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concurrence.

Publié le 25/10/2013

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concurrence. n.f. 1. ÉCONOMIE : situation de rivalité entre unités économiques pour le partage d'une grandeur quelconque. Pour l'école classique, les unités économiques rivales sont les entreprises capitalistes, et la grandeur qu'elles se disputent est le profit global. Adam Smith (1776) conçoit ainsi en premier lieu la concurrence entre les branches dans lesquelles sont investis des capitaux. Dans l'état normal d'une économie, chaque capital particulier obtient un taux de profit naturel uniforme entre les branches ; lorsque les circonstances conduisent le taux de profit à s'abaisser dans une branche au-dessous de ce taux naturel, les capitaux la quittent pour gagner d'autres branches où il est supérieur ou égal à ce taux. La diminution de l'offre dans la branche délaissée y fait monter le prix du bien produit et, par conséquent, le taux de profit, qui revient à son taux naturel. Cette approche est reprise par Karl Marx, pour qui les capitalistes ne perçoivent pas le profit obtenu par l'exploitation de leurs propres ouvriers, mais une fraction, proportionnelle au capital engagé, de la plus-value globale extraite par la mise en oeuvre de l'ensemble de la force de travail. Ce partage s'opère par la vente des marchandises, non à leur valeurtravail, mais à des prix de production. À l'intérieur d'une branche, cependant, une firme peut obtenir un taux de profit supérieur à celui de ses concurrentes grâce au progrès technique ; mais, toutes les firmes ayant le même comportement, le résultat est une baisse tendancielle du taux de profit. Voir Capital (le). Avec le marginalisme, l'attention se déplace vers la concurrence sur un marché particulier. Pour Alfred Marshall et Edgeworth, la concurrence parfaite se caractérise par un ensemble de conditions (grand nombre d'agents, libre entrée sur le marché, homogénéité du produit, information parfaite) telles qu'aucun agent individuel ne peut influencer le prix. Pour Léon Walras, l'agent est un preneur de prix, et le fonctionnement du marché suppose un commissaire-priseur qui crie un prix unique sur chaque marché (voir tâtonnement). Cette conception de la concurrence a été progressivement abandonnée. Edward Chamberlin introduit la concurrence monopolistique, dans laquelle la différenciation des produits ou la localisation permettent à certains agents d'influencer le prix. Robinson considère la concurrence imparfaite comme le cas général, la concurrence parfaite n'étant qu'un cas limite. John Maurice Clark parle de concurrence praticable lorsque l'entrée sur le marché est suffisamment libre et les choix suffisamment ouverts pour faire peser une menace sur les monopoleurs potentiels. On retrouve aujourd'hui la même idée avec la notion de marché contestable. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Capital (le) capitalisme duopole Edgeworth Francis Ysidro entreprise - Entreprise et pouvoir - Pouvoir de marché marginalisme Marshall Alfred Marx Karl monopole part de marché plus-value profit Smith Adam tâtonnement Walras Léon Marie Esprit 2. DROIT : ensemble de règles régissant les rapports entre les partenaires économiques afin de préserver entre eux une saine et loyale concurrence. La France et la plupart des pays développés ont mis en place ces règles depuis de nombreuses années. Les pays de l'Union européenne ont également adopté de telles règles lorsque les opérations économiques visées sont de taille suffisante pour mettre en jeu le commerce entre eux. C'est ainsi qu'au titre du traité de Rome les ententes entre entreprises sont sanctionnées dans la mesure où elles pourraient avoir pour conséquence de fausser la concurrence. Les concentrations d'entreprises sont également strictement réglementées. Enfin, les abus de position dominante permettant à une entreprise d'imposer « sa loi « à d'autres entreprises, de taille plus faible, sont strictement interdits. Au début des années quatre-vingt-dix, l'une des affaires de droit de la concurrence les plus exemplaires a été la fusion entre Air France et UTA, autorisée par le gouvernement mais qui a été condamnée par les autorités européennes comme étant contraire au droit de la concurrence. Ces instances ont finalement donné leur accord à la fusion à condition qu'une plus grande concurrence soit développée sur certaines lignes aériennes intérieures ou internationales au départ de la France. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats antitrust (législation) concentration - 2.ÉCONOMIE conglomérat Conseil de la concurrence entente entreprise - Entreprise et pouvoir - Pouvoir de marché konzern Rome (traité de) trust

« monopole part de marché plus-value profit Smith Adam tâtonnement Walras Léon Marie Esprit 2.

DROIT : ensemble de règles régissant les rapports entre les partenaires économiques afin de préserver entre eux une saine et loyale concurrence.

La France et la plupart des pays développés ont mis en place ces règles depuis de nombreuses années.

Les pays de l'Union européenne ont également adopté de telles règles lorsque les opérations économiques visées sont de taille suffisante pour mettre en jeu le commerce entre eux.

C'est ainsi qu'au titre du traité de Rome les ententes entre entreprises sont sanctionnées dans la mesure où elles pourraient avoir pour conséquence de fausser la concurrence.

Les concentrations d'entreprises sont également strictement réglementées.

Enfin, les abus de position dominante permettant à une entreprise d'imposer « sa loi » à d'autres entreprises, de taille plus faible, sont strictement interdits.

Au début des années quatre-vingt-dix, l'une des affaires de droit de la concurrence les plus exemplaires a été la fusion entre Air France et UTA, autorisée par le gouvernement mais qui a été condamnée par les autorités européennes comme étant contraire au droit de la concurrence.

Ces instances ont finalement donné leur accord à la fusion à condition qu'une plus grande concurrence soit développée sur certaines lignes aériennes intérieures ou internationales au départ de la France. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats antitrust (législation) concentration - 2.ÉCONOMIE conglomérat Conseil de la concurrence entente entreprise - Entreprise et pouvoir - Pouvoir de marché konzern Rome (traité de) trust. »

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