée par des ingénieurs, la théorie de l'information vise surtout à l'efficacité des processus. Elle ignore le point de vue propre au récepteur. Théories actuelles de la communication. Se fondant à la fois sur la théorie de l'information et sur la sémiologie de Ferdinand de Saussure, on a tenté d'établir des répertoires de codes pour les différents systèmes de communication de la vie sociale. Mais les codes autres que la langue apparaissent beaucoup plus lâchement organisés que la sémiologie n'a pu le penser. Aujourd'hui, les théoriciens de la communication humaine s'intéressent moins aux codes et aux messages qu'aux capacités humaines d'interprétation et de déchiffrement qui attribuent des significations très riches et très variées à un ensemble relativement restreint de messages. Ils décrivent la communication humaine comme un double processus. Il y a d'abord le décodage du message (phrase, geste), qui permet de restituer un message en fonction d'un signal. Ensuite, le destinataire se livre à un travail d'inférence appuyé sur des règles logiques, qui lui permet, en fonction du contexte, de reconnaître quelles sont les intentions de la personne qui émet le message. La part respective des deux processus (décodage et inférence) varie considérablement selon la situation et le type de code. Un exemple très simple est fourni par la phrase : « J'ai acheté le Monde. « Une fois la phrase comprise, le destinataire doit décider entre deux interprétations : « j'ai acheté un exemplaire du journal « ou « j'ai acheté l'entreprise de presse qui le publie «. Selon le contexte, la situation, la vraisemblance, les sujets humains se livrent à des processus d'inférence pour bien interpréter les phrases. Le langage suppose des capacités à la fois de décodage et d'inférence extrêmement élevées. Des systèmes de signification moins organisés s'appuient surtout sur l'inférence et laissent une large part à l'initiative personnelle des sujets. Les processus de communication humaine sont aujourd'hui étudiés par un ensemble de disciplines qui associe cybernéticiens, spécialistes du fonctionnement du cerveau, linguistes et informaticiens. Il s'agit d'un champ en plein foisonnement et d'une grande complexité. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Bateson Gregory codage code - 2.LINGUISTIQUE cybernétique linguistique message Saussure (Ferdinand de) sémiologie signal

« de messages.

Ils décrivent la communication humaine comme un double processus.

Il y a d'abord le décodage du message (phrase, geste), qui permet de restituer un message en fonction d'un signal.

Ensuite, le destinataire se livre à un travail d'inférence appuyé sur des règles logiques, qui lui permet, en fonction du contexte, de reconnaître quelles sont les intentions de la personne qui émet le message.

La part respective des deux processus (décodage et inférence) varie considérablement selon la situation et le type de code.

Un exemple très simple est fourni par la phrase : « J'ai acheté le Monde .

» Une fois la phrase comprise, le destinataire doit décider entre deux interprétations : « j'ai acheté un exemplaire du journal » ou « j'ai acheté l'entreprise de presse qui le publie ».

Selon le contexte, la situation, la vraisemblance, les sujets humains se livrent à des processus d'inférence pour bien interpréter les phrases.

Le langage suppose des capacités à la fois de décodage et d'inférence extrêmement élevées.

Des systèmes de signification moins organisés s'appuient surtout sur l'inférence et laissent une large part à l'initiative personnelle des sujets.

Les processus de communication humaine sont aujourd'hui étudiés par un ensemble de disciplines qui associe cybernéticiens, spécialistes du fonctionnement du cerveau, linguistes et informaticiens.

Il s'agit d'un champ en plein foisonnement et d'une grande complexité. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Bateson Gregory codage code - 2.LINGUISTIQUE cybernétique linguistique message Saussure (Ferdinand de) sémiologie signal. »

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