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Convention nationale.

Publié le 25/10/2013

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Convention nationale. Assemblée constituante de la Révolution française (21 septembre 1792/26 octobre 1795). Convoquée par l'Assemblée législative après le 10 août 1792, la Convention fut la première assemblée élue en France au suffrage universel masculin. Pourtant, le danger militaire et les massacres de prisonniers et de suspects, au mois de septembre, avaient limité la participation électorale. Les 749 élus se répartirent en trois groupes. À droite, les brissotins (rebaptisés « girondins « au XIXe siècle) réclamèrent la punition des « septembriseurs « et se prononcèrent pour un véritable procès contre Louis XVI. À gauche, les députés de la « montagne « (ainsi nommés, car ils siégeaient en haut de l'hémicycle), la plupart membres du Club des jacobins, soutinrent les responsables des massacres de septembre et exigèrent pour le roi une sanction politique : la mort sans procès. Entre ces deux groupes, une majorité de députés, le marais (qui siégeait au pied de l'hémicycle), soutint successivement la droite (période de la Convention girondine), la gauche (la Convention jacobine), puis le centre (la Convention thermidorienne). Réunie pour sa première séance le lendemain de la victoire de Valmy, la Convention, après avoir décrété la République, s'attaqua au procès du roi à partir du 11 décembre. Le marais n'ayant pas suivi les recommandations des ministres brissotins, Louis XVI fut condamné à mort et exécuté le 21 janvier 1793. Le soulèvement de la Vendée, en mars 1793, la crise économique et sociale, la gravité de la situation militaire, mais surtout le sentiment des sansculottes d'être trahis par un gouvernement indécis et modéré provoquèrent les journées révolutionnaires des 31 mai et 2 juin 1793, au cours desquelles furent arrêtés 31 chefs girondins. Le régime de la Terreur. La Convention dut alors affronter le soulèvement de l'Ouest et de presque toutes les provinces frontières. S'appuyant sur un gouvernement révolutionnaire centralisé (la Constitution démocratique de l'an I devant n'être appliquée qu'à la paix), elle parvint à l'emporter grâce à une mobilisation sans précédent des hommes et de l'économie. Dominée par des hommes comme Robespierre, Saint-Just ou Carnot, membres du Comité de salut public, la Convention fit usage de la terreur révolutionnaire. L'oeuvre de la Convention jacobine fut considérable (abolition de l'esclavage dans les colonies), même si certains de ses décrets, comme celui sur l'enseignement primaire d'État gratuit et obligatoire, ne furent jamais appliqués. Mais la violence politique, instaurée par la terrible loi du 22 prairial (10 juin 1794), la lassitude des sans-culottes et les victoires militaires qui éloignèrent la guerre des frontières (Fleurus, 26 juin 1794) privèrent peu à peu les montagnards de leur soutien populaire. La réaction thermidorienne. Le 27 juillet 1794 (9 thermidor), le gouvernement fut arrêté, Robespierre et Saint-Just, exécutés. Le gouvernement révolutionnaire, puis le tribunal révolutionnaire furent démantelés, les persécutions religieuses, suspendues (Robespierre y avait d'ailleurs été hostile), le dirigisme économique, abandonné et la paix, signée avec la Prusse (traité de Bâle, 1795). Incapables de juguler la crise économique, les thermidoriens, successeurs des montagnards, laissèrent surtout une oeuvre universitaire de premier plan, avec la création de l'École normale supérieure, de l'École polytechnique et de l'Institut de France. Après avoir élaboré la Constitution de l'an III, qui créait le Directoire, et organisé les élections de manière que deux tiers des conventionnels fussent réélus dans la nouvelle assemblée, la Convention thermidorienne se sépara le 26 octobre 1795. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Daunou Pierre Claude François Lanjuinais (Jean Denis, comte) Les livres Convention nationale, page 1246, volume 3 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Assemblée législative (1791-1792) Bâle calendrier - Les principaux systèmes calendaires - Le calendrier républicain français Carnot Lazare comité Commune de Paris (1792-1794) Directoire ENS (École normale supérieure) France - Histoire - Les bases de la France contemporaine (1789-1870) - La Révolution (1789-1799) Girondins Institut de France Jacobins (club des) Louis - FRANCE - Louis XVI Louvet de Couvray montagnards polytechnique (École) Prieur - Prieur de la Côte-d'Or Prieur - Prieur de la Marne Rabaut - Rabaut Jacques-Antoine Rabaut - Rabaut Jean-Paul République (Ire) Révolution française - La Convention girondine (21 septembre 1792-2 juin 1793) Révolution française - La Convention jacobine et la Terreur (2 juin 1793-27 juillet 1794) Robespierre (Maximilien de) Saint-Just Louis Antoine Léon Septembre 1792 (massacres de) Terreur Thibaudeau (Antoine Claire, comte) Vendée (guerres de) Les livres Révolution française - gravure royaliste du XIXe siècle montrant la mort du chef vendéen Bonchamps en 1793, page 4375, volume 8 Révolution française - l'émeute du 1er prairial an III (20 mai 1795), page 4376, volume 8

« Les livres Convention nationale, page 1246, volume 3 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Assemblée législative (1791-1792) Bâle calendrier - Les principaux systèmes calendaires - Le calendrier républicain français Carnot Lazare comité Commune de Paris (1792-1794) Directoire ENS (École normale supérieure) France - Histoire - Les bases de la France contemporaine (1789-1870) - La Révolution (1789-1799) Girondins Institut de France Jacobins (club des) Louis - FRANCE - Louis XVI Louvet de Couvray montagnards polytechnique (École) Prieur - Prieur de la Côte-d'Or Prieur - Prieur de la Marne Rabaut - Rabaut Jacques-Antoine Rabaut - Rabaut Jean-Paul République (Ire) Révolution française - La Convention girondine (21 septembre 1792-2 juin 1793) Révolution française - La Convention jacobine et la Terreur (2 juin 1793-27 juillet 1794) Robespierre (Maximilien de) Saint-Just Louis Antoine Léon Septembre 1792 (massacres de) Terreur Thibaudeau (Antoine Claire, comte) Vendée (guerres de) Les livres Révolution française - gravure royaliste du XIXe siècle montrant la mort du chef vendéen Bonchamps en 1793, page 4375, volume 8 Révolution française - l'émeute du 1er prairial an III (20 mai 1795), page 4376, volume 8. »

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