Corse.
Publié le 25/10/2013
Extrait du document
«
Après la fondation d'Alalia (future Aleria) par les Grecs de Phocée, vers 560 avant J.-C., l'île
fut disputée entre les Carthaginois et les Romains.
Vainqueurs en 259 avant J.-C., ceux-ci
en firent un lieu de bannissement sous l'Empire (Sénèque y fut exilé).
Au Moyen Âge, elle
fut l'enjeu de rivalités entre la papauté, Pise et Gênes, laquelle finit par l'emporter en 1284.
Les Génois tentèrent de faire de la Corse un centre agricole, mais les nombreuses révoltes
des habitants, organisés en clans, firent obstacle à ces projets.
En 1755, un hobereau
corse, Pascal Paoli, organisa un soulèvement général de l'île qui ne prit fin qu'en 1769 : en
1768, les Génois, découragés, avaient vendu l'île à la France.
Marbeuf, administrateur
éclairé (1768-1786), tenta à son tour de mettre l'île en valeur.
La Révolution exacerba les
oppositions entre les clans.
Les Paoli firent alors appel aux Anglais, qui occupèrent l'île de
1794 à 1796.
Patrie de Napoléon I er, la Corse devint, au XIX e siècle, un bastion du
bonapartisme.
Les XIX e et XX e siècles furent pour la Corse une période de recul de l'économie
agropastorale.
De nombreux habitants furent contraints d'émigrer sur le continent, à Paris,
dans le Sud-Est, ou dans les colonies, le plus souvent pour trouver un emploi dans
l'administration.
Occupée par les Italiens en 1942, la Corse fut le premier département
français libéré (4 octobre 1943).
L'essor du tourisme et la mise en valeur des plaines littorales par les rapatriés d'Algérie,
qui bénéficièrent d'importantes facilités, donnèrent naissance à un nouveau paysage
économique et social.
Ce fut l'origine d'une prise de conscience régionale.
Le 21 août
1975, lors de l'occupation d'une ferme vinicole à Aleria par des autonomistes de l'UPC
(Union du peuple corse), une fusillade fit plusieurs morts.
Depuis lors, le FLNC (Front de
libération nationale corse) n'a cessé de revendiquer par des attentats l'indépendance de
l'île, de critiquer l'orientation de son développement économique et son organisation
politique fondée sur des clans.
À la suite de la loi de décentralisation de 1982, la Corse a
obtenu un statut particulier.
Une assemblée de Corse est élue au suffrage universel et un
conseil exécutif dirige l'action de la collectivité territoriale.
En 1991, une proposition
gouvernementale de reconnaissance législative du « peuple corse, composante du peuple
français », adoptée par le Parlement après de longs débats, a cependant été repoussée par
le Conseil constitutionnel.
Les attentats se multipliant, à la fois contre les symboles du
pouvoir central et contre les représentants d'intérêts autonomistes divergents, ont fini par
créer, en 1996, un marasme considérable.
Une zone franche doit y être créée.
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Ajaccio
Aleria (plaine d')
Bastia
Bonaparte
Bonifacio
Calvi
Chiappe Jean
Choiseul (Étienne François, duc de)
corse
Corse (cap)
Corse (Haute-)
Corse-du-Sud.
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