Costa Rica.
Publié le 25/10/2013
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«
Histoire.
La côte orientale du Costa Ríca fut découverte par Christophe Colomb en 1502.
Juan
Vásquez de Coronado, fondateur de Cartago, lança une originale colonisation d'altitude,
mais les assauts des flibustiers amenèrent les Espagnols à s'implanter plutôt sur le littoral
pacifique.
Ils rattachèrent ce territoire à la capitainerie de Guatemala.
En 1821, le Costa
Rica se libéra de la domination espagnole.
En 1823, se séparant du Mexique dans lequel il
était intégré, le pays adhéra (jusqu'en 1838) à une fédération d'Amérique centrale.
Cartago, capitale coloniale, perdit son rôle au profit de San José, qui représentait les
intérêts de l'élite conservatrice.
Les luttes entre libéraux et conservateurs du XIX e siècle
n'empêchèrent pas une certaine prospérité, due surtout aux plantations de café.
En 1874,
la firme américaine United Fruit Company reçut une concession pour des bananeraies et
construisit en contrepartie le chemin de fer des deux océans.
En 1890 se déroulèrent les
premières élections véritablement démocratiques.
Une répartition des terres plus équitable
que dans les autres pays d'Amérique latine modérait les conflits sociaux ; le dialogue put
ainsi s'établir entre les gouvernements et le syndicalisme chrétien.
Ces modernisations
réussies expliquent les succès politiques du Costa Rica depuis la brève guerre civile de
1948, qui porta au pouvoir le très populaire José Figueres Ferrer et son parti de la
libération nationale.
Soutenue par une Église influente et progressiste, la « génération de
1948 » entreprit une démilitarisation totale du pays et entretint des relations, bonnes mais
distantes, avec les États-Unis.
Cette politique fut poursuivie par Luis Alberto Monge (1982-
1986), qui proclama, en 1983, la « neutralité perpétuelle » du pays, et par le président
Óscar Arias Sánchez (1986-1990).
Ce dernier reçut le prix Nobel de la paix pour le rôle
qu'il joua dans la signature, en 1987, du plan de paix pour l'Amérique centrale, baptisé
« accords d'Esquipulas II ».
L'élection, en 1990, du candidat de l'opposition conservatrice
Rafael Ángel Calderón, puis celle, en 1994, du candidat de l'opposition sociale-démocrate,
José María Figueres, offrent un gage du bon fonctionnement de l'alternance politique, après
plus de cent ans de démocratie costaricienne.
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Les corrélats
Amérique centrale
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Arias Sánchez Oscar
Figueres Ferrer José
San José
Les médias
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Amérique du Nord - carte politique
Amérique du Sud - carte politique
Les livres
volcanologie - le volcan Irazú (Costa Rica), page 5579, volume 10.
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