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Costa Rica.

Publié le 25/10/2013

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costa rica
Costa Rica. État d'Amérique centrale, original tant par son peuplement blanc d'origine hispanique, très peu métissé, que par l'existence précoce d'un État de droit et d'une démocratie parlementaire. Aux termes de la Constitution de 1871, modifiée en 1949, le président de la République est élu pour quatre ans au suffrage universel, de même que l'Assemblée législative. Géographie. Dans ce pays encore très boisé, au climat tropical, le milieu physique s'ordonne, comme dans toute l'Amérique des cordillères, selon trois ensembles. Les plaines basses caraïbes chaudes et humides occupent près du tiers du territoire. Les hautes terres centrales orientées nord-ouest/sud-est s'étirent sur toute la longueur du pays et sont formées de plusieurs cordillères aux volcans encore actifs. Entre la Cordillère centrale et celle de Talamanca, la Meseta Central, ou Valle Central, haut bassin tapissé de dépôts volcaniques à 1 100-1 200 m d'altitude, offre un passage est-ouest assez aisé de l'Atlantique au Pacifique. La façade pacifique présente une structure complexe où les plaines étroites sont séparées par des plateaux et des régions de collines. Berceau de la colonie, le Valle Central regroupait au début du XXe siècle 80 % des 300 000 habitants du pays. Actuellement, 65 à 70 % des Costariciens vivent encore dans ce bassin de 2 700 km2. Entre-temps, l'explosion démographique des années cinquante a favorisé la dispersion du peuplement, suivie d'un exode rural intense vers les villes du Valle Central, en particulier la capitale San José. La population est concentrée le long d'un axe interocéanique qui relie la région métropolitaine de San José (environ un tiers de la population) aux ports pacifique de Puntarenas et atlantique de Puerto Limón. En dépit d'une économie vulnérable fondée sur l'exportation de deux produits, le café et la banane, la situation économique et sociale des Costariciens est plus favorable que dans la plupart des pays d'Amérique centrale. Les services de santé et d'éducation touchent la majeure partie de la population. Le café domine l'agriculture de la Meseta Central, tandis que la capitale concentre l'essentiel des industries, dont une centaine d'entreprises produisant pour l'exportation. Sur les façades océaniques, la frontière agricole recule et de nombreux conflits opposent les paysans aux grands éleveurs. Les régions bananières forment un autre front sensible en raison des fluctuations brutales de l'activité des grandes sociétés bananières nord-américaines. Ces dernières ont arrêté la production sur le littoral pacifique et ne l'ont reprise que partiellement dans la région de Puerto Limón. Les planteurs nationaux fournissent désormais 45 % des exportations de bananes, la commercialisation restant le monopole des compagnies fruitières. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Costa Rica - vue de San José, la capitale, page 1278, volume 3 protection de la nature - Parc national de Corcovado, au Costa Rica ; tronc couvert de végétation épiphyte et de lianes, page 4143, volume 8 Histoire. La côte orientale du Costa Ríca fut découverte par Christophe Colomb en 1502. Juan Vásquez de Coronado, fondateur de Cartago, lança une originale colonisation d'altitude, mais les assauts des flibustiers amenèrent les Espagnols à s'implanter plutôt sur le littoral pacifique. Ils rattachèrent ce territoire à la capitainerie de Guatemala. En 1821, le Costa Rica se libéra de la domination espagnole. En 1823, se séparant du Mexique dans lequel il était intégré, le pays adhéra (jusqu'en 1838) à une fédération d'Amérique centrale. Cartago, capitale coloniale, perdit son rôle au profit de San José, qui représentait les intérêts de l'élite conservatrice. Les luttes entre libéraux et conservateurs du XIXe siècle n'empêchèrent pas une certaine prospérité, due surtout aux plantations de café. En 1874, la firme américaine United Fruit Company reçut une concession pour des bananeraies et construisit en contrepartie le chemin de fer des deux océans. En 1890 se déroulèrent les premières élections véritablement démocratiques. Une répartition des terres plus équitable que dans les autres pays d'Amérique latine modérait les conflits sociaux ; le dialogue put ainsi s'établir entre les gouvernements et le syndicalisme chrétien. Ces modernisations réussies expliquent les succès politiques du Costa Rica depuis la brève guerre civile de 1948, qui porta au pouvoir le très populaire José Figueres Ferrer et son parti de la libération nationale. Soutenue par une Église influente et progressiste, la « génération de 1948 « entreprit une démilitarisation totale du pays et entretint des relations, bonnes mais distantes, avec les États-Unis. Cette politique fut poursuivie par Luis Alberto Monge (19821986), qui proclama, en 1983, la « neutralité perpétuelle « du pays, et par le président Óscar Arias Sánchez (1986-1990). Ce dernier reçut le prix Nobel de la paix pour le rôle qu'il joua dans la signature, en 1987, du plan de paix pour l'Amérique centrale, baptisé « accords d'Esquipulas II «. L'élection, en 1990, du candidat de l'opposition conservatrice Rafael Ángel Calderón, puis celle, en 1994, du candidat de l'opposition sociale-démocrate, José María Figueres, offrent un gage du bon fonctionnement de l'alternance politique, après plus de cent ans de démocratie costaricienne. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Amérique centrale Amérique du Nord Arias Sánchez Oscar Figueres Ferrer José San José Les médias Costa Rica - carte physique Costa Rica - tableau en bref Costa Rica - tableau en chiffres Amérique du Nord - carte politique Amérique du Sud - carte politique Les livres volcanologie - le volcan Irazú (Costa Rica), page 5579, volume 10
costa rica

« Histoire. La côte orientale du Costa Ríca fut découverte par Christophe Colomb en 1502.

Juan Vásquez de Coronado, fondateur de Cartago, lança une originale colonisation d'altitude, mais les assauts des flibustiers amenèrent les Espagnols à s'implanter plutôt sur le littoral pacifique.

Ils rattachèrent ce territoire à la capitainerie de Guatemala.

En 1821, le Costa Rica se libéra de la domination espagnole.

En 1823, se séparant du Mexique dans lequel il était intégré, le pays adhéra (jusqu'en 1838) à une fédération d'Amérique centrale. Cartago, capitale coloniale, perdit son rôle au profit de San José, qui représentait les intérêts de l'élite conservatrice.

Les luttes entre libéraux et conservateurs du XIX e siècle n'empêchèrent pas une certaine prospérité, due surtout aux plantations de café.

En 1874, la firme américaine United Fruit Company reçut une concession pour des bananeraies et construisit en contrepartie le chemin de fer des deux océans.

En 1890 se déroulèrent les premières élections véritablement démocratiques.

Une répartition des terres plus équitable que dans les autres pays d'Amérique latine modérait les conflits sociaux ; le dialogue put ainsi s'établir entre les gouvernements et le syndicalisme chrétien.

Ces modernisations réussies expliquent les succès politiques du Costa Rica depuis la brève guerre civile de 1948, qui porta au pouvoir le très populaire José Figueres Ferrer et son parti de la libération nationale.

Soutenue par une Église influente et progressiste, la « génération de 1948 » entreprit une démilitarisation totale du pays et entretint des relations, bonnes mais distantes, avec les États-Unis.

Cette politique fut poursuivie par Luis Alberto Monge (1982- 1986), qui proclama, en 1983, la « neutralité perpétuelle » du pays, et par le président Óscar Arias Sánchez (1986-1990).

Ce dernier reçut le prix Nobel de la paix pour le rôle qu'il joua dans la signature, en 1987, du plan de paix pour l'Amérique centrale, baptisé « accords d'Esquipulas II ».

L'élection, en 1990, du candidat de l'opposition conservatrice Rafael Ángel Calderón, puis celle, en 1994, du candidat de l'opposition sociale-démocrate, José María Figueres, offrent un gage du bon fonctionnement de l'alternance politique, après plus de cent ans de démocratie costaricienne. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Amérique centrale Amérique du Nord Arias Sánchez Oscar Figueres Ferrer José San José Les médias Costa Rica - carte physique Costa Rica - tableau en bref Costa Rica - tableau en chiffres Amérique du Nord - carte politique Amérique du Sud - carte politique Les livres volcanologie - le volcan Irazú (Costa Rica), page 5579, volume 10. »

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